Au cours de cette terrible guerre
Bien souvent on vous a parlé
De ces braves gars en croisière
Sur l'océan plein de danger
Mais ce qu'on a pas su vous dire
Ecoutez-moi bien les amis
C'est que leur vie n'est qu'un martyre
Un supplice jamais fini
Quand descend le soir
On veille au bossoir
Dans la tempête
Guettant le sous-marin
Qui ce soir ou demain
Nous coulera peut-être
On n'est jamais gai
Car dans notre métier
Dans la Marine
On meurt sans savoir
D'une torpille un soir
Ou d'une mine
Quand vous me voyez entoiletté
Portant fièrement le col bleu
Civils vous penserez peut-être
Encore un qui fait le gommeux
Et bien si c'est là votre idée
Sur le bateau suivez-moi donc
Et vous changerez vite d'idée
Un jour où l'on fera le charbon
Quand descend le soir
Sur le cargo noir
Dans la poussière
Sans trève ni repos
Faut continuer le boulot
La nuit toute entière
Sans même se laver
Faut appareiller
Dès qu'on termine
La nuit comme le jour
On travaille toujours
Dans la Marine
Mais tout cela n'est rien encore
Le plus est de rester
Bien loin de ceux que l'on adore
Sans jamais venir les embrasser
Et lorsqu'à la fin de la campagne
Le bateau rentre enfin au pays
Et qu'on croit revoir sa compagne
Pas moyen car l'on est puni
Quand descent le soir
Dans le cachot noir
Le marin pleure
A vingt ans parfois
Et sans savoir pourquoi
L'on souffre et l'on meurt
Rien qu'pour avoir fait
En venant s'engager
Une méprise
Vous qui m'écoutez
Ne faites donc jamais
Cette bêtise
Bien souvent on vous a parlé
De ces braves gars en croisière
Sur l'océan plein de danger
Mais ce qu'on a pas su vous dire
Ecoutez-moi bien les amis
C'est que leur vie n'est qu'un martyre
Un supplice jamais fini
Quand descend le soir
On veille au bossoir
Dans la tempête
Guettant le sous-marin
Qui ce soir ou demain
Nous coulera peut-être
On n'est jamais gai
Car dans notre métier
Dans la Marine
On meurt sans savoir
D'une torpille un soir
Ou d'une mine
Quand vous me voyez entoiletté
Portant fièrement le col bleu
Civils vous penserez peut-être
Encore un qui fait le gommeux
Et bien si c'est là votre idée
Sur le bateau suivez-moi donc
Et vous changerez vite d'idée
Un jour où l'on fera le charbon
Quand descend le soir
Sur le cargo noir
Dans la poussière
Sans trève ni repos
Faut continuer le boulot
La nuit toute entière
Sans même se laver
Faut appareiller
Dès qu'on termine
La nuit comme le jour
On travaille toujours
Dans la Marine
Mais tout cela n'est rien encore
Le plus est de rester
Bien loin de ceux que l'on adore
Sans jamais venir les embrasser
Et lorsqu'à la fin de la campagne
Le bateau rentre enfin au pays
Et qu'on croit revoir sa compagne
Pas moyen car l'on est puni
Quand descent le soir
Dans le cachot noir
Le marin pleure
A vingt ans parfois
Et sans savoir pourquoi
L'on souffre et l'on meurt
Rien qu'pour avoir fait
En venant s'engager
Une méprise
Vous qui m'écoutez
Ne faites donc jamais
Cette bêtise
envoyé par Bernart Bartleby - 1/8/2017 - 13:34
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Nella raccolta “Chansons Maritimes” realizzata dall’etichetta L'Autre Distribution nel 2010.
Raccolta da Michel Lefèvre (?) nel 1988 à Etaples, Pas-de-Calais, da Marie-Antoinette Lamour (detta “Nénette», sposata Lebas, 1926-2007) et da Thérèse Lamour (sposata Roux, classe 1929)
Sull’aria della popolare “Le costaud de la lune”
Testo trovato su Chants populaires français
Dato il riferimento al sous-marin nella seconda strofa, potrebbe datarsi la canzone persino alla Grande Guerra, che già allora furono operative unità sommergibili soprattutto tedesche (Unterseeboot, abbreviato in U-Boot) che fecero gran danno alla marina mercantile e da guerra degli Alleati. La minaccia sottomarina tedesca fu il principale pretesto per l’ingresso degli Stati Uniti nel primo conflitto mondiale.
Più facilmente però – data l’età delle informatrici – la canzone si riferisce alla Seconda Guerra Mondiale.