En chantant les servantes s'élancent
Pour rafraîchir la place où l'on tuait
Petites filles en poudre vite agenouillées
Leurs mains aux soupiraux de la fraîcheur
Sont bleues comme une expérience
Un grand matin joyeux
Faites face à leurs mains les morts
Faites face à leurs yeux liquides
C'est la toilette des éphémères
La dernière toilette de la vie
Les pierres descendent disparaissent
Dans l'eau vaste essentielle
La dernière toilette des heures
A peine un souvenir ému
Aux puits taris de la vertu
Aux longues absences encombrantes
Et l'on s'abandonne à la chair très tendre
Aux prestiges de la faiblesse.
Pour rafraîchir la place où l'on tuait
Petites filles en poudre vite agenouillées
Leurs mains aux soupiraux de la fraîcheur
Sont bleues comme une expérience
Un grand matin joyeux
Faites face à leurs mains les morts
Faites face à leurs yeux liquides
C'est la toilette des éphémères
La dernière toilette de la vie
Les pierres descendent disparaissent
Dans l'eau vaste essentielle
La dernière toilette des heures
A peine un souvenir ému
Aux puits taris de la vertu
Aux longues absences encombrantes
Et l'on s'abandonne à la chair très tendre
Aux prestiges de la faiblesse.
envoyé par Bernart Bartleby - 19/1/2017 - 08:42
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Versi di Paul Éluard, dal ciclo “Sur les pentes inférieures” presente nella raccolta “Poésie et Vérité” pubblicata nel 1942.
Musica di Francis Poulenc (1899-1963), grande compositore e pianista francese.
Col titolo “En chantant les servantes s'élancent”, si tratta del secondo movimento della cantata “Figure humaine”, interamente basata su poesie di Éluard presenti nella raccolta citata.
Le rôle des femmes (En chantant, les servantes s'élancent)
Aussi bas que le silence
Patience (Toi ma patiente…)
Première marche - La voix d'un autre (Riant du ciel et des planètes)
Un loup (Le jour m'étonne et la nuit me fait peur)
Un feu sans tache (La menace sous le ciel rouge)
Liberté