Die Zeit ist viel zu groß, so groß ist sie.
Sie wächst zu rasch. Es wird ihr schlecht bekommen.
Man nimmt ihr täglich Maß und denkt beklommen:
So groß wie heute war die Zeit noch nie.
Sie wuchs. Sie wächst. Schon geht sie aus den Fugen.
Was tut der Mensch dagegen? Er ist gut.
Rings in den Wasserköpfen steigt die Flut.
Und Ebbe wird es im Gehirn der Klugen.
Der Optimistfink schlägt im Blätterwald.
Die guten Leute, die ihm Futter gaben,
sind glücklich, daß sie einen Vogel haben.
Der Zukunft werden sacht die Füße kalt.
Wer warnen will, den straft man mit Verachtung.
Die Dummheit wurde zur Epidemie.
So groß wie heute war die Zeit noch nie.
Ein Volk versinkt in geistiger Umnachtung.
Sie wächst zu rasch. Es wird ihr schlecht bekommen.
Man nimmt ihr täglich Maß und denkt beklommen:
So groß wie heute war die Zeit noch nie.
Sie wuchs. Sie wächst. Schon geht sie aus den Fugen.
Was tut der Mensch dagegen? Er ist gut.
Rings in den Wasserköpfen steigt die Flut.
Und Ebbe wird es im Gehirn der Klugen.
Der Optimistfink schlägt im Blätterwald.
Die guten Leute, die ihm Futter gaben,
sind glücklich, daß sie einen Vogel haben.
Der Zukunft werden sacht die Füße kalt.
Wer warnen will, den straft man mit Verachtung.
Die Dummheit wurde zur Epidemie.
So groß wie heute war die Zeit noch nie.
Ein Volk versinkt in geistiger Umnachtung.
inviata da Bernart Bartleby - 5/9/2016 - 09:13
Lingua: Francese
Traduzione francese dal blog Hurra! Wir leben noch
DES GRANDS MOMENTS (OU DANS LES GRANDS TEMPS)
Le temps est beaucoup trop grand, trop grand est-il.
Il grandit trop vite. Mal lui en aura pris.
On en prend toujours les mesures et se dit avec inquiétude:
Le temps n’était jamais aussi grand comme aujourd’hui.
Il grandissait. Il grandit. Et voilà, il déraille.
Que ce-que fait l’homme pour y remédier? Il est bon.
Tout autour, la marrée monte dans les caboches à l’eau.
C’est la marrée basse dans le cerveau des avisés.
Le pinson optimiste batte ses ailes dans la forêt des feuilles.
Les bons gens qui lui nourrissaient
Sont heureux d’avoir un oiseau au plafond.
Le futur commence légèrement à se dégonfler.
Celui qui ne veut que les mettre en garde se fait traiter par le mépris.
La bêtise devenait l’épidémie.
Le temps n’était jamais aussi grand comme aujourd’hui.
Un peuple sombre dans l’aliénation mentale.
Le temps est beaucoup trop grand, trop grand est-il.
Il grandit trop vite. Mal lui en aura pris.
On en prend toujours les mesures et se dit avec inquiétude:
Le temps n’était jamais aussi grand comme aujourd’hui.
Il grandissait. Il grandit. Et voilà, il déraille.
Que ce-que fait l’homme pour y remédier? Il est bon.
Tout autour, la marrée monte dans les caboches à l’eau.
C’est la marrée basse dans le cerveau des avisés.
Le pinson optimiste batte ses ailes dans la forêt des feuilles.
Les bons gens qui lui nourrissaient
Sont heureux d’avoir un oiseau au plafond.
Le futur commence légèrement à se dégonfler.
Celui qui ne veut que les mettre en garde se fait traiter par le mépris.
La bêtise devenait l’épidémie.
Le temps n’était jamais aussi grand comme aujourd’hui.
Un peuple sombre dans l’aliénation mentale.
inviata da Bernart Bartleby - 5/9/2016 - 09:13
Lingua: Francese
Version française – GROS TEMPS – Marco Valdo M.I. – 2019
Chanson allemande – Große Zeiten – Erich Kästner – 1931
La musique est de Will Elfes (1924-1971), un sculpteur et musicien allemand. Dans son album de 1970, « Will Elfes Singt Kästner ».
Chanson allemande – Große Zeiten – Erich Kästner – 1931
La musique est de Will Elfes (1924-1971), un sculpteur et musicien allemand. Dans son album de 1970, « Will Elfes Singt Kästner ».
Dialogue Maïeutique
Mais enfin, Marco Valdo M.I., que fais-tu ? Il existe déjà une traduction française de cette chanson. Pourquoi en fais-tu une nouvelle ?
J’ai toujours dit, Lucien l’âne mon ami, que je ne fais pas de traduction ; j’établis une version française à mon intention et je la mets à la disposition de qui veut la lire, à qui il plaît de la lire. Et puis, vaut mieux une version de plus ; ça enrichit tout le monde. Et surtout, ne me demande pas mon avis sur les traductions faites par d’autres ; ce serait déloyal.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, détends-toi. Je n’ai d’ailleurs rien dit de cette traduction, si ce n’est qu’elle existe. Et j’avais sous-entendu, il est vrai qu’il existe tant d’autres chansons et même, si le cœur t’en dit, des pièces de théâtre. Tu pourrais, par exemple, donner une version française de Shakespeare, d’une pièce, d’une autre, du Songe d’une Nuit d’Été ou du Roi Jean ou d’autres auteurs. Que sais-je ?
De cela non plus, je ne dirai rien, Lucien l’âne mon ami et tu sais pourquoi. Ça nous emmènerait trop loin. Lors, j’ai voulu faire une version française de ce « Grosse Zeiten » de Kästner, car j’aime beaucoup Erich Kästner – j’ai mis à ma sauce en français bon nombre de ses chansons et je voulais savoir ce qu’il disait exactement dans ce texte. Maintenant, je sais.
Alors, je t’en prie, Marco Valdo M.I. mon ami, dis-moi tout.
Hum, Lucien l’âne mon ami, tout, ce ne sera pas possible, mais certaines choses utiles, oui. D’abord, entame Marco Valdo M.I., je commencerai par le titre. Il comporte deux mots. Sur le mot temps, il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est qu’il est terriblement ambigu et polysémique et qu’il faut le prendre ici au sens figuré, généralement utilisé pour décrire la situation ; c’est de la météorologie appliquée au temps social ou politique. Et ce temps (ou ces temps, peu importe) est « gross », ce qui peut vouloir dire grand et gros ou les deux en même temps ; on peut donc également alterner la qualification. Ici, il me faut revenir à la météorologie marine, car, du moins, à mon sens, il faut comprendre « gros temps », c’est-à-dire un temps annonciateur de tempête ou tout bonnement, un temps de tempête. J’aime à faire remarquer qu’Erich Kästner écrit cette chanson en 1931, moment où la houle devient de plus en plus forte et que la très grosse tempête s’annonce. C’est l’année également où il publie son roman vers l’abîme, qui fut massacré par la critique et les « bonnes gens » de son temps. Et c’est de ce « gros temps » déjà là qu’il parle – sans doute en vain. Tout comme aujourd’hui, dans les pays qui foncent vers l’abîme, celui qui a le malheur d’y faire allusion est mal reçu. Quant à l’état général du monde, je suis assez persuadé que cette expression de « Grosse Zeiten » s’y applique sans conteste. Mais en l’occurrence, Erich Kästner avait quand même pris soin de poser lui-même la question du pays : Kennst du das Land, wo die Kanonen blühn? – Connais-tu le pays où les canons fleurissent ?, où il disait :
« Connais-tu ce pays ? Il pourrait être heureux.
Peut-il être heureux et rendre heureux ?
Là-bas, il y a des champs, le charbon, l’acier et la pierre,
L’ardeur, la force et d’autres belles choses.
Là-bas, de temps en temps, il y a même l’esprit et la bonté
Et un véritable héroïsme. Mais pas chez beaucoup. »
Oui, mais la chanson, dit Lucien l’âne, elle parle de ça, elle aussi ?
Évidemment, Lucien l’âne mon ami, elle est annonciatrice du « gros temps » et de l’éventuel naufrage du navire, mais elle transcende, comme le fait souvent le texte poétique, les événements précis auxquels elle allude. Tiens, « La Tempête », n’était-ce pas aussi une pièce de cet écrivain dont tu parlais tout à l’heure, celui dont, au temps de Montaigne, de Bruno ou de Campanella, on jouait les pièces à Londres et qui signait William Shakespeare ? Pour en revenir à la chanson d’Erich Kästner, si elle annonce le gros temps, elle raconte que la plupart des gens (les hydrocéphales, les têtes pleines d’eau) ne s’en rendent même pas compte et suivent le mouvement du flux, ils se laissent littéralement porter par la vague. Quant à ceux qui s’en inquiètent, ils se replient et se préparent au pire. Par ailleurs, la vie continue, on nourrit le passereau dans le bosquet du bois voisin ; on vogue dans la béatitude du quotidien. Après nous, les mouches.
Oh, dit Lucien l’âne, sans vouloir t’offusquer, on dirait une sorte d’instantané de la situation contemporaine.
C’est bien ça, Lucien l’âne mon ami. Finalement, comme aujourd’hui, les Cassandre (par exemple Kästner lui-même, mais aussi, Erika Mann, Erich Mühsam, Carl von Ossietsky, Kurt Tucholsky, Bertolt Brecht, Ernst Töller, etc.) sont moquées et le peuple sombre dans la folie. Je dis comme aujourd’hui en pensant à quelques pays. Lesquels ? Presque tous, car c’est une épidémie.
J’avais toujours soupçonné Erich Kästner d’être un peu prophétique, tout à fait poétique et trop intelligent pour ne pas sentir ce qui se préparait. Mais comme Cassandre, on ne l’a pas trop cru et vite, on l’a fait taire dans un énorme bûcher berlinois auquel il assista, incognito (heureusement !), perdu dans la foule des S.A. qui délirait sur la place. Mais définitivement, une voix peut-elle arrêter l’avalanche ? Cependant, je rejoins ton regard, elle doit crier, l’oiseau doit continuer à chanter.
Alors, conclut Lucien l’âne, continuons. Tissons le linceul de ce vieux monde sot, insensé, inconscient et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Mais enfin, Marco Valdo M.I., que fais-tu ? Il existe déjà une traduction française de cette chanson. Pourquoi en fais-tu une nouvelle ?
J’ai toujours dit, Lucien l’âne mon ami, que je ne fais pas de traduction ; j’établis une version française à mon intention et je la mets à la disposition de qui veut la lire, à qui il plaît de la lire. Et puis, vaut mieux une version de plus ; ça enrichit tout le monde. Et surtout, ne me demande pas mon avis sur les traductions faites par d’autres ; ce serait déloyal.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, détends-toi. Je n’ai d’ailleurs rien dit de cette traduction, si ce n’est qu’elle existe. Et j’avais sous-entendu, il est vrai qu’il existe tant d’autres chansons et même, si le cœur t’en dit, des pièces de théâtre. Tu pourrais, par exemple, donner une version française de Shakespeare, d’une pièce, d’une autre, du Songe d’une Nuit d’Été ou du Roi Jean ou d’autres auteurs. Que sais-je ?
De cela non plus, je ne dirai rien, Lucien l’âne mon ami et tu sais pourquoi. Ça nous emmènerait trop loin. Lors, j’ai voulu faire une version française de ce « Grosse Zeiten » de Kästner, car j’aime beaucoup Erich Kästner – j’ai mis à ma sauce en français bon nombre de ses chansons et je voulais savoir ce qu’il disait exactement dans ce texte. Maintenant, je sais.
Alors, je t’en prie, Marco Valdo M.I. mon ami, dis-moi tout.
Hum, Lucien l’âne mon ami, tout, ce ne sera pas possible, mais certaines choses utiles, oui. D’abord, entame Marco Valdo M.I., je commencerai par le titre. Il comporte deux mots. Sur le mot temps, il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est qu’il est terriblement ambigu et polysémique et qu’il faut le prendre ici au sens figuré, généralement utilisé pour décrire la situation ; c’est de la météorologie appliquée au temps social ou politique. Et ce temps (ou ces temps, peu importe) est « gross », ce qui peut vouloir dire grand et gros ou les deux en même temps ; on peut donc également alterner la qualification. Ici, il me faut revenir à la météorologie marine, car, du moins, à mon sens, il faut comprendre « gros temps », c’est-à-dire un temps annonciateur de tempête ou tout bonnement, un temps de tempête. J’aime à faire remarquer qu’Erich Kästner écrit cette chanson en 1931, moment où la houle devient de plus en plus forte et que la très grosse tempête s’annonce. C’est l’année également où il publie son roman vers l’abîme, qui fut massacré par la critique et les « bonnes gens » de son temps. Et c’est de ce « gros temps » déjà là qu’il parle – sans doute en vain. Tout comme aujourd’hui, dans les pays qui foncent vers l’abîme, celui qui a le malheur d’y faire allusion est mal reçu. Quant à l’état général du monde, je suis assez persuadé que cette expression de « Grosse Zeiten » s’y applique sans conteste. Mais en l’occurrence, Erich Kästner avait quand même pris soin de poser lui-même la question du pays : Kennst du das Land, wo die Kanonen blühn? – Connais-tu le pays où les canons fleurissent ?, où il disait :
« Connais-tu ce pays ? Il pourrait être heureux.
Peut-il être heureux et rendre heureux ?
Là-bas, il y a des champs, le charbon, l’acier et la pierre,
L’ardeur, la force et d’autres belles choses.
Là-bas, de temps en temps, il y a même l’esprit et la bonté
Et un véritable héroïsme. Mais pas chez beaucoup. »
Oui, mais la chanson, dit Lucien l’âne, elle parle de ça, elle aussi ?
Évidemment, Lucien l’âne mon ami, elle est annonciatrice du « gros temps » et de l’éventuel naufrage du navire, mais elle transcende, comme le fait souvent le texte poétique, les événements précis auxquels elle allude. Tiens, « La Tempête », n’était-ce pas aussi une pièce de cet écrivain dont tu parlais tout à l’heure, celui dont, au temps de Montaigne, de Bruno ou de Campanella, on jouait les pièces à Londres et qui signait William Shakespeare ? Pour en revenir à la chanson d’Erich Kästner, si elle annonce le gros temps, elle raconte que la plupart des gens (les hydrocéphales, les têtes pleines d’eau) ne s’en rendent même pas compte et suivent le mouvement du flux, ils se laissent littéralement porter par la vague. Quant à ceux qui s’en inquiètent, ils se replient et se préparent au pire. Par ailleurs, la vie continue, on nourrit le passereau dans le bosquet du bois voisin ; on vogue dans la béatitude du quotidien. Après nous, les mouches.
Dans la forêt, s’ébat le gai passereau.
Les bonnes gens qui le nourrissent,
Sont heureux d’avoir un oiseau.
Les pieds du futur doucement se refroidissent.
Les bonnes gens qui le nourrissent,
Sont heureux d’avoir un oiseau.
Les pieds du futur doucement se refroidissent.
Oh, dit Lucien l’âne, sans vouloir t’offusquer, on dirait une sorte d’instantané de la situation contemporaine.
C’est bien ça, Lucien l’âne mon ami. Finalement, comme aujourd’hui, les Cassandre (par exemple Kästner lui-même, mais aussi, Erika Mann, Erich Mühsam, Carl von Ossietsky, Kurt Tucholsky, Bertolt Brecht, Ernst Töller, etc.) sont moquées et le peuple sombre dans la folie. Je dis comme aujourd’hui en pensant à quelques pays. Lesquels ? Presque tous, car c’est une épidémie.
Les Cassandre sont traitées par le mépris.
La sottise tourne à l’épidémie.
Le temps n’a jamais été aussi gros qu’aujourd’hui.
Un peuple sombre dans la folie.
La sottise tourne à l’épidémie.
Le temps n’a jamais été aussi gros qu’aujourd’hui.
Un peuple sombre dans la folie.
J’avais toujours soupçonné Erich Kästner d’être un peu prophétique, tout à fait poétique et trop intelligent pour ne pas sentir ce qui se préparait. Mais comme Cassandre, on ne l’a pas trop cru et vite, on l’a fait taire dans un énorme bûcher berlinois auquel il assista, incognito (heureusement !), perdu dans la foule des S.A. qui délirait sur la place. Mais définitivement, une voix peut-elle arrêter l’avalanche ? Cependant, je rejoins ton regard, elle doit crier, l’oiseau doit continuer à chanter.
Alors, conclut Lucien l’âne, continuons. Tissons le linceul de ce vieux monde sot, insensé, inconscient et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
GROS TEMPS
Le temps est si gros, beaucoup trop grand.
Il grandit trop vite. Ça le pourrit.
On le mesure chaque jour et on se dit anxieusement :
Le temps n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui.
Il grossit. Il grandit. Bientôt, il fait faux bond.
Que fait l’homme là-contre ? Il est bon.
Chez les hydrocéphales, monte par vagues le flux.
Dans le cerveau des gens sensés, c’est le reflux.
Dans la forêt, s’ébat le gai passereau.
Les bonnes gens qui le nourrissent,
Sont heureux d’avoir un oiseau.
Les pieds du futur doucement se refroidissent.
Les Cassandre sont traitées par le mépris.
La sottise tourne à l’épidémie.
Le temps n’a jamais été aussi gros qu’aujourd’hui.
Un peuple sombre dans la folie.
Le temps est si gros, beaucoup trop grand.
Il grandit trop vite. Ça le pourrit.
On le mesure chaque jour et on se dit anxieusement :
Le temps n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui.
Il grossit. Il grandit. Bientôt, il fait faux bond.
Que fait l’homme là-contre ? Il est bon.
Chez les hydrocéphales, monte par vagues le flux.
Dans le cerveau des gens sensés, c’est le reflux.
Dans la forêt, s’ébat le gai passereau.
Les bonnes gens qui le nourrissent,
Sont heureux d’avoir un oiseau.
Les pieds du futur doucement se refroidissent.
Les Cassandre sont traitées par le mépris.
La sottise tourne à l’épidémie.
Le temps n’a jamais été aussi gros qu’aujourd’hui.
Un peuple sombre dans la folie.
inviata da Marco Valdo M.I. - 3/1/2019 - 21:27
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Versi di Erich Kästner. Ignoro in quale raccolta furono originariamente pubblicati. Gli scritti di Kästner vennero tutti bruciati dai nazisti nel 1933.
Trovo la poesia illustrata da Paul Flora in un volumetto edito nel 1959.
La musica è di Will Elfes (1924-1971), scultore e musicista tedesco. Nel suo album “Will Elfes Singt Kästner” del 1970.
Prima della sua prematura scomparsa Will Elfes ha messo in musica molte poesie di grandi autori, come François Villon, Christian Morgenstern, Bertolt Brecht, Kurt Tucholsky, Erich Kästner, Joachim Ringelnatz, H. C. Artmann.
Come scultore Will Elfes è stato anche autore di importanti opere, come quelle esposte nell’ex campo di sterminio di Dachau: