Jacques Dutronc: La ballade du bon et des méchants
GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCGLingua: Francese
Je ne savais rien
Ne connaissais rien,
Je prenais la vie comme elle vient.
J'ai pris ton amour,
Comme vient le jour
Sur un air de slow
Au Balajo
C'était l'avant-guerre
Parfum de naguère
En couleurs sépia, ou noir et blanc
C'était l'insouciance
Parfum d'innocence
Il n'y avait ni bon ni méchant.
Dis est-ce que tu m'aimes?
Bien sûr que je t'aime,
Bien sûr que je t'aime, quelle question!
Sur les photos de ma jeunesse
Une étrange tendresse
L'amour, en noir et blanc.
Aujourd'hui je sais
Aujourd'hui j'ai fait
Tout ce que les hommes devaient faire
Et l'on m'a trahi
Et je t'ai trahie
Sur un air de slow
Au Balajo
Car c'était la guerre
Parfum de mystère
Avec dans la bouche un goût de sang.
Puis vient l'après-guerre
Aux couleurs amères
C'est fini le temps des innocents.
Dis est-ce que tu m'aimes?
Dis, est-ce que je t'aime
Est-ce que nous nous aimons comme avant?
Quand nous partions en promenade
En chantant la ballade
Du bon et des méchants.
Ne connaissais rien,
Je prenais la vie comme elle vient.
J'ai pris ton amour,
Comme vient le jour
Sur un air de slow
Au Balajo
C'était l'avant-guerre
Parfum de naguère
En couleurs sépia, ou noir et blanc
C'était l'insouciance
Parfum d'innocence
Il n'y avait ni bon ni méchant.
Dis est-ce que tu m'aimes?
Bien sûr que je t'aime,
Bien sûr que je t'aime, quelle question!
Sur les photos de ma jeunesse
Une étrange tendresse
L'amour, en noir et blanc.
Aujourd'hui je sais
Aujourd'hui j'ai fait
Tout ce que les hommes devaient faire
Et l'on m'a trahi
Et je t'ai trahie
Sur un air de slow
Au Balajo
Car c'était la guerre
Parfum de mystère
Avec dans la bouche un goût de sang.
Puis vient l'après-guerre
Aux couleurs amères
C'est fini le temps des innocents.
Dis est-ce que tu m'aimes?
Dis, est-ce que je t'aime
Est-ce que nous nous aimons comme avant?
Quand nous partions en promenade
En chantant la ballade
Du bon et des méchants.
inviata da Bernart Bartleby - 8/8/2017 - 21:41
Ho dimenticato una nota: il Balajo citato nella canzone è un famoso dancing parigino, tutt'oggi esistente, che venne inaugurato a metà degli anni 30 e divenne un simbolo degli anni a cavallo della seconda guerra mondiale...
Bernart Bartleby - 8/8/2017 - 21:53
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Parole di Philippe Labro (1936-), giornalista, scrittore, regista e autore di canzoni.
Musica di Francis Lai (1932-), grande compositore e musicista, autore di tante canzoni e di colonne sonore per film, come “Un homme et une femme” e “Love Story”, con cui si aggiudicò l'Oscar nel 1971.
Scritta per la colonna sonora del film “Le Bon et les Méchants” diretto nel 1976 da Claude Lelouch. Jacques Dutronc era il protagonista, insieme a Marlène Jobert, e interpretava nel film la canzone.
Il film “Le Bon et les Méchants” è basato su di una storia vera di malavita nella Francia tra il 1935 ed il 1945. Si tratta delle vicende della cosiddetta “gang des Tractions Avant”, una banda di violenti rapinatori capitanata da Pierre Loutrel, detto Pierrot Le Fou, criminale precoce, finito giovanissimo in un “Bat d'Af'”, com'erano chiamati i battaglioni punitivi nelle colonie francesi in Africa.
Durante la guerra Pierrot Le Fou si arruolò prima nella Gestapo francese, ma al solo scopo di continuare a perpetrare i suoi crimini in totale libertà, poi nella Resistenza, con il medesimo obiettivo. Dopo la guerra mise in piedi una banda di rapinatori, composta da ex partigiani, ex deportati ed ex collaborazionisti di Vichy. Le loro rapine, sempre particolarmente efferate, erano tutte compiute con automobili Citroën del tipo Traction Avant, un modello che in quegli anni era divenuto un'icona sia negativa che positiva, perchè molto usato sia dagli occupanti che dai membri della Resistenza. La Citroën Traction Avant rispecchiava insomma in pieno la storia di Pierrot Le Fou ed il – poi non così inconsueto - assortimento della sua banda.
Pierrot Le Fou morì nel novembre del 1946, in seguito alle ferite riportate nel corso di una rapina. I suoi complici ne evitarono la cattura, lo nascosero, cercarono di farlo curare e poi, alla morte, lo seppellirono in un luogo segreto, dove il suo corpo fu rinvenuto solo alcuni anni più tardi, e solo in seguito ad una soffiata.