C'è chi la chiama diserzione
chi un gesto disperato,
chi per noi prova compassione,
chi lo considera un reato
E chi ci imputa il coraggio,
chi cieca e stupida viltà
a noi morti per oltraggio,
schiavi della libertà
Per noi non una lapide,
niente marmi né ori
poi col sale delle lacrime
la rabbia asciugherà il dolore
Resterà un gesto senza senso,
se non il senso di vuoto che
il nostro infinito silenzio
getta in faccia a tutti i vostri perché.
Non ci sarà tempo di maledire
e piangere e ringraziare
chi vi ha saputo stupire
con la forza di un immortale
Desiderio vivo in quanto
si assimila all'eterno,
e voi dal vostro canto
ci preferite all'inferno
L'inferno del buoncostume
a cui noi ci ribelliamo
perché a torto o a ragione
siamo quel che siamo
Siamo i cattivi esempi,
sobillatori della gioventù
gli Ortis, i Werther di altri tempi,
i Sisifi di Camus
Noi che di bellezza e amore
abbiam piene le vene,
convinti che la vita sia ben più
che tenere poche cellule insieme
uniti nel silenzio
vi osserviamo dalle barricate
del nostro fiero sdegno
come sentinelle dimenticate
Dalla guerra ed un remoto
avamposto di frontiera
immuni alla pace,
alla sconfitta, alla paura
La paura che ci tiene tutti
in bilico sull'abisso,
la differenza fra noi e voi
allora forse è solo un passo
dopo passo,
attraverso i secoli
inutili, fragili,
stupidi, ridicoli
burattini in un teatro
avvolto dalle fiamme
con occhi di cera
e volti di catrame
a me, a me del vostro applauso,
no, non me ne frega
e già il suo scroscio
nel rombo del mio sangue annega
negatemi una tomba,
negatemi un ricordo
ma non negatemi l'istante
per prestare ascolto
a chi voleva vivere nel nome
di un'unica carezza
malato di disperazione,
o forse di troppa tenerezza.
E quando verrà la fine
e andrete al vostro cielo
con le schiere dei giusti
- com'è scritto nel Vangelo
guardate giù un istante
dalle porte dell'Elisio
e vedrete le nostre ombre
torreggiare nella luce accecante
del suicidio.
chi un gesto disperato,
chi per noi prova compassione,
chi lo considera un reato
E chi ci imputa il coraggio,
chi cieca e stupida viltà
a noi morti per oltraggio,
schiavi della libertà
Per noi non una lapide,
niente marmi né ori
poi col sale delle lacrime
la rabbia asciugherà il dolore
Resterà un gesto senza senso,
se non il senso di vuoto che
il nostro infinito silenzio
getta in faccia a tutti i vostri perché.
Non ci sarà tempo di maledire
e piangere e ringraziare
chi vi ha saputo stupire
con la forza di un immortale
Desiderio vivo in quanto
si assimila all'eterno,
e voi dal vostro canto
ci preferite all'inferno
L'inferno del buoncostume
a cui noi ci ribelliamo
perché a torto o a ragione
siamo quel che siamo
Siamo i cattivi esempi,
sobillatori della gioventù
gli Ortis, i Werther di altri tempi,
i Sisifi di Camus
Noi che di bellezza e amore
abbiam piene le vene,
convinti che la vita sia ben più
che tenere poche cellule insieme
uniti nel silenzio
vi osserviamo dalle barricate
del nostro fiero sdegno
come sentinelle dimenticate
Dalla guerra ed un remoto
avamposto di frontiera
immuni alla pace,
alla sconfitta, alla paura
La paura che ci tiene tutti
in bilico sull'abisso,
la differenza fra noi e voi
allora forse è solo un passo
dopo passo,
attraverso i secoli
inutili, fragili,
stupidi, ridicoli
burattini in un teatro
avvolto dalle fiamme
con occhi di cera
e volti di catrame
a me, a me del vostro applauso,
no, non me ne frega
e già il suo scroscio
nel rombo del mio sangue annega
negatemi una tomba,
negatemi un ricordo
ma non negatemi l'istante
per prestare ascolto
a chi voleva vivere nel nome
di un'unica carezza
malato di disperazione,
o forse di troppa tenerezza.
E quando verrà la fine
e andrete al vostro cielo
con le schiere dei giusti
- com'è scritto nel Vangelo
guardate giù un istante
dalle porte dell'Elisio
e vedrete le nostre ombre
torreggiare nella luce accecante
del suicidio.
envoyé par Riccardo Venturi - 20/5/2015 - 19:15
Langue: français
Version française – LA MARCHE DES SUICIDÉS – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – La marcia dei suicidi – Davide Giromini – 2013
Texte de Gianni Symbolo, alias Fabio Ghelli
Interprétée par Davide Giromini
Chanson italienne – La marcia dei suicidi – Davide Giromini – 2013
Texte de Gianni Symbolo, alias Fabio Ghelli
Interprétée par Davide Giromini
RÉVOLUTIONS SÉQUESTRÉES
… et ce fut ainsi que je devins un robot
« C'est très simple. Un jour je vis un spectacle théâtral sur la guerre d'Espagne. Le théâtre était très petit, les acteurs âgés et du vingtième siècle. Nous étions cinq ou six au parterre. Un acteur maigre et grisonnant, dont on voyait que jeune, il avait été un bel homme, mais maintenant chenu et décadent, interprétait le rôle d'un intellectuel anarchiste du nom de Camillo Berneri et il en disait en monologue un discours. La définition de « Révolutions séquestrées » qu'il donnait, toucha en moi quelque chose d'universel. Toutes les révolutions de l'histoire ont été tôt ou tard séquestrées par quelqu'un qui les avait transformées en quelque chose d'autre. Peut-être est-ce vraiment le concept de révolution qui est destiné à ça mais pourquoi parmi les êtres humains le résultat doit-il être toujours dégénératif ? Où finissent les utopies pour lesquelles on verse du sang dans les moments révolutionnaires ? La réponse qu'on me donna était la suivante. Les êtres humains ont besoin de grandes idées pour accomplir des gestes surhumains. Mais précisément parce que des gestes surhumains sont destinés à durer peu, car l'homme ne peut pas régir toute cette sur-humanité. »
Davide Giromini, “Rivoluzioni Sequestrate” ( p. 54)
Ce n'est pas la première fois que le thème du suicide fait irruption dans ce site, quoique du point de vue personnel et pas strictement semblable (par exemple, dans un Extra comme Ιδανικοί αυτόχειρες, les « Suicides idéaux » du suicidé Karyotakis) ; avec cette chanson écrite par Fabio Ghelli, sous son nom actuel de Gianni Symbolo pour les « Rivoluzioni Sequestrate – Révolutions Séquestrées » de Davide Giromini, nous sommes en présence par contre du suicide comme d'un acte précis, même politique, de rébellion extrême. Ce n'est pas un hasard si dans le texte sont récupérées les figures classiques de Jacopo Ortis et de son prédécesseur Werther (les « mauvais exemples, instigateurs de la jeunesse »). Cette chanson provient même du temps actuel où le suicide est quotidien, gentiment distillé par la crise d'argent et de vie, par des conditions impossibles, en réponse à la répression, accompli maintenant par un nombre toujours croissant de personnes qui désertent. Dans cette « marche », les suicidés semblent assumer pleinement une identité collective, comme s'ils avaient pleine conscience de la valeur révolutionnaire de leur geste ; une valeur, du reste, qui est ancienne (on pense, par exemple, à Masada). « Prefiero la muerte », semble le cri de bataille qui, de quelque façon qu'on veuille le voir et le considérer, est même une suprême affirmation de vie. Vie niée, vie détruite, vie dont on désire de toute façon disposer totalement au dernier instant, alors que pour toute sa durée ce furent par contre d'autres à en disposer pour leur profit. Une chanson jouée sur des fils très subtils et délibérément dangereux, écrite par Fabio Ghelli et chantée rauquement par Davide Giromini avec son rythme pressant et avec sa structure métrique acrobatique faite d'assonances continues et de vertigineux enjambements polysémantiques (une caractéristique plus unique que rare dans une chanson en langue italienne). [RV]
… et ce fut ainsi que je devins un robot
« C'est très simple. Un jour je vis un spectacle théâtral sur la guerre d'Espagne. Le théâtre était très petit, les acteurs âgés et du vingtième siècle. Nous étions cinq ou six au parterre. Un acteur maigre et grisonnant, dont on voyait que jeune, il avait été un bel homme, mais maintenant chenu et décadent, interprétait le rôle d'un intellectuel anarchiste du nom de Camillo Berneri et il en disait en monologue un discours. La définition de « Révolutions séquestrées » qu'il donnait, toucha en moi quelque chose d'universel. Toutes les révolutions de l'histoire ont été tôt ou tard séquestrées par quelqu'un qui les avait transformées en quelque chose d'autre. Peut-être est-ce vraiment le concept de révolution qui est destiné à ça mais pourquoi parmi les êtres humains le résultat doit-il être toujours dégénératif ? Où finissent les utopies pour lesquelles on verse du sang dans les moments révolutionnaires ? La réponse qu'on me donna était la suivante. Les êtres humains ont besoin de grandes idées pour accomplir des gestes surhumains. Mais précisément parce que des gestes surhumains sont destinés à durer peu, car l'homme ne peut pas régir toute cette sur-humanité. »
Davide Giromini, “Rivoluzioni Sequestrate” ( p. 54)
Ce n'est pas la première fois que le thème du suicide fait irruption dans ce site, quoique du point de vue personnel et pas strictement semblable (par exemple, dans un Extra comme Ιδανικοί αυτόχειρες, les « Suicides idéaux » du suicidé Karyotakis) ; avec cette chanson écrite par Fabio Ghelli, sous son nom actuel de Gianni Symbolo pour les « Rivoluzioni Sequestrate – Révolutions Séquestrées » de Davide Giromini, nous sommes en présence par contre du suicide comme d'un acte précis, même politique, de rébellion extrême. Ce n'est pas un hasard si dans le texte sont récupérées les figures classiques de Jacopo Ortis et de son prédécesseur Werther (les « mauvais exemples, instigateurs de la jeunesse »). Cette chanson provient même du temps actuel où le suicide est quotidien, gentiment distillé par la crise d'argent et de vie, par des conditions impossibles, en réponse à la répression, accompli maintenant par un nombre toujours croissant de personnes qui désertent. Dans cette « marche », les suicidés semblent assumer pleinement une identité collective, comme s'ils avaient pleine conscience de la valeur révolutionnaire de leur geste ; une valeur, du reste, qui est ancienne (on pense, par exemple, à Masada). « Prefiero la muerte », semble le cri de bataille qui, de quelque façon qu'on veuille le voir et le considérer, est même une suprême affirmation de vie. Vie niée, vie détruite, vie dont on désire de toute façon disposer totalement au dernier instant, alors que pour toute sa durée ce furent par contre d'autres à en disposer pour leur profit. Une chanson jouée sur des fils très subtils et délibérément dangereux, écrite par Fabio Ghelli et chantée rauquement par Davide Giromini avec son rythme pressant et avec sa structure métrique acrobatique faite d'assonances continues et de vertigineux enjambements polysémantiques (une caractéristique plus unique que rare dans une chanson en langue italienne). [RV]
LA MARCHE DES SUICIDÉS
Il y a celui qui le nomme désertion
Le nomme geste désespéré,
Celui qui pour nous éprouve de la compassion,
Celui qui le considère comme un délit
Et celui qui nous trouve du courage,
Une aveugle et stupide lâcheté,
À nous morts pour outrage,
Esclaves de la liberté.
Pour nous pas de pierre tombale,
Aucuns marbres ni ors;
Puis avec le sel des larmes,
La rage séchera la douleur.
Il restera un geste sans sens,
Si ce n'est le sens de vide que
Notre infini silence
Jette au visage à tous vos parce que.
Ce ne sera pas temps de maudire
Et de pleurer et de remercier
Celui qui a su vous étonner
Par la force d'un impérissable
Désir vif comme le fer
Qu'on assimile à l'éternité,
Et vous de votre côté,
Y préférez l'enfer.
L'enfer des bonnes manières
Contre qui nous nous rebellons
Car à tort ou à raison,
Nous sommes ce que nous sommes.
Nous sommes les mauvais exemples,
Instigateurs de la jeunesse,
Les Ortis, les Werthers d'autres temps,
Et de Camus, les Sisyphes.
Nous qui beauté et amour
Avons plein les veines,
Convaincus que la vie est toujours
Plus que réunir quelques cellules.
Unis dans silence,
Nous vous observons des barricades
De notre fière impertinence
Comme des sentinelles de jade.
D'une guerre et d'un avant-poste
Reculé d'une frontière,
Rétifs à la défaite,
À la paix, à la peur,
La peur qui nous tient tous debout
En équilibre instable sur l'abîme.
La différence entre nous et vous
Alors sera seulement un pas.
Pas après pas, roulent
À travers les siècles
Inutiles, fragiles,
Stupides, ridicules
Marionnettes d'un théâtre
Enveloppé de flammes,
Avec des yeux de cire
Et des faces de bitume.
Moi, moi, de vos applaudissements,
Non, je ne m'en fous pas
Et déjà leur grondement
Dans la rumeur de mon sang se noie.
Déniez-moi une tombe,
Déniez-moi la mémoire,
Mais ne me refusez pas l'espoir
De prêter l'oreille
À celui qui voulait vivre
D'une unique caresse,
Malade de désespérance,
Ou peut-être de trop de tendresse.
Et lorsque la fin aura sonné
Et qu'à votre ciel, vous irez
Dans les rangs des justes
- comme il est écrit dans l'Évangile
Regardez la noire vallée
Du haut des portes de l’Élysée
Et vous verrez nos ombres
Se dresser dans l'aveuglante lumière
Du suicide.
Il y a celui qui le nomme désertion
Le nomme geste désespéré,
Celui qui pour nous éprouve de la compassion,
Celui qui le considère comme un délit
Et celui qui nous trouve du courage,
Une aveugle et stupide lâcheté,
À nous morts pour outrage,
Esclaves de la liberté.
Pour nous pas de pierre tombale,
Aucuns marbres ni ors;
Puis avec le sel des larmes,
La rage séchera la douleur.
Il restera un geste sans sens,
Si ce n'est le sens de vide que
Notre infini silence
Jette au visage à tous vos parce que.
Ce ne sera pas temps de maudire
Et de pleurer et de remercier
Celui qui a su vous étonner
Par la force d'un impérissable
Désir vif comme le fer
Qu'on assimile à l'éternité,
Et vous de votre côté,
Y préférez l'enfer.
L'enfer des bonnes manières
Contre qui nous nous rebellons
Car à tort ou à raison,
Nous sommes ce que nous sommes.
Nous sommes les mauvais exemples,
Instigateurs de la jeunesse,
Les Ortis, les Werthers d'autres temps,
Et de Camus, les Sisyphes.
Nous qui beauté et amour
Avons plein les veines,
Convaincus que la vie est toujours
Plus que réunir quelques cellules.
Unis dans silence,
Nous vous observons des barricades
De notre fière impertinence
Comme des sentinelles de jade.
D'une guerre et d'un avant-poste
Reculé d'une frontière,
Rétifs à la défaite,
À la paix, à la peur,
La peur qui nous tient tous debout
En équilibre instable sur l'abîme.
La différence entre nous et vous
Alors sera seulement un pas.
Pas après pas, roulent
À travers les siècles
Inutiles, fragiles,
Stupides, ridicules
Marionnettes d'un théâtre
Enveloppé de flammes,
Avec des yeux de cire
Et des faces de bitume.
Moi, moi, de vos applaudissements,
Non, je ne m'en fous pas
Et déjà leur grondement
Dans la rumeur de mon sang se noie.
Déniez-moi une tombe,
Déniez-moi la mémoire,
Mais ne me refusez pas l'espoir
De prêter l'oreille
À celui qui voulait vivre
D'une unique caresse,
Malade de désespérance,
Ou peut-être de trop de tendresse.
Et lorsque la fin aura sonné
Et qu'à votre ciel, vous irez
Dans les rangs des justes
- comme il est écrit dans l'Évangile
Regardez la noire vallée
Du haut des portes de l’Élysée
Et vous verrez nos ombres
Se dresser dans l'aveuglante lumière
Du suicide.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 24/5/2015 - 20:55
Aggiungo che "La marcia dei suicidi" è stata inizialmente pubblicata anche in "Ballate di fine comunismo", ma solo su una parte dei cd, che tra l'altro avevano anche un ordine delle canzoni diverso da quello "ufficiale".
Insomma, un po' come il Gronchi rosa :-)
Insomma, un po' come il Gronchi rosa :-)
daniela -k.d.- - 20/5/2015 - 20:17
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Scritta da Gianni Symbolo, ovvero Fabio Ghelli
Written by Gianni Symbolo, that is Fabio Ghelli
Interpretata da Davide Giromini
Performed by Davide Giromini
...e fu così che diventai un robot
Davide Giromini, “Rivoluzioni Sequestrate” (il libro, p. 54)
1894
Un treno per Lenin
Deserto
Volto Nascosto
Robespierre
La marcia dei suicidi
Non è la prima volta che il tema del suicidio fa irruzione in questo sito, sia pure dal lato di vista personale e non strettamente attinente (ad esempio, in un Extra come Ιδανικοί αυτόχειρες, i “Suicidi ideali” del suicida Karyotakis); con questa canzone scritta da Fabio Ghelli, sotto il suo attuale nome di Gianni Symbolo per le “Rivoluzioni Sequestrate” di Davide Giromini, siamo invece al suicidio come preciso atto, anche politico, di ribellione estrema. Non a caso nel testo vengono recuperate le classiche figure di Jacopo Ortis e del suo predecessore Werther (i “cattivi esempi, sobillatori della gioventù”). Proviene anche, questa canzone, da un tempo attuale in cui il suicidio è notizia quotidiana, gentilmente instillato da crisi di denaro e di vita, da condizioni impossibili, da risposta alla repressione considerata oramai da un numero sempre crescente di persone che disertano. In questa “marcia”, i suicidi paiono assumere pienamente un'identità collettiva, come se avessero piena coscienza della valenza rivoluzionaria del loro gesto; una valenza, del resto, che è antichissima (si pensi, ad esempio, a Masada). Prefiero la muerte, sembra il grido di battaglia che, comunque la si voglia vedere e considerare, è anche una suprema affermazione di vita. Vita negata, vita distrutta, vita della quale si desidera comunque disporre totalmente all'ultimo momento, quando per tutta la sua durata sono stati invece altri a disporne per il loro profitto. Una canzone giocata su fili molto sottili e volutamente pericolosi, questa scritta da Fabio Ghelli e cantata rocamente da Davide Giromini col suo ritmo incalzante e con la sua acrobatica struttura metrica fatta di continue assonanze e vertiginosi enjambements polisemantici (una caratteristica più unica che rara in una canzone in lingua italiana). [RV]