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Ravensbrück

René Guy Cadou
Langue: français


René Guy Cadou

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Poesia di René Guy Cadou
Poème de René Guy Cadou
Musica, accompagnamento e interpretazione di Jean Lazaris (2016)
Musique, accompagnement et interprétation de Jean Lazaris (2016)

ravensbruck

Ce poème « Ravensbruck » est bien explicite, il raconte la vie des femmes, de leur arrivée jusqu'à leur mort, dans le camp de concentration du même nom, camp réservée aux femmes .

Le poème est constitué de sept strophes de deux vers chacune appelées communément distiques et a une forme fixe. Le nombre de syllabes dans chaque vers est pair donc ce sont des mètres pairs de huit syllabes appelé l'octosyllabe. Au début, on remarque plusieurs enjambements qui ici ne rompent pas trop l'harmonie entre la structure rythmique et la structure grammaticale. Il n'y a pas de rimes particulières, malgré la séparation de ces vers le poème est très lié. . Il existe une opposition de deux champs lexicaux qui se démarque bien dans le texte, celui de la vie comme « soleil, lumière, espoir; ami, fidèles contre celui de la mort « torture, brulé ,couteau, gel , bourreau ».

Dans la première strophe, Cadou campe la situation; l'action se situe dans le camp de Ravensbruck. Les six premiers vers nous révèlent que ce sont des femmes donc des amantes, des mères qui donnent la vie« qui donnaient la lumière au monde » et qui sont aux mains de barbares « on torture,on brule les femmes ». Le Poète ne nomme pas les bourreaux, il emploie le pronom indéfini : on. Peut-être parce qu'il considère que tout le monde est complice de ce crime ou par qu'il ne veut pas mettre en lumière les nazis ou pour les effacer afin de ne voir qu'elles, les femmes.

Les strophes 4,5 et 6 les accompagnent vers la mort « la nuit, le gel...couteau...bourreau » et nous montrent leur courage car elles, malgré la peur, s'accrochent à l'amour « amis fidèles ».
La dernière strophe les montre toujours vivantes après leur mort, la fumée de leurs corps brulés qui monte dans le ciel vers le soleil « elles sont loin dans le soleil »

Ce poème est comme un bouteille à la mer; malgré l'horreur subit dans ces camps barbares, la Vie que les bourreaux nazis ont voulu détruire est au-dessus de tout cette honte, elle ressurgit plus forte, plus éclatante et ces femmes ne sont pas mortes dans les mémoires.

Commentaire de Solveig, d'après "1 poème, 1 image", Le blog poétique des élèves de 1ère S
A Ravensbrück en Allemagne
On torture on brûle les femmes
On leur a coupé les cheveux
Qui donnaient la lumière au monde
On les a couvertes de honte
Mais leur amour vaut ce qu’il veut
La nuit le gel tombe sur elles

La main qui porte son couteau
Elles voient des amis fidèles
Cachés dans les plis du drapeau
Elles voient le bourreau qui veille
A peur soudain de ces regards
Elles sont loin dans le soleil
Et ont espoir en notre espoir.

envoyé par Flavio Poltronieri - 19/6/2017 - 19:46



Langue: italien

Traduzione italiana di Riccardo Venturi
19-6-2017 20:54
Giornata Internazionale del Prigioniero Politico

RAVENSBRÜCK

A Ravensbrück, in Germania
Si torturano e bruciano le donne
Si son tagliati loro i capelli
Che davano luce al mondo
Le si son coperte di vergogna
Ma il loro amore vale ogni cosa,
E su di loro cadon la notte e il gelo.

La mano che reca il coltello,
Vedono amici fedeli, nascosti
Nelle pieghe della bandiera
Vedono il boia che sorveglia,
Di colpo ha paura di quegli sguardi,
Loro sono lontano, nel sole
E sperano nella nostra speranza.

19/6/2017 - 20:54




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