Il était un homme libre qui disait
De tenir debout dans le vent
Comme elle belle la lune quand elle se lève
Rejoindre la rumeur du printemps
Mon poème n'a pas de mots
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau
Je prendrai des bouts de bois entre mes doigts
Je les porterai en flambeau
Je réchaufferai la terre
Et cueillerai les chagrins d'hivers, les oiseaux
Mon poème n'a pas de mots
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sur ta peau
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
Quand l'hiver enneige nos plateaux
Comme elle est raide la corde,
Comme elle est haute
La cime de l'arbre dans le ciel blanc
Si ta douleur est profonde
Quand la nuit tombe
Moi je m'allongerai dedans
Je coucherai sous la terre,
À l’abri de la lumière
Des larmes qui rejoindront la mer
Il était un homme libre qui disait
De tenir debout dans le sang
D’attraper la foi sauvage des sorciers
La rage pour tenir longtemps
Mon poème n'a pas de mot
Il a le son du tonnerre
Et de son éclat sur la pierre
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
Quand l'hiver enneige nos plateaux
De tenir debout dans le vent
Comme elle belle la lune quand elle se lève
Rejoindre la rumeur du printemps
Mon poème n'a pas de mots
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau
Je prendrai des bouts de bois entre mes doigts
Je les porterai en flambeau
Je réchaufferai la terre
Et cueillerai les chagrins d'hivers, les oiseaux
Mon poème n'a pas de mots
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sur ta peau
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
Quand l'hiver enneige nos plateaux
Comme elle est raide la corde,
Comme elle est haute
La cime de l'arbre dans le ciel blanc
Si ta douleur est profonde
Quand la nuit tombe
Moi je m'allongerai dedans
Je coucherai sous la terre,
À l’abri de la lumière
Des larmes qui rejoindront la mer
Il était un homme libre qui disait
De tenir debout dans le sang
D’attraper la foi sauvage des sorciers
La rage pour tenir longtemps
Mon poème n'a pas de mot
Il a le son du tonnerre
Et de son éclat sur la pierre
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
Quand l'hiver enneige nos plateaux
envoyé par Dq82 - 31/5/2017 - 13:23
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Mothers & Tygers
Emily Loizeau: "Ma soeur Manon, qui est journaliste, a rapporté les premières images de la guerre en Syrie. (A lire ici:Voyage en barbarie, par Manon Loizeau) Son reportage m'a retournée, bouleversée, mordue au ventre. Faire une chanson sur ce sujet me paraissait presque impudique, et puis je me suis laissée emporter. J'avais lu beaucoup de résistants, africains ou afro-américains, et notamment des poèmes d'Aimé Césaire et d'Agostinho Neto. Un texte a jailli avec certaines de leurs citations. C'est une chanson sur ces pensées qui vous hantent et ne vous lâchent pas. En écrivant, je me suis rendu compte qu'une mélodie montait naturellement en moi. Je désirais une musique simple et répétitive, une transe silencieuse et calme, une marche scandée par des pince-ments de cordes de piano et le chant du violoncelle."
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