Aux premiers jours d’un printemps sombre
Où les canons crachaient du feu,
Se sont levés des gueux sans nombre
Qui ne voulaient ni roi ni dieu…
Ils ont lutté contre Versailles
Dont les obus criblaient Paris,
Puis sont morts sous la mitraille,
Assassinés par des bandits !
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Petits enfants, vieillards et femmes,
Combien sont-ils de massacrés
Dont nous sentons frémir les âmes
Devant le Mur des Fédérés ?
Au pays noir des spectres blêmes,
Martyrs sans nom, combien sont-ils,
Ceux dont le sang rougit l’emblème
Qui fit trembler leurs bourreaux vils ?
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Malgré les soirs d’âpre infortune,
Les trahisons et les rancoeurs,
Le souvenir de la Commune
Reste vivant dans tous les coeurs
Salut, Commune ! Enfant martyre
Des grands lutteurs des temps passés ;
Et que maudits soient les vampires
Pour tout le sang qu’ils ont versé !
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Où les canons crachaient du feu,
Se sont levés des gueux sans nombre
Qui ne voulaient ni roi ni dieu…
Ils ont lutté contre Versailles
Dont les obus criblaient Paris,
Puis sont morts sous la mitraille,
Assassinés par des bandits !
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Petits enfants, vieillards et femmes,
Combien sont-ils de massacrés
Dont nous sentons frémir les âmes
Devant le Mur des Fédérés ?
Au pays noir des spectres blêmes,
Martyrs sans nom, combien sont-ils,
Ceux dont le sang rougit l’emblème
Qui fit trembler leurs bourreaux vils ?
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Malgré les soirs d’âpre infortune,
Les trahisons et les rancoeurs,
Le souvenir de la Commune
Reste vivant dans tous les coeurs
Salut, Commune ! Enfant martyre
Des grands lutteurs des temps passés ;
Et que maudits soient les vampires
Pour tout le sang qu’ils ont versé !
Commune, espoir du monde,
Sous les toits des faubourgs,
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
Plus forte et plus féconde
Tu renaîtras un jour !
envoyé par Bernart Bartleby - 14/5/2015 - 12:44
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Versi di Eugène Bizeau
Musica di G. Isabelli
Testo trovato nel volumetto “Eugène Bizeau et Gaston Couté, deux poètes paysans anarchistes à la fin du 19ème siècle”, a cura di Michel Di-Nocera.
Eugène Bizeau, poeta e cantautore anarchico, è morto ultracentenario nel 1989 (a chi dice che l’anarchia fa male!). Pur essendo nato nel 1883, molti anni dopo le vicende della Comune di Parigi, nella sua poetica quell’esperienza seminale risuonò sempre viva come non mai…