Sono Laika una bianca cagnolina
e vivevo a quattro zampe ed abbaiavo
mi azzuffavo con i gatti e alla mattina
rincorrevo le galline nel pollaio
se vedevo un bel cane per la strada
io provavo un non so che di emozione
perché anche tra noi bestie mal che vada
c'è chi prova un sentimento, una passione
Non potevo lamentarmi del padrone
che con me si comportava umanamente
nella ciotola i miei dì la mia razione
era là sempre abbondante puntualmente
non capivo che intendessero gli umani
allorché io li sentivo sospirare
accidenti questa qui è vita da cani
quando a loro avevo niente da invidiare
Un bel dì all'improvviso fui portata
in un posto tutto lucido e imponente
fui trattata come fossi un'ammalata
ma vi giuro non avevo proprio niente
mi cucirono alla pelle certi cosi
collegati con dei televisori
su cui c'erano programmi ben noiosi
delle onde dei zig-zag, dei bip sonori
Mi scocciava tutta quella roba addosso
lo sapete che la lingua di noi cani
è bau bau e lo dicevo a più non posso
ciao ciao Laika rispondevano gli umani
poi un giorno mi trovai in una gabbia
senza sbarre molto simile ad un razzo
non vi dico quale fosse la mia rabbia
che mi usassero da cane da strapazzo
Non crediate che finisse lì la cosa
me ne fecero ancora delle belle
ad una velocità vertiginosa
mi lanciarono nel cielo fra le stelle
e così me ne morii sola soletta
nella capsula tra spazi siderali
ed allora io capii che gran disdetta
sono gli uomini quei poveri animali
Se un giorno andate a Mosca scoprirete
che mi han fatto su una piazza un monumento
quale onore per un cane penserete
aver tale e tanto riconoscimento
ma sappiate se mi avessero concesso
di esprimere una qualche mia opinione
non avrei mai accettato lo confesso
d'esser cavia all'uomo e alla sua ambizione
Sono gli uomini a volere ad ogni costo
l'avventura la gloria e d il successo
per noi bestie pur di stare al nostro posto
quel che siamo va benissimo lo stesso
e vivevo a quattro zampe ed abbaiavo
mi azzuffavo con i gatti e alla mattina
rincorrevo le galline nel pollaio
se vedevo un bel cane per la strada
io provavo un non so che di emozione
perché anche tra noi bestie mal che vada
c'è chi prova un sentimento, una passione
Non potevo lamentarmi del padrone
che con me si comportava umanamente
nella ciotola i miei dì la mia razione
era là sempre abbondante puntualmente
non capivo che intendessero gli umani
allorché io li sentivo sospirare
accidenti questa qui è vita da cani
quando a loro avevo niente da invidiare
Un bel dì all'improvviso fui portata
in un posto tutto lucido e imponente
fui trattata come fossi un'ammalata
ma vi giuro non avevo proprio niente
mi cucirono alla pelle certi cosi
collegati con dei televisori
su cui c'erano programmi ben noiosi
delle onde dei zig-zag, dei bip sonori
Mi scocciava tutta quella roba addosso
lo sapete che la lingua di noi cani
è bau bau e lo dicevo a più non posso
ciao ciao Laika rispondevano gli umani
poi un giorno mi trovai in una gabbia
senza sbarre molto simile ad un razzo
non vi dico quale fosse la mia rabbia
che mi usassero da cane da strapazzo
Non crediate che finisse lì la cosa
me ne fecero ancora delle belle
ad una velocità vertiginosa
mi lanciarono nel cielo fra le stelle
e così me ne morii sola soletta
nella capsula tra spazi siderali
ed allora io capii che gran disdetta
sono gli uomini quei poveri animali
Se un giorno andate a Mosca scoprirete
che mi han fatto su una piazza un monumento
quale onore per un cane penserete
aver tale e tanto riconoscimento
ma sappiate se mi avessero concesso
di esprimere una qualche mia opinione
non avrei mai accettato lo confesso
d'esser cavia all'uomo e alla sua ambizione
Sono gli uomini a volere ad ogni costo
l'avventura la gloria e d il successo
per noi bestie pur di stare al nostro posto
quel che siamo va benissimo lo stesso
envoyé par dq82 - 27/3/2017 - 12:42
Langue: français
Version française – LE BAL À LAÏKA – Ballade de la balade cosmique de Laïka – 2017
Chanson italienne – La ballata di Laika – Daisy Lumini – 1975
Paroles de Beppe Chierici
Musique de Daisy Lumini
Chanson italienne – La ballata di Laika – Daisy Lumini – 1975
Paroles de Beppe Chierici
Musique de Daisy Lumini
Voici, Lucien l’âne mon ami, une jolie chanson pour une jolie petite chienne martyr, qui fut en 1957, la première personne dans l’espace. Je sais, je sais, il aurait fallu dit le premier être vivant biologique, issu de la Terre… Mais, j’aime mieux Personne, ça rappelle l’Odyssée – du moins en français et puis, elle le mérite bien. Elle a ouvert la voie à l’humanité vers les étoiles et une éventuelle immortalité. Donc, la première personne dans l’espace à taquiner les comètes ; elle y mourut après quelques heures, de surchauffe et de stress ou l’inverse.
Pour cette mission à portée universelle, on l’avait capturée à Moscou où elle vivait peinarde dans la rue et on l’avait formée en vue de cet exploit, dont – comme bien l’on pense – elle se serait volontiers passée.
Je me souviens de cette histoire et de cette jeune chienne à qui finalement, ils donnèrent le nom de Laïka. Un joli nom, je trouve, pour une chienne lancée à la conquête du ciel.
Moi aussi, Lucien l’âne mon ami, je trouve ce nom joli d’autant plus qu’il m’a permis ce titre en forme de calembour qui fleure bon la Russie. Un titre qui à lui seul résume toute l’aventure. Car, comme on le sait, la balalaïka est cet instrument traditionnel de musique russe, une sorte de banjo ou de guitare triangulaire qui dans la Russie profonde, souvent anime le bal.
À propos de bal à Laïka, dit Lucien l’âne en souriant un peu, la pauvre chienne a dû se seriner cet air du Veau d’Or tiré du Faust de Gounod où le chœur répète le « Et Satan conduit le bal » du baryton soliste.
Cela n’est pas dit dans la chanson, susurre Marco Valdo M.I., où c’est Laïka elle-même qui raconte son destin et qui nous dit ce qu’elle en pense. Je voudrais ajouter une précision quant à ma version française où j’ai introduit un dernier petit quatrain, qui ne figurait pas dans la version italienne, un petit final que je te laisse découvrir.
Alors allons le découvrir et saluons Laïka, héroïne malgré soi, puis reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde plein de rivalité, de précipitation et de concurrence, ambitieux, absurde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo MI.I. et Lucien Lane
Pour cette mission à portée universelle, on l’avait capturée à Moscou où elle vivait peinarde dans la rue et on l’avait formée en vue de cet exploit, dont – comme bien l’on pense – elle se serait volontiers passée.
Je me souviens de cette histoire et de cette jeune chienne à qui finalement, ils donnèrent le nom de Laïka. Un joli nom, je trouve, pour une chienne lancée à la conquête du ciel.
Moi aussi, Lucien l’âne mon ami, je trouve ce nom joli d’autant plus qu’il m’a permis ce titre en forme de calembour qui fleure bon la Russie. Un titre qui à lui seul résume toute l’aventure. Car, comme on le sait, la balalaïka est cet instrument traditionnel de musique russe, une sorte de banjo ou de guitare triangulaire qui dans la Russie profonde, souvent anime le bal.
À propos de bal à Laïka, dit Lucien l’âne en souriant un peu, la pauvre chienne a dû se seriner cet air du Veau d’Or tiré du Faust de Gounod où le chœur répète le « Et Satan conduit le bal » du baryton soliste.
Cela n’est pas dit dans la chanson, susurre Marco Valdo M.I., où c’est Laïka elle-même qui raconte son destin et qui nous dit ce qu’elle en pense. Je voudrais ajouter une précision quant à ma version française où j’ai introduit un dernier petit quatrain, qui ne figurait pas dans la version italienne, un petit final que je te laisse découvrir.
Alors allons le découvrir et saluons Laïka, héroïne malgré soi, puis reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde plein de rivalité, de précipitation et de concurrence, ambitieux, absurde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo MI.I. et Lucien Lane
LE BAL À LAÏKA – Ballade de la balade cosmique de Laïka
Je suis Laïka, une petite chienne blanche.
Je vivais à quatre pattes et comme un chien,
Je m’acharnais sur les chats et le matin
Jusque dans le poulailler, je coursais les poules.
Si je voyais un beau chien sur la route,
Je ressentais une soudaine émotion,
Car même, nous les bêtes,
On éprouve du sentiment, de la passion.
Je ne pouvais pas me plaindre vraiment ;
Avec moi, on se comportait humainement.
Ma ration, dans ma gamelle,
Était là toujours abondante et ponctuelle.
Je ne comprenais pas les humains.
Je les entendais soupirer :
Putain, la vie ici, quelle vie de chien,
Alors que moi, je vivais bien.
Un beau jour, on m’a conduite
Dans un endroit blinquant et très imposant.
Je fus traitée comme si j’étais malade,
Mais moi, j’étais plein d’allant.
On me colla sur la peau des machins
Reliés à des écrans incolores
Où passaient des programmes barbants :
des ondes, des zigzags, des bips sonores
Cet attirail sur ma peau m’embêtait ;
Notre langue à nous les chiens,
C’est l’aboi et furieuse, j’aboyais.
« Gentille Laïka ! », répondaient les humains.
Un jour, ils m’ont mise dans une fusée.
Au moment du décollage,
J’étais folle de rage
D’être utilisée comme cobaye.
Je ne suis pas une petite précieuse,
Mais on m’en fit encore de belles :
À une vitesse vertigineuse,
Ils me lancèrent dans le ciel
Mourir toute seule,
Là-bas au loin dans ma capsule.
Alors je compris les dédains abyssaux
Où les hommes tiennent les animaux.
À Moscou, sur une place,
On m’a élevé un monument.
Quel honneur pour un chien sans race
D’être ainsi mis en avant,
Mais si j’avais pu
Exprimer mon opinion,
Je n’aurais jamais voulu
Être le cobaye d’une si folle ambition.
Les hommes veulent à tout prix
L’aventure, le succès et la gloire.
Nous les bêtes, rester à notre place,
Ça nous va très bien aussi.
Si j’avais survécu à cette balade,
J’aurais organisé un bal, une grande fiesta,
J’aurais fait une belle ballade,
Sur un air de balalaïka.
Je suis Laïka, une petite chienne blanche.
Je vivais à quatre pattes et comme un chien,
Je m’acharnais sur les chats et le matin
Jusque dans le poulailler, je coursais les poules.
Si je voyais un beau chien sur la route,
Je ressentais une soudaine émotion,
Car même, nous les bêtes,
On éprouve du sentiment, de la passion.
Je ne pouvais pas me plaindre vraiment ;
Avec moi, on se comportait humainement.
Ma ration, dans ma gamelle,
Était là toujours abondante et ponctuelle.
Je ne comprenais pas les humains.
Je les entendais soupirer :
Putain, la vie ici, quelle vie de chien,
Alors que moi, je vivais bien.
Un beau jour, on m’a conduite
Dans un endroit blinquant et très imposant.
Je fus traitée comme si j’étais malade,
Mais moi, j’étais plein d’allant.
On me colla sur la peau des machins
Reliés à des écrans incolores
Où passaient des programmes barbants :
des ondes, des zigzags, des bips sonores
Cet attirail sur ma peau m’embêtait ;
Notre langue à nous les chiens,
C’est l’aboi et furieuse, j’aboyais.
« Gentille Laïka ! », répondaient les humains.
Un jour, ils m’ont mise dans une fusée.
Au moment du décollage,
J’étais folle de rage
D’être utilisée comme cobaye.
Je ne suis pas une petite précieuse,
Mais on m’en fit encore de belles :
À une vitesse vertigineuse,
Ils me lancèrent dans le ciel
Mourir toute seule,
Là-bas au loin dans ma capsule.
Alors je compris les dédains abyssaux
Où les hommes tiennent les animaux.
À Moscou, sur une place,
On m’a élevé un monument.
Quel honneur pour un chien sans race
D’être ainsi mis en avant,
Mais si j’avais pu
Exprimer mon opinion,
Je n’aurais jamais voulu
Être le cobaye d’une si folle ambition.
Les hommes veulent à tout prix
L’aventure, le succès et la gloire.
Nous les bêtes, rester à notre place,
Ça nous va très bien aussi.
Si j’avais survécu à cette balade,
J’aurais organisé un bal, une grande fiesta,
J’aurais fait une belle ballade,
Sur un air de balalaïka.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/7/2017 - 21:21
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Parole di Beppe Chierici
Musica di Daisy Lumini
Nell’album di Daisy Lumini e Beppe Chierici intitolato “Il paese dei bambini con la testa”, pubblicato da I Dischi Dello Zodiaco
Per la storia di Laika si veda l'omonima canzone dei Mecano