Sulla nave che si allontana
soffia il vento di tramontana
che racconta della lunga guerra
dei dannati della terra
Dalla nave partono le onde
come lunghe trecce bionde,
quella nave che solca il mare
va le genti a liberare
Sulla nave che ha cento vele
nè prigioni nè catene
le stagioni non puoi vedere
ma soltanto primavere
Con la nave potrai salpare
anche tu potrai navigare
con la nave che si allontana
con il vento di tramontana.
soffia il vento di tramontana
che racconta della lunga guerra
dei dannati della terra
Dalla nave partono le onde
come lunghe trecce bionde,
quella nave che solca il mare
va le genti a liberare
Sulla nave che ha cento vele
nè prigioni nè catene
le stagioni non puoi vedere
ma soltanto primavere
Con la nave potrai salpare
anche tu potrai navigare
con la nave che si allontana
con il vento di tramontana.
envoyé par Luciano Filippo (alias Gildo dei Fantardi) - 5/1/2007 - 20:03
Langue: français
Version française – LE BATEAU – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – La Nave – Alfredo Bandelli
Chanson italienne – La Nave – Alfredo Bandelli
Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, j'aime beaucoup cette chanson ; à moi qui ai entendu les chansons d'Homère le grand, l'aède aveugle, l'aède aux multiples histoires, celui-là même qui – il en faut de la patience – attend encore ses musiciens... Elle rappelle les aventures d'Ulysse ; dans ses mots, il y a comme un parfum d'alizés. Il y a là un ton... Une manière de raconter qui m'enchante...
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais as-tu remarqué le premier couplet ? Celui où « la tramontane... raconte la longue guerre des damnés de la terre ». On dirait qu'il chante – tel Homère précisément aurait pu le faire, la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de leur infliger le joug de la misère et de multiplier par l'exploitation leurs profits, d'accroître leurs pouvoirs, d'étendre leurs richesses... Car c'est la richesse et l'envie qu'elle suscite, la cupidité, l'avidité , l'absence totale de générosité, de solidarité, de simple humanité qui créent la misère et son pendant nécessaire, l'esclavage. Ah, l’esclavage qu'on nomme à présent salariat, contrat, emploi... Mais où est donc ce fabuleux bateau de Bandelli ? Quand donc appareillera-t-on ?
Ah, dit l'âne Lucien en projetant son regard à l'horizon, peut-être est-il là-bas... En ce là-bas où souffle la brise marine de Stéphane Mallarmé... Remembrances de poésie de France...
Moi aussi,dit Lucien l'âne subitement tout rêver avec ses yeux dans l'azur, s'il passait ce bateau, je sauterais de la rive sans hésitation et j'irais vers le printemps qui se dévoile... Mais d'ici là, tissons, si tu le veux bien, le linceul de ce monde trop vieux, trop roide, trop plein de riens, de vides, de néants et décidément cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais as-tu remarqué le premier couplet ? Celui où « la tramontane... raconte la longue guerre des damnés de la terre ». On dirait qu'il chante – tel Homère précisément aurait pu le faire, la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de leur infliger le joug de la misère et de multiplier par l'exploitation leurs profits, d'accroître leurs pouvoirs, d'étendre leurs richesses... Car c'est la richesse et l'envie qu'elle suscite, la cupidité, l'avidité , l'absence totale de générosité, de solidarité, de simple humanité qui créent la misère et son pendant nécessaire, l'esclavage. Ah, l’esclavage qu'on nomme à présent salariat, contrat, emploi... Mais où est donc ce fabuleux bateau de Bandelli ? Quand donc appareillera-t-on ?
Ah, dit l'âne Lucien en projetant son regard à l'horizon, peut-être est-il là-bas... En ce là-bas où souffle la brise marine de Stéphane Mallarmé... Remembrances de poésie de France...
« Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
…
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
...
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots! »
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
…
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
...
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots! »
Moi aussi,dit Lucien l'âne subitement tout rêver avec ses yeux dans l'azur, s'il passait ce bateau, je sauterais de la rive sans hésitation et j'irais vers le printemps qui se dévoile... Mais d'ici là, tissons, si tu le veux bien, le linceul de ce monde trop vieux, trop roide, trop plein de riens, de vides, de néants et décidément cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE BATEAU
Sur le bateau qui s'éloigne
Souffle la tramontane
Qui raconte la longue guerre
Des damnés de la terre
Du bateau partent les vagues
Comme de longues tresses blondes.
Le bateau qui sillonne la mer
S'en va libérer les gens
Sur le bateau aux cent voiles
Sans chaînes ni prisons
On ne peut pas voir les saisons
Seul le printemps se dévoile
On pourra appareiller sur ce bateau
On pourra même naviguer
Sur ce bateau qui s’éloigne
Au vent de tramontane.
Sur le bateau qui s'éloigne
Souffle la tramontane
Qui raconte la longue guerre
Des damnés de la terre
Du bateau partent les vagues
Comme de longues tresses blondes.
Le bateau qui sillonne la mer
S'en va libérer les gens
Sur le bateau aux cent voiles
Sans chaînes ni prisons
On ne peut pas voir les saisons
Seul le printemps se dévoile
On pourra appareiller sur ce bateau
On pourra même naviguer
Sur ce bateau qui s’éloigne
Au vent de tramontane.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/6/2013 - 21:00
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"Ho trovato questa canzone nel libro: Alfredo Bandelli, Musica e Utopia, pubblicato recentemente dal Grandevetro e curato da Evelin Bandelli, sua figlia, da Luigi Cunsolo che è testimone importante ed è stato il chitarrista peri un lungo periodo nella scena artistica di Alfredo Bandelli, Paolo Del genovese e Marcello Pantani e poi le testimonianze della moglie Meri e dell'altra figlia di Alfredo, Selene e poi Ivan Della Mea, Piero Nissim, e Giovanna Marini. Questo libro è uscito a settembre e raccoglie tante canzoni di Alfredo Bandelli, che per anni sono rimaste nel cassetto o nei nastri magnetici. Posso dire solo che tante di queste canzoni io le ho sentite cantare da Evelin che le teneva vive nella sua memoria, e poi con lei abbiamo allestito uno spettacolo, nell'attesa che il libro fosse pubblicato, dal titolo: NEL SEGNO DI BANDELLI con Evelin Bandelli, Gildo dei Fantardi e Lele Panigada, e che abbiamo proposto in varie occasioni." [Gildo dei Fantardi]