Τα μάθατε, τα μάθατε
οι Γερμανοί ματάρθανε
και μας ζητάνε τα νησιά
για να μας δώσουνε λεφτά.
Τα μάθατε, τα μάθατε
οι Γερμανοί ματάρθανε.
Άχου κακό που θα μας βρει,
η Μέρκελ δε μας συγχωρεί
ας ξαναέρθει η δραχμή.
Ράουστ τώρα κυρά Μέρκελ
μας τα έπρηξες πολύ,
τις τρελές σου απαιτήσεις
είδαν μέχρι κι οι τυφλοί.
Με την τρέλα που σε δέρνει
γέλασαν κι οι πεθαμένοι.
Τα μάθατε, τα μάθατε
οι Γερμανοί ματάρθανε
για να μας λυπηθούνε
Ακρόπολη ζητούνε.
Άγγελα κάθισε καλά
μη μας θυμίζεις τα παλιά,
αν θες να πάρεις τα νησιά
Ακρόπολη και τα λοιπά
Βρε δεν κατάλαβες καλά.
οι Γερμανοί ματάρθανε
και μας ζητάνε τα νησιά
για να μας δώσουνε λεφτά.
Τα μάθατε, τα μάθατε
οι Γερμανοί ματάρθανε.
Άχου κακό που θα μας βρει,
η Μέρκελ δε μας συγχωρεί
ας ξαναέρθει η δραχμή.
Ράουστ τώρα κυρά Μέρκελ
μας τα έπρηξες πολύ,
τις τρελές σου απαιτήσεις
είδαν μέχρι κι οι τυφλοί.
Με την τρέλα που σε δέρνει
γέλασαν κι οι πεθαμένοι.
Τα μάθατε, τα μάθατε
οι Γερμανοί ματάρθανε
για να μας λυπηθούνε
Ακρόπολη ζητούνε.
Άγγελα κάθισε καλά
μη μας θυμίζεις τα παλιά,
αν θες να πάρεις τα νησιά
Ακρόπολη και τα λοιπά
Βρε δεν κατάλαβες καλά.
inviata da Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - 3/7/2015 - 02:21
Lingua: Italiano
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
3 luglio 2015
3 luglio 2015
SORA MERKEL
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati
e ci chiedono le isole
per darci soldi.
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati.
Disgraziati noialtri,
la Merkel non ci perdona
se torna la dracma.
Ma ora raus, sora Merkel,
ce le hai rotte parecchio,
le tue pretese folli
le hanno viste pure i ciechi.
Della pazzia che ti affligge
hanno riso pure i morti.
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati
ad affliggerci,
vogliono l'Acropoli.
Angela, stattene buona,
non ci ricordare vecchie cose,
e se ci vuoi prendere le isole,
l'Acropoli e tutto il resto,
beh, non hai capito bene.
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati
e ci chiedono le isole
per darci soldi.
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati.
Disgraziati noialtri,
la Merkel non ci perdona
se torna la dracma.
Ma ora raus, sora Merkel,
ce le hai rotte parecchio,
le tue pretese folli
le hanno viste pure i ciechi.
Della pazzia che ti affligge
hanno riso pure i morti.
Lo avete saputo, lo avete?
I tedeschi son tornati
ad affliggerci,
vogliono l'Acropoli.
Angela, stattene buona,
non ci ricordare vecchie cose,
e se ci vuoi prendere le isole,
l'Acropoli e tutto il resto,
beh, non hai capito bene.
Lingua: Francese
Version française – DAME MERKEL – Marco Valdo M.I. – 2015
d'après la version italienne de Riccardo Venturi – SORA MERKEL
d'une chanson grecque - Κυρά Μέρκελ – Sorolop – 2010
Celui qui, par hasard, dans le futur tomberait sur cette petite page perdue d'un site de dimensions maintenant monstrueuses comme celui-ci, contenant une chanson grecque de 2010 chantée par « Sorolop » (ou « Sorolop 2010 », qui a un canal YouTube ; et semble en faire partie Andonis Prekas, journaliste et écrivain, et il est aussi nécessaire de préciser que « Sorolop » est un glacier bien connu situé à Exarchia), et écrite par Anastasia Douma, parolière (ou « stichourgue ») de profession, celui-là doit savoir qu'elle a été insérée peu de jours avant un certain référendum lequel, dimanche 5 Juillet 2015, aura en pratique décidé la permanence ou non de la Grèce dans la « zone Euro » par « oui » (NAI) ou « non » (OXI).
Sur le monsieur (M. Tsipras), de son métier premier ministre de son pays pour « Syriza », la formation de synistra (gauche), il y aurait à dire beaucoup de petites choses, et pas nécessairement toutes positives ; cependant la décision de faire s'exprimer le peuple grec sur une petite question qui le concerne de près (et qui, à la rigueur, nous concerne tous, nous autres sujets de ce qu'on appelle, emphatiquement, l'« Union Européenne » et que, par contre, beaucoup plus précisément devrait être nommé un gouvernement dominé par des technocrates, banquiers, financiers, économistes et politiciens tirés de l'Allemagne) est sans discussion courageuse et coupe la tête au taureau.
Celui qui tombera sur cette petite page saura déjà comme cela aura fini, si aura gagné le « oui » ou le « non », ou bien même si le référendum aura vraiment eu lieu, vu que la Cour Suprême Hellénique décidera au tout dernier moment de son « admissibilité constitutionnelle » et si le fameux « peuple » a eu ou non un minimum de droit sur la décision pour son futur.
Entretemps nous autres, titulaires d'un petit site de chansons autant qu'opposants décidés à cette fausse « Europe », dont les produits principaux ont été, outre la « rigueur » néolibérale qui a démantelé tout ce qui pouvait l'être et la « monnaie unique » qui a unifié l'appauvrissement généralisé, l'apparition par réaction d'une poussée de nationalisme de droite, de racisme et de sécuritarisme, d'Aube Dorée, de la Ligue (du Nord) et de Fronts Nationaux, de peurs et de terreurs médiatiques et naturellement, la destruction d'un pays entier (qui aussi, et grâce aux politiques néolibérales et à la corruption, y avait mis beaucoup de lui-même pour s'autodétruire), nous proposons justement cette petite chansonnette dédiée précisément à Elle, à la dame Angela Merkel, ex-citoyenne de la RDA, par certains Grecs.
Elle doit avoir été écrite dans la période où, il y a quelques années, «pour payer la dette » était venue, je ne me rappelle plus de la part de qui, l'idée de vendre à l'Allemagne ou à quelqu'un pour son compte quelques îles grecques (qui sont sûrement un peu plus jolies et ensoleillées que Rügen ou Helgoland) et de donner en concession l'Acropole d'Athènes (déjà par ailleurs abondamment pillé pour former les collections du British Museum).
Évidemment nous sommes bien conscients et nous sommes convaincus qu'une solution du problème ne réside pas dans le «OUI» ou dans le « NON », dans les référendums, dans les « accords » et n'importe quoi d'autre, mais plutôt dans un dépassement généralisé des structures mêmes du capitalisme en profonde crise systémique (la limite désespérée et désespérante de la gauche de Tsipras est vraiment celle-ci : ne mettre jamais en vraie discussion le capitalisme) ; cependant, de quelque façon que ça finisse, la chansonnette exprime un état d'esprit dont il est nécessaire tenir compte. Pour un Grec, la négation « OXI » a une valeur qui n'est pas facilement compréhensible ailleurs ; on rappelle, par exemple, que le 28 octobre est en Grèce la « Journée du OXI », du « NON », réponse qui fut donnée le 28 octobre 1941 à l'ultimatum de Benito Mussolini. Une de ces « vieilles histoires » qui devraient être rappelées à Dame Merkel. [RV]
d'après la version italienne de Riccardo Venturi – SORA MERKEL
d'une chanson grecque - Κυρά Μέρκελ – Sorolop – 2010
Celui qui, par hasard, dans le futur tomberait sur cette petite page perdue d'un site de dimensions maintenant monstrueuses comme celui-ci, contenant une chanson grecque de 2010 chantée par « Sorolop » (ou « Sorolop 2010 », qui a un canal YouTube ; et semble en faire partie Andonis Prekas, journaliste et écrivain, et il est aussi nécessaire de préciser que « Sorolop » est un glacier bien connu situé à Exarchia), et écrite par Anastasia Douma, parolière (ou « stichourgue ») de profession, celui-là doit savoir qu'elle a été insérée peu de jours avant un certain référendum lequel, dimanche 5 Juillet 2015, aura en pratique décidé la permanence ou non de la Grèce dans la « zone Euro » par « oui » (NAI) ou « non » (OXI).
Sur le monsieur (M. Tsipras), de son métier premier ministre de son pays pour « Syriza », la formation de synistra (gauche), il y aurait à dire beaucoup de petites choses, et pas nécessairement toutes positives ; cependant la décision de faire s'exprimer le peuple grec sur une petite question qui le concerne de près (et qui, à la rigueur, nous concerne tous, nous autres sujets de ce qu'on appelle, emphatiquement, l'« Union Européenne » et que, par contre, beaucoup plus précisément devrait être nommé un gouvernement dominé par des technocrates, banquiers, financiers, économistes et politiciens tirés de l'Allemagne) est sans discussion courageuse et coupe la tête au taureau.
Celui qui tombera sur cette petite page saura déjà comme cela aura fini, si aura gagné le « oui » ou le « non », ou bien même si le référendum aura vraiment eu lieu, vu que la Cour Suprême Hellénique décidera au tout dernier moment de son « admissibilité constitutionnelle » et si le fameux « peuple » a eu ou non un minimum de droit sur la décision pour son futur.
Entretemps nous autres, titulaires d'un petit site de chansons autant qu'opposants décidés à cette fausse « Europe », dont les produits principaux ont été, outre la « rigueur » néolibérale qui a démantelé tout ce qui pouvait l'être et la « monnaie unique » qui a unifié l'appauvrissement généralisé, l'apparition par réaction d'une poussée de nationalisme de droite, de racisme et de sécuritarisme, d'Aube Dorée, de la Ligue (du Nord) et de Fronts Nationaux, de peurs et de terreurs médiatiques et naturellement, la destruction d'un pays entier (qui aussi, et grâce aux politiques néolibérales et à la corruption, y avait mis beaucoup de lui-même pour s'autodétruire), nous proposons justement cette petite chansonnette dédiée précisément à Elle, à la dame Angela Merkel, ex-citoyenne de la RDA, par certains Grecs.
Elle doit avoir été écrite dans la période où, il y a quelques années, «pour payer la dette » était venue, je ne me rappelle plus de la part de qui, l'idée de vendre à l'Allemagne ou à quelqu'un pour son compte quelques îles grecques (qui sont sûrement un peu plus jolies et ensoleillées que Rügen ou Helgoland) et de donner en concession l'Acropole d'Athènes (déjà par ailleurs abondamment pillé pour former les collections du British Museum).
Évidemment nous sommes bien conscients et nous sommes convaincus qu'une solution du problème ne réside pas dans le «OUI» ou dans le « NON », dans les référendums, dans les « accords » et n'importe quoi d'autre, mais plutôt dans un dépassement généralisé des structures mêmes du capitalisme en profonde crise systémique (la limite désespérée et désespérante de la gauche de Tsipras est vraiment celle-ci : ne mettre jamais en vraie discussion le capitalisme) ; cependant, de quelque façon que ça finisse, la chansonnette exprime un état d'esprit dont il est nécessaire tenir compte. Pour un Grec, la négation « OXI » a une valeur qui n'est pas facilement compréhensible ailleurs ; on rappelle, par exemple, que le 28 octobre est en Grèce la « Journée du OXI », du « NON », réponse qui fut donnée le 28 octobre 1941 à l'ultimatum de Benito Mussolini. Une de ces « vieilles histoires » qui devraient être rappelées à Dame Merkel. [RV]
DAME MERKEL
Savez-vous, l'avez-vous su ?
Les Allemands sont revenus
Et ils exigent nos îles,
Pour nous aider.
Savez-vous, l'avez-vous su?
Les Allemands sont revenus
Malheur et drame,
Dame Merkel ne pourra nous pardonner
Le retour de la drachme.
Raus !, Dame Merkel, assez !
Tu nous les as cassées assez !
Tes folles prétentions, crois-moi,
Même les aveugles les voient.
Et de la folie qui t'afflige encore
Ont ri aussi les morts.
Savez-vous, l'avez-vous su?
Les Allemands sont revenus
Ils nous harcèlent.
Ils veulent l'Acropole.
Angela, n'as-tu pas de mémoire ?
Ça nous rappelle de vieilles histoires,
Et si tu veux nous prendre nos îles,
L'Acropole et tout le reste, eh bien,
Tu n'arriveras à rien.
Savez-vous, l'avez-vous su ?
Les Allemands sont revenus
Et ils exigent nos îles,
Pour nous aider.
Savez-vous, l'avez-vous su?
Les Allemands sont revenus
Malheur et drame,
Dame Merkel ne pourra nous pardonner
Le retour de la drachme.
Raus !, Dame Merkel, assez !
Tu nous les as cassées assez !
Tes folles prétentions, crois-moi,
Même les aveugles les voient.
Et de la folie qui t'afflige encore
Ont ri aussi les morts.
Savez-vous, l'avez-vous su?
Les Allemands sont revenus
Ils nous harcèlent.
Ils veulent l'Acropole.
Angela, n'as-tu pas de mémoire ?
Ça nous rappelle de vieilles histoires,
Et si tu veux nous prendre nos îles,
L'Acropole et tout le reste, eh bien,
Tu n'arriveras à rien.
inviata da Marco Valdo M.I. - 3/7/2015 - 22:49
Secondo me, in un sistema che comunque è di "democrazia" rappresentativa, dare la parola al Popolo un attimo prima dello schianto non è proprio una bella cosa.
Il referendum andava fatto prima in modo che la piattaforma greca diventasse irremovibile di fronte a quest'Europa stupida, sorda e feroce.
Sarebbe anche stato un bello schiaffo morale sul muso di Papandreou, che nel 2011 il referendum l'aveva indetto e poi revocato, calando le braghe di fronte alle pressioni della Troika e delle agenzie di rating.
Così invece, fatto in extremis, l'indubbia valenza dello strumento referendario mi pare venga ridotta e coartata in modo populistico, un escamotage un po' pilatesco con cui all'ultimo momento Tsipras scarica su di un popolo stremato la responsabilità di una decisione gravissima che avrebbe dovuto prendere il suo governo in base al mandato ricevuto e alla costante consultazione popolare in questi 5 mesi.
Voglio dire, il referendum avrebbe dovuto essere permanente, indetto già il 26 gennaio 2015, data dell'insediamento di Tsipras e dei suoi.
In ogni caso, mi auguro che vincano i NO e che la Resistenza greca, ancora una volta, contribuisca alla nascita di un'Europa diversa e migliore. Se poi la vittoria del NO dovesse comportare un'uscita della Grecia dall'Europa, mi auguro che abbia migliore fortuna per conto suo e che Tsipras non si limiti a regalare il paese allo Czar Putin, così come i suoi frequentissimi viaggi a Mosca lascerebbero ad intendere.
Il referendum andava fatto prima in modo che la piattaforma greca diventasse irremovibile di fronte a quest'Europa stupida, sorda e feroce.
Sarebbe anche stato un bello schiaffo morale sul muso di Papandreou, che nel 2011 il referendum l'aveva indetto e poi revocato, calando le braghe di fronte alle pressioni della Troika e delle agenzie di rating.
Così invece, fatto in extremis, l'indubbia valenza dello strumento referendario mi pare venga ridotta e coartata in modo populistico, un escamotage un po' pilatesco con cui all'ultimo momento Tsipras scarica su di un popolo stremato la responsabilità di una decisione gravissima che avrebbe dovuto prendere il suo governo in base al mandato ricevuto e alla costante consultazione popolare in questi 5 mesi.
Voglio dire, il referendum avrebbe dovuto essere permanente, indetto già il 26 gennaio 2015, data dell'insediamento di Tsipras e dei suoi.
In ogni caso, mi auguro che vincano i NO e che la Resistenza greca, ancora una volta, contribuisca alla nascita di un'Europa diversa e migliore. Se poi la vittoria del NO dovesse comportare un'uscita della Grecia dall'Europa, mi auguro che abbia migliore fortuna per conto suo e che Tsipras non si limiti a regalare il paese allo Czar Putin, così come i suoi frequentissimi viaggi a Mosca lascerebbero ad intendere.
Bernart Bartleby - 3/7/2015 - 09:24
C'è anche da dire, e da dirlo bello chiaro, che io non credo affatto che un'eventuale vittoria dei "NO" faccia automaticamente uscire la Grecia dalla "zona Euro" o addirittura dall' "Unione Europea". Col passare delle ore appare sempre più chiaro che l'intento di Tsipras, con la vittoria dei "NO", sarà quello di acquisire maggiore "forza contrattuale" per rinegoziare un accordo. E' necessario parlare in questi temrini, mentre comunque la Grecia affoga; ma non credo che la volontà del governo di Tsipras sia quella di far uscire la Grecia né dalla "zona Euro" né dall' "Europa" tout court.
Da sottolineare comunque la campagna terroristica effettuata nei confronti della Grecia: una cosa mai vista, come se la Grecia non sia uno stato sovrano bensì una sorta di protettorato. Mentre il nostro caro Renzi ciancia di "Europa diversa", l' "Unione Europea" si rivela per quello che è e che vorrei ripetere: un governicchio qualsiasi, guidato da una congrega di tecnocrati neoliberisti ai quali dell' "Europa diversa" non è mai importato, né mai importerà nulla. Fiumi di belle parole che non riescono più a nascondere l'essenza delle cose.
Da sottolineare comunque la campagna terroristica effettuata nei confronti della Grecia: una cosa mai vista, come se la Grecia non sia uno stato sovrano bensì una sorta di protettorato. Mentre il nostro caro Renzi ciancia di "Europa diversa", l' "Unione Europea" si rivela per quello che è e che vorrei ripetere: un governicchio qualsiasi, guidato da una congrega di tecnocrati neoliberisti ai quali dell' "Europa diversa" non è mai importato, né mai importerà nulla. Fiumi di belle parole che non riescono più a nascondere l'essenza delle cose.
Riccardo Venturi - 3/7/2015 - 20:35
PRENDITI UN OXI!
Nella terra di Ippocrate ieri è stata trovata la medicina contro quel mal d’austerità che ormai da anni affligge i lavoratori europei. L’Oxi, questo il nome dell’ultimo ritrovato della farmacopea ellenica, ha inoltre chiaramente dimostrato di avere effetti benefici sulla postura di chi lo assume, restituendogli la schiena dritta e la testa alta. Dai primi test sembrerebbe che questo portentoso ritrovato possa rappresentare una cura anche per chi, lamentando scarsa lucidità, crede ancora che l’Unione Europea possa essere riformata. L’unica “controindicazione” è la feroce emicrania e la rotazione testicolare… dei padroni. Assumere senza moderazione, il prodotto non è stato approvato dalla UE.
(Da Militant Blog)
Nella terra di Ippocrate ieri è stata trovata la medicina contro quel mal d’austerità che ormai da anni affligge i lavoratori europei. L’Oxi, questo il nome dell’ultimo ritrovato della farmacopea ellenica, ha inoltre chiaramente dimostrato di avere effetti benefici sulla postura di chi lo assume, restituendogli la schiena dritta e la testa alta. Dai primi test sembrerebbe che questo portentoso ritrovato possa rappresentare una cura anche per chi, lamentando scarsa lucidità, crede ancora che l’Unione Europea possa essere riformata. L’unica “controindicazione” è la feroce emicrania e la rotazione testicolare… dei padroni. Assumere senza moderazione, il prodotto non è stato approvato dalla UE.
(Da Militant Blog)
Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - 8/7/2015 - 00:40
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[2010]
Στίχοι: Αναστασία Δούμα
Μουσική: Sorolop
(Αντώνης Πρέκας)
Testo di Anastasia Douma
Musica: Sorolop
(Andonis Prekas)
Chi putacaso in futuro s'imbattesse in questa sperduta paginetta di un sito di dimensioni oramai mostruose come questo, contenente una canzonetta greca del 2010 cantata da dei non meglio precisati "Sorolop" (o "Sorolop 2010", che hanno un canale YouTube; ma pare ne faccia parte Andonis Prekas, giornalista e lo scrittore, ed è anche necessario dire che "Sorolop" è una ben nota gelateria situata a Exarchia, toh!), e scritta da tale Anastasia Douma, paroliera (o "sticurga") di professione, sappia che è stata inserita pochi giorni prima di un certo referendum il quale, domenica 5 luglio 2015, avrà in pratica deciso la permanenza o meno dell'Ellade nella "zona Euro" mediante un "sì" (NAI) o un "no" (OXI). Sull'altrettanto tale signore (il sig. Tsipras), che di mestiere fa il primo ministro del suo paese per "Syriza", formazione di synistra, ci sarebbero da dire parecchie cosette, e non necessariamente tutte positive; però la decisione di far esprimere il popolo greco su una lieve questione che lo riguarda da vicino (e che, a rigore, riguarda tutti noialtri sudditi di quella che, pomposamente, si chiama "Unione Europea" e che, invece, assai più propriamente dovrebbe essere definita un governicchio sovrastatale di tecnocrati, banchieri, finanzieri, economisti e politicanti trainati dalla Germania) è senz'altro coraggiosa e taglia la testa al toro. Chi s'imbatterà in questa paginetta saprà già come sarà andata a finire, se avranno vinto i "sì" o i "no", oppure addirittura se il referendum si sarà tenuto per davvero visto che proprio in queste ore la Corte Suprema Ellenica sta decidendo in extremis sulla sua "ammissibilità costituzionale" e se il famoso "Popolo" abbia o meno un barlume di diritto sulla decisione per il proprio futuro. Nel frattempo noialtri, titolari di un sitarello di canzoni nonché decisi oppositori di questa finta "Europa" i cui prodotti principali sono stati, oltre al "rigore" neoliberista che ha smantellato tutto lo smantellabile e alla "moneta unica" che ha unificato l'impoverimento generalizzato, l'insorgere per reazione indotta di nazionalismi di destra, di razzismi e securitarismi, di Albe Dorate, Leghe e Fronti Nazionali, di paure e terrori mediatici e via discorrendo ivi compresa, naturalmente, la distruzione di un paese intero (che pure, e grazie alle politiche neoliberiste ed alla corruzione, ci ha messo molto del proprio per autodistruggersi), proponiamo appunto questa canzoncina dedicata esattamente a Lei, alla sig.ra Angela Merkel, ex cittadina della DDR, da parte di alcuni greci. Dev'essere stata scritta nel periodo in cui, qualche anno fa, per "pagare il debito" era saltata fuori, non mi ricordo da parte di chi, l'idea di vendere alla Germania o a chi per essa alcune isole greche (che sono sicuramente un po' più carine e assolate di Rügen o di Helgoland) e di dare in concessione l'Acropoli di Atene (già per altro abbondantemente saccheggiata per formare le collezioni del British Museum). Ovviamente siamo ben coscienti e convinti che una possibile soluzione del problema non risiede in un "SI" o in un "NO", nei referendum, negli "accordi" e in quant'altro, bensì in un superamento generalizzato delle strutture stesse del capitalismo in profonda crisi sistemica (il limite disperato e disperante delle "synistre" alla Tsipras è proprio questo: non mettere mai in vera discussione il capitalismo); però, comunque vada a finire, la canzoncina qui presente esprime uno stato d'animo di cui è necessario tenere conto. Per un greco, la negazione "OXI" ha un valore che non è facilmente comprensibile altrove; si ricordi, ad esempio, che il 28 ottobre è in Grecia la "Giornata dell'OXI", del "NO", la risposta che fu data il 28 ottobre 1941 all'ultimatum di Benito Mussolini. Una di quelle "vecchie cose" che andrebbero ricordate sempre alla signora Merkel. [RV]