Sento le voci
e vedo i colori
ma tu non mi crederai
Vorrei spiegarmi
e farti capire... Ma
qualcuno mi legherà
Facciamo festa
arriva un nuovo male
scherzando lo negherai
E l'anticristo
vestito da dottore
di certo lo curerà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
salpa la nave
trasporta il terrore... Sai
nessuno la fermerà
io riderò... E' tardi ormai
Sembro un profeta
profeta di sventure
di certo mi scanserai
Ma non importa
io li devo fermare
qualcuno mi ascolterà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
l'indifferenza,
nasconde il terrore... Sai
nessuno la fermerà
io riderò
è tardi ormai
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
l'incoscienza
aiuta il terrore... Sai
nessuno si salverà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
crescono i fiori del male
in quel deserto dei no
e vedo i colori
ma tu non mi crederai
Vorrei spiegarmi
e farti capire... Ma
qualcuno mi legherà
Facciamo festa
arriva un nuovo male
scherzando lo negherai
E l'anticristo
vestito da dottore
di certo lo curerà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
salpa la nave
trasporta il terrore... Sai
nessuno la fermerà
io riderò... E' tardi ormai
Sembro un profeta
profeta di sventure
di certo mi scanserai
Ma non importa
io li devo fermare
qualcuno mi ascolterà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
l'indifferenza,
nasconde il terrore... Sai
nessuno la fermerà
io riderò
è tardi ormai
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
l'incoscienza
aiuta il terrore... Sai
nessuno si salverà
Io sono il pazzo che ride
che dice solo bugie
crescono i fiori del male
in quel deserto dei no
envoyé par dq82 - 19/11/2016 - 10:46
Langue: français
Version française – LE FOU QUI RIT – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – Il pazzo che ride – Litfiba – 2000
Chanson italienne – Il pazzo che ride – Litfiba – 2000
Vois-tu, Lucien l’âne mon ami, en faisant la version française de ce « fou qui rit », il m’est venu à l’esprit que Victor Hugo avait écrit – il y a de cela bien longtemps sans doute, un roman gigantesque intitulé : « L’Homme qui rit », dont je n’ai certes pas l’intention de te raconter l’histoire, si la chose t’en dit, il te suffit de trouver le livre et de lire. Lire Hugo n’est certes pas une perte de temps.
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, pourquoi me parles-tu de Hugo et son « Homme qui rit » ?
D’abord, comme je te l’ai signalé, par l’étrange similitude, la curieuse proximité des deux titres. Ensuite, comme tu me connais, simplement pour dire quelque chose, car, comme toi, je cause, je cause, c’est tout ce que sais faire. Cependant, j’ai des raisons plus précises de le faire. Les deux personnages se ressemblent ; tous les deux sont des mutilés de la société, marqués par un destin terrible. Et tous les deux affrontent le malheur avec l’irrésistible envie de vivre.
C’est, en effet, le meilleur et le seul moyen d’y faire face. Il me semble toutefois que tu avais toi aussi, il y a déjà un certain temps, conté l’histoire d’une personne atteinte de ce haut mal. Tu sais bien cette femme qui criait « Hou ! Hou ! » ; moi, j’ai toujours sa détresse au cœur.
Oh, Lucien l’âne mon ami, tu as de la mémoire, une mémoire d’âne antique, une mémoire immémoriale. J’avais bien écrit une chanson à propos de Clara la folle et en effet, elle s’intitulait Hou hou ! » et j’ai fait quelques versions françaises de chansons italiennes parlant de fou, d’enfermement, de folie… Et des chansons sur ce thème, les CCG en recensent plus d’une centaine… On a dû créer un parcours à part, spécialement dédié à ce sujet : Les camps des fous : la guerre des asiles.
J’irai en faire le tour un de ces jours. Maintenant, il nous faut reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde fol, affolant, affolé, foutu et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, pourquoi me parles-tu de Hugo et son « Homme qui rit » ?
D’abord, comme je te l’ai signalé, par l’étrange similitude, la curieuse proximité des deux titres. Ensuite, comme tu me connais, simplement pour dire quelque chose, car, comme toi, je cause, je cause, c’est tout ce que sais faire. Cependant, j’ai des raisons plus précises de le faire. Les deux personnages se ressemblent ; tous les deux sont des mutilés de la société, marqués par un destin terrible. Et tous les deux affrontent le malheur avec l’irrésistible envie de vivre.
C’est, en effet, le meilleur et le seul moyen d’y faire face. Il me semble toutefois que tu avais toi aussi, il y a déjà un certain temps, conté l’histoire d’une personne atteinte de ce haut mal. Tu sais bien cette femme qui criait « Hou ! Hou ! » ; moi, j’ai toujours sa détresse au cœur.
Oh, Lucien l’âne mon ami, tu as de la mémoire, une mémoire d’âne antique, une mémoire immémoriale. J’avais bien écrit une chanson à propos de Clara la folle et en effet, elle s’intitulait Hou hou ! » et j’ai fait quelques versions françaises de chansons italiennes parlant de fou, d’enfermement, de folie… Et des chansons sur ce thème, les CCG en recensent plus d’une centaine… On a dû créer un parcours à part, spécialement dédié à ce sujet : Les camps des fous : la guerre des asiles.
J’irai en faire le tour un de ces jours. Maintenant, il nous faut reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde fol, affolant, affolé, foutu et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE FOU QUI RIT
J’entends les voix
Je vois les couleurs, mais,
Mais tu ne me crois pas
Je voudrais m’expliquer, je voudrais...
Et te faire comprendre… Mais
Quelqu’un me liera.
Nous faisons la fête,
Arrive un nouveau malheur.
En plaisantant tu le nieras
Et l’antéchrist
Vêtu en docteur
Certainement le soignera.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
Le navire appareille,
Il transporte la terreur… Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
J’ai l’air d’un prophète,
Prophète de malchances
Certainement tu m’éviteras
Mais peu importe,
Il faut qu’on les arrête,
Peut-être, quelqu’un m’écoutera.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
L’indifférence
Cache la terreur… Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
L’inconscience,
Cache la terreur…Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
Les fleurs du mal s’en vont
Prospères dans ce désert de non.
J’entends les voix
Je vois les couleurs, mais,
Mais tu ne me crois pas
Je voudrais m’expliquer, je voudrais...
Et te faire comprendre… Mais
Quelqu’un me liera.
Nous faisons la fête,
Arrive un nouveau malheur.
En plaisantant tu le nieras
Et l’antéchrist
Vêtu en docteur
Certainement le soignera.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
Le navire appareille,
Il transporte la terreur… Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
J’ai l’air d’un prophète,
Prophète de malchances
Certainement tu m’éviteras
Mais peu importe,
Il faut qu’on les arrête,
Peut-être, quelqu’un m’écoutera.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
L’indifférence
Cache la terreur… Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
L’inconscience,
Cache la terreur…Pourtant,
Personne ne l’arrête.
Je rirai… Il est tard maintenant.
Je suis le fou qui rit
Qui dit seulement des menteries.
Les fleurs du mal s’en vont
Prospères dans ce désert de non.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 22/11/2016 - 22:22
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