Nos chansons à nous sont des chansons graves
Où passent les maux dont souffrent nos coeurs
Devant le front bas des tristes esclaves
Don’t nous partageons les âpres doleurs
Nos chansons à nous sont des chansons graves
Où des opprimés gronde la rancoeur.
Nos chansons à nous sont des chansons rudes
Où monte le bruit des moteurs d'acier
Et l'amer dégoût de la servitude
Dont nous supportons le morne collier...
Nos chansons à nous sont des chansons rudes
Donnant à la plèbe un visage altier.
Nos chansons à nous sont des chansons mâles
Clamant les espoirs des peuples meurtris
Dont les dictateurs étouffent les râles
Et plongent les yeux dans un brouillard gris...
Nos chansons à nous sont des chansons mâles
Semant l’idêal des libres esprits
Nos chansons à nous sont des chansons fortes
Détournant les yeux du sanglant chemin
Où les os blanchis des phallanges mortes
Nous montrent l’horreur du carnage humain
Nos chansons à nous sont des chansons fortes
Qui nous font réver d’un meilleur destin.
Où passent les maux dont souffrent nos coeurs
Devant le front bas des tristes esclaves
Don’t nous partageons les âpres doleurs
Nos chansons à nous sont des chansons graves
Où des opprimés gronde la rancoeur.
Nos chansons à nous sont des chansons rudes
Où monte le bruit des moteurs d'acier
Et l'amer dégoût de la servitude
Dont nous supportons le morne collier...
Nos chansons à nous sont des chansons rudes
Donnant à la plèbe un visage altier.
Nos chansons à nous sont des chansons mâles
Clamant les espoirs des peuples meurtris
Dont les dictateurs étouffent les râles
Et plongent les yeux dans un brouillard gris...
Nos chansons à nous sont des chansons mâles
Semant l’idêal des libres esprits
Nos chansons à nous sont des chansons fortes
Détournant les yeux du sanglant chemin
Où les os blanchis des phallanges mortes
Nous montrent l’horreur du carnage humain
Nos chansons à nous sont des chansons fortes
Qui nous font réver d’un meilleur destin.
envoyé par Bernart Bartleby - 14/5/2015 - 11:48
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Versi di Eugène Bizeau
Musica di G. Isabelli
Canzone-manifesto de La Muse Rouge, la “goguette” rivoluzionaria di cui Bizeau fece parte insieme, tra gli altri, a Gaston Couté, Aristide Bruant, Charles d'Avray, Clovis Poirier, Léo Noël, François Henri Jolivet.