On se connaissait peu, je le croisais parfois
Dans un bar parisien, à deux pas de chez moi
Nous buvions quelques verres jusque tard dans la nuit
Etait-ce le chemin pour devenir amis ?
Il m’expliquait sa terre, son peuple, son pays
J’écoutais en silence, attendri
Me parlait d’Ajaccio, de Calvi, de Bastia
Des corrompus notoires, des élus, des maffias
Et des encagoulés réunis au fond des bois
Pour défier la justice et ce putain d’Etat
Moi qui ai toujours aimé tous les Robin des bois
Les peuples insoumis, j’aimais ça…
S’est fait butter un soir aux abords du maquis
S’est fait flinguer, pourquoi ? et par quel ennemi ?
Avait-il tué d’abord pour être tué aussi ?
Etait-il un rebelle, était-il un bandit ?
Tu me manques ce soir et je parle de toi
A ta douce compagne qui pleure près de moi
Les mots qu’elle ne dit pas c’est la loi de l’Omertà
De ce pays que j’aime quand il vit libre, épanoui
Loin du bruit, d’la fureur des fusils…
Dans un bar parisien, à deux pas de chez moi
Nous buvions quelques verres jusque tard dans la nuit
Etait-ce le chemin pour devenir amis ?
Il m’expliquait sa terre, son peuple, son pays
J’écoutais en silence, attendri
Me parlait d’Ajaccio, de Calvi, de Bastia
Des corrompus notoires, des élus, des maffias
Et des encagoulés réunis au fond des bois
Pour défier la justice et ce putain d’Etat
Moi qui ai toujours aimé tous les Robin des bois
Les peuples insoumis, j’aimais ça…
S’est fait butter un soir aux abords du maquis
S’est fait flinguer, pourquoi ? et par quel ennemi ?
Avait-il tué d’abord pour être tué aussi ?
Etait-il un rebelle, était-il un bandit ?
Tu me manques ce soir et je parle de toi
A ta douce compagne qui pleure près de moi
Les mots qu’elle ne dit pas c’est la loi de l’Omertà
De ce pays que j’aime quand il vit libre, épanoui
Loin du bruit, d’la fureur des fusils…
Contributed by Bernart Bartleby - 2016/6/25 - 10:26
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Parole di Renaud Séchan
Musica di Jean-Pierre Bucolo, detto “Titi” (1954-), chitarrista e compositore
Nell’album “Boucan d'enfer”
Una canzone dedicata a François Santoni (1960-2001), nativo di Ajaccio, figura di primo piano dell’indipendentismo corso.
Insegnante, nel Fronte di Liberazione Naziunale Corsu (FLNC) fin dal 1978, molto vicino al suo fondatore Jean-Michel Rossi.
Dopo diversi anni di carcere per terrorismo e banda armata, nei primi anni 90 François Santoni fu tra i militanti convinti della necessità di un negoziato coi francesi. Per questo - come sempre accade in vicende come questa - fu tacciato di tradimento da parte degli “irriducibili”.
Uscito dal FLNC nel 1998, fondò un’altra organizzazione, l’Armata Corsa, e scrisse con Jean-Michel Rossi un libro di denuncia, “Pour solde de tout compte”, sulla deriva mafiosa del nazionalismo corso. Due anni dopo Rossi fu assassinato in un bar dell’’Île-Rousse, vicino a Calvi, e Santoni condusse una propria inchiesta individuando i responsabili dell’omicidio proprio all’interno dell’organizzazione indipendentista, in quella zona grigia tra militanza e crimine organizzato.
L’anno seguente toccò a lui: François Santoni fu ucciso, crivellato di colpi, mentre partecipava ad un matrimonio a Monacia d'Aullena. In quegli anni furono molti gli appartenenti all’Armata Corsa a rimanere vittime delle spedizioni punitive della cosiddetta “gang de la Brise de mer”, spietato gruppo criminale legato al FLNC.