Comprar, cosas que no valen pa ná
Comprar, para olvidarlas en el desván
Comprar, es un placer excepcional
Comprar, como me gusta despilfarrar
Todo el dia currando como un cabrón hasta las 10
por un salario de mierda que no me llega a fin de mes
pero la tele me dice que tengo que consumir
acepto con sumo gusto yo me dejo persuadir
Pagar, el colegio del chaval
Pagar, la puta luz, el agua y el gas
Pagar, la residencia de mamà
Pagar, mi vida consiste en aforar
Pago la letra del coche, pago la cuota de comunidad
Pago la puta hipoteca, pago la cuenta que debo en el bar
Pago la letra del video, pago la letra del televisor
Pago el seguro del coche, pago la letra del ordenador
Puto dinero, puto dinero
la sociedad de consumo me ha convertido en su servidor
Puto dinero, puto dinero
Siempre con el agua, al cuello, ésta es la vida de un
consumidor
ESCLAVO DE LA PUTA PUBLICIDAD
ESCLAVO SOY
ESCLAVO LA SOCIEDAD DEL BIENESTAR NO ES PARA TODOS POR IGUAL
Aquí termina la historia de este humilde trabajador
que ha sido utilizado y ni siquiera se ha enterao
Quién saca la tajada quién maneja este tinglao
los que están por arriba los que parten el bacalao
Comprar, para olvidarlas en el desván
Comprar, es un placer excepcional
Comprar, como me gusta despilfarrar
Todo el dia currando como un cabrón hasta las 10
por un salario de mierda que no me llega a fin de mes
pero la tele me dice que tengo que consumir
acepto con sumo gusto yo me dejo persuadir
Pagar, el colegio del chaval
Pagar, la puta luz, el agua y el gas
Pagar, la residencia de mamà
Pagar, mi vida consiste en aforar
Pago la letra del coche, pago la cuota de comunidad
Pago la puta hipoteca, pago la cuenta que debo en el bar
Pago la letra del video, pago la letra del televisor
Pago el seguro del coche, pago la letra del ordenador
Puto dinero, puto dinero
la sociedad de consumo me ha convertido en su servidor
Puto dinero, puto dinero
Siempre con el agua, al cuello, ésta es la vida de un
consumidor
ESCLAVO DE LA PUTA PUBLICIDAD
ESCLAVO SOY
ESCLAVO LA SOCIEDAD DEL BIENESTAR NO ES PARA TODOS POR IGUAL
Aquí termina la historia de este humilde trabajador
que ha sido utilizado y ni siquiera se ha enterao
Quién saca la tajada quién maneja este tinglao
los que están por arriba los que parten el bacalao
inviata da VALENTINA - 30/1/2007 - 18:40
Lingua: Italiano
Versione italiana fornita da Valentina, che ri-ringraziamo (con una "comunicazione di servizio": cara Valentina, se ti ricapitasse di inserire nuovamente canzoni degli Ska-P ti preghiamo di utilizzare il nominativo -scritto in minuscolo!- già presente nella lista degli autori, e di non inserire il nome del gruppo scritto in tutte maiuscole. Altrimenti si crea un doppione! Grazie! :-P)
Comprare cose che non valgono a niente
Comprare, per dimentiticarle in soffitta
Comprare, è un piacere eccezionale
Comprare, come mi piace sperperare
Tutto il giorno lavorando come un deficiente fino alle 10
Per un salario di merda che non mi arriva neanche a fine mese
Ma la televisione mi dice che devo consumare
Accetto “con molto piacere”, io mi lascio persuadere
Pagare la scuola del ragazzo
Pagare la cazzo di luce, l’acqua e il gas
Pagare l’ospizio per mamma
Pagare, la mia vita consiste ????????
Pago la rata della macchina
Pago la quota della comunità
Pago la cazzo d’ipoteca
Pago il conto che devo al bar
Pago la rata del video
Pago la rata del televisore
Pago l’assicurazione della macchina
Pago la rata del pc
Cazzo di denaro, cazzo di denaro
la società consumista mi ha convertito in suo servitore
Cazzo di denaro, cazzo di denaro
Sempre con l’acqua al collo
Questa è la vita di un consumatore.
SCHIAVO DELLA CAZZO DI PUBBLICITA’
SCHIAVO SONO
SCHIAVO, LA SOCIETA’ DEL BENESSERE
NON E' UGUALE PER TUTTI
Qui finisce la storia di un umile lavoratore
Che è stato utilizzato e non se ne è neanche accorto
Chi prende la fetta, chi gestisce questo imbroglio?
Quelli che stanno “al di sopra”, quelli che si spartiscono il goduto
Comprare, per dimentiticarle in soffitta
Comprare, è un piacere eccezionale
Comprare, come mi piace sperperare
Tutto il giorno lavorando come un deficiente fino alle 10
Per un salario di merda che non mi arriva neanche a fine mese
Ma la televisione mi dice che devo consumare
Accetto “con molto piacere”, io mi lascio persuadere
Pagare la scuola del ragazzo
Pagare la cazzo di luce, l’acqua e il gas
Pagare l’ospizio per mamma
Pagare, la mia vita consiste ????????
Pago la rata della macchina
Pago la quota della comunità
Pago la cazzo d’ipoteca
Pago il conto che devo al bar
Pago la rata del video
Pago la rata del televisore
Pago l’assicurazione della macchina
Pago la rata del pc
Cazzo di denaro, cazzo di denaro
la società consumista mi ha convertito in suo servitore
Cazzo di denaro, cazzo di denaro
Sempre con l’acqua al collo
Questa è la vita di un consumatore.
SCHIAVO DELLA CAZZO DI PUBBLICITA’
SCHIAVO SONO
SCHIAVO, LA SOCIETA’ DEL BENESSERE
NON E' UGUALE PER TUTTI
Qui finisce la storia di un umile lavoratore
Che è stato utilizzato e non se ne è neanche accorto
Chi prende la fetta, chi gestisce questo imbroglio?
Quelli che stanno “al di sopra”, quelli che si spartiscono il goduto
inviata da VALENTINA - 30/1/2007 - 18:41
Lingua: Francese
Version française – LE GOÛT DE CONSOMMER – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson espagnole - Consumo gusto – Ska-P – 2002
Chanson espagnole - Consumo gusto – Ska-P – 2002
Ah, Lucien l'âne mon ami, autour de nous, comme dit la chaisière, les hommes, ils ne pensent qu'à ça…
Certes, ce sont des obsédés, mais foi d'âne, il n'y a pas que ça dans la vie… Le tout évidemment, c'est de savoir ce que c'est que ce ça… Le célèbre docteur Freud le disait bien : le ça, ça compte.
Précisément, Lucien l'âne mon ami, tu as mis le doigt sur le point central de cette histoire : ça compte et ça n’arrête pas de compter. Au centre du monde, tirant toutes les ficelles, il y a le comptable. C'est comme ça dans cette société. Je veux parler de cette société malade du pognon et de la consommation. Une société qui mène l'espèce tout droit à sa propre destruction.
C'est toujours comme ça, disait le hérisson. C'est toujours comme ça dans cette Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres depuis tant et tant de temps.
La société de consommation est là depuis des dizaines d'années et elle se maintient , elle croît même malgré les ravages que manifestement elle crée – à titre d'exemple, mon ami Lucien l'âne, voici un indice en quelque sorte : il suffit de regarder le ciel au-dessus de la ville et de voir toutes ces traînées blanches qui s'entrecroisent… Ce sont les avions. Et dans les avions, il y a les gens, des millions de gens pris par ce délire collectif de la vitesse, de la consommation… Et ces avions ne font pas que tracer des lignes dans le ciel – ce qui est déjà une infection, mais en outre, ils font du bruit et ils bouffent des tonnes et des tonnes de carburant et d'oxygène… Je dirais surtout d'oxygène. Sans compter les crasses qu'ils balancent dans l'air. Et ce n'est là qu'un début ; faut voir comme ils sont fiers de vanter les millions de pékins qui se pressent dans les aéroports et la plupart pour des futilités. Et ils font tout, rigoureusement tout ce qu'ils peuvent pour accroître encore cette surpopulation aérienne. Tout ça, c'est riches (Les mêmes que décrit Kästner dans Wintersport – c'était en 1929) – candidats et imitations de riches… On peut résumer la chose par « Je dépense, donc je suis », comme on le lisait sur une affiche de 1968.
Je me demande, dit Lucien l'âne en riant, je me demande quand l'intelligence viendra aux hommes ; j'entends homme, au sens générique ; car ici, comme dans d'autres domaines, les femmes ne sont pas en reste. Bref, les hommes sont d'un infantilisme tellement insondable. Certains arrivent à surmonter cette addiction ; mais actuellement, c'est une petite minorité et globalement, l’humanité est atteinte de ce goût de la consommation (« Consumo gusto », précisément) qui la mène à sa perte. Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, reprenons notre tâche et tissons le suaire de ce vieux monde perclus d'avidité, rongé d'envies, infecté par ses consommations, malade du développement et de la croissance et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Certes, ce sont des obsédés, mais foi d'âne, il n'y a pas que ça dans la vie… Le tout évidemment, c'est de savoir ce que c'est que ce ça… Le célèbre docteur Freud le disait bien : le ça, ça compte.
Précisément, Lucien l'âne mon ami, tu as mis le doigt sur le point central de cette histoire : ça compte et ça n’arrête pas de compter. Au centre du monde, tirant toutes les ficelles, il y a le comptable. C'est comme ça dans cette société. Je veux parler de cette société malade du pognon et de la consommation. Une société qui mène l'espèce tout droit à sa propre destruction.
C'est toujours comme ça, disait le hérisson. C'est toujours comme ça dans cette Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres depuis tant et tant de temps.
La société de consommation est là depuis des dizaines d'années et elle se maintient , elle croît même malgré les ravages que manifestement elle crée – à titre d'exemple, mon ami Lucien l'âne, voici un indice en quelque sorte : il suffit de regarder le ciel au-dessus de la ville et de voir toutes ces traînées blanches qui s'entrecroisent… Ce sont les avions. Et dans les avions, il y a les gens, des millions de gens pris par ce délire collectif de la vitesse, de la consommation… Et ces avions ne font pas que tracer des lignes dans le ciel – ce qui est déjà une infection, mais en outre, ils font du bruit et ils bouffent des tonnes et des tonnes de carburant et d'oxygène… Je dirais surtout d'oxygène. Sans compter les crasses qu'ils balancent dans l'air. Et ce n'est là qu'un début ; faut voir comme ils sont fiers de vanter les millions de pékins qui se pressent dans les aéroports et la plupart pour des futilités. Et ils font tout, rigoureusement tout ce qu'ils peuvent pour accroître encore cette surpopulation aérienne. Tout ça, c'est riches (Les mêmes que décrit Kästner dans Wintersport – c'était en 1929) – candidats et imitations de riches… On peut résumer la chose par « Je dépense, donc je suis », comme on le lisait sur une affiche de 1968.
Je me demande, dit Lucien l'âne en riant, je me demande quand l'intelligence viendra aux hommes ; j'entends homme, au sens générique ; car ici, comme dans d'autres domaines, les femmes ne sont pas en reste. Bref, les hommes sont d'un infantilisme tellement insondable. Certains arrivent à surmonter cette addiction ; mais actuellement, c'est une petite minorité et globalement, l’humanité est atteinte de ce goût de la consommation (« Consumo gusto », précisément) qui la mène à sa perte. Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, reprenons notre tâche et tissons le suaire de ce vieux monde perclus d'avidité, rongé d'envies, infecté par ses consommations, malade du développement et de la croissance et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE GOÛT DE CONSOMMER
Acheter des choses qui ne valent rien
Acheter pour les oublier au grenier
Acheter est un plaisir divin
Acheter, car on aime gaspiller
Toute la journée à bosser comme un con jusqu'au soir
Pour un salaire de merde qui vient toujours en retard
La télé dit de consommer
On accepte avec plaisir, on se laisse persuader
Payer, le collège de l'enfant
Payer, le gaz, l'eau et l'électricité
Payer, la résidence de maman
Payer, la vie consiste à dépenser
On paye la facture de la voiture, on paye les impôts
On paye la putain d'hypothèque, on paye son compte au bistrot
On paye la facture du vidéo, on paye la facture du téléviseur
On paye l'assurance de la voiture, on paye la facture de l'ordinateur
Putain de pognon, putain d'argent
La société de consommation fait de nous ses serviteurs
Putain de pognon, putain d'argent
Toujours le couteau sur la gorge, c'est la vie du consommateur
ESCLAVE DE LA PUBLICITÉ
ON EST ESCLAVE
ESCLAVE DE LA SOCIÉTÉ
LE BIEN-ÊTRE N'EST PAS POUR TOUT LE MONDE
C'est l'histoire des travailleurs humbles
Qu'on a utilisés et ne l'ont même pas vu
Qui tire profit, qui tire les ficelles ?
Ceux qui sont « en haut », ceux qui prennent notre dû.
Acheter des choses qui ne valent rien
Acheter pour les oublier au grenier
Acheter est un plaisir divin
Acheter, car on aime gaspiller
Toute la journée à bosser comme un con jusqu'au soir
Pour un salaire de merde qui vient toujours en retard
La télé dit de consommer
On accepte avec plaisir, on se laisse persuader
Payer, le collège de l'enfant
Payer, le gaz, l'eau et l'électricité
Payer, la résidence de maman
Payer, la vie consiste à dépenser
On paye la facture de la voiture, on paye les impôts
On paye la putain d'hypothèque, on paye son compte au bistrot
On paye la facture du vidéo, on paye la facture du téléviseur
On paye l'assurance de la voiture, on paye la facture de l'ordinateur
Putain de pognon, putain d'argent
La société de consommation fait de nous ses serviteurs
Putain de pognon, putain d'argent
Toujours le couteau sur la gorge, c'est la vie du consommateur
ESCLAVE DE LA PUBLICITÉ
ON EST ESCLAVE
ESCLAVE DE LA SOCIÉTÉ
LE BIEN-ÊTRE N'EST PAS POUR TOUT LE MONDE
C'est l'histoire des travailleurs humbles
Qu'on a utilisés et ne l'ont même pas vu
Qui tire profit, qui tire les ficelles ?
Ceux qui sont « en haut », ceux qui prennent notre dû.
inviata da Marco Valdo M.I. - 7/12/2014 - 22:20
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dall'Album "Que corra la voz" (2002)
(n.b.: l’espressione “con sumo gusto” si può tradurre in italiano con la frase: “con grande piacere!”. Da qui il gioco di parole con il sostantivo “consumo”che ha lo stesso significato nella nostra lingua)