Si le clairon sonne l’alarme,
Réfléchis bien, petit troupier,
De sang, n’rougis pas les armes
En tirant sur les ouvriers,
Car notre cause est la tienne,
Cell’pour qui tu lutt’ras demain,
C’est la caus’ prolétarienn’
En combattant, nous défendons ton pain.
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
L’ouvrier n’est pas une machine
Comm’ le rich’ c’est un êtr’ humain.
Il est las de courber l’échine
Et d’entendr’ chez lui, dire: “J’ai faim!”
Jadis il se laissait conduire.
Comm’ on conduit un vrai troupeau,
Depuis, il a su s’instruire,
Et la révolte surgit de son cerveau.
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
Nous ne voulons plus de misère,
Pour nos droits nous voulons lutter,
Et sans haine, sans colère,
Mais aussi avec ténacité:
Nous n’demandons pas la richesse
Mais un peu plus d’égalité,
Nous combattons la détresse,
Cela au nom de la Fraternité!
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
Réfléchis bien, petit troupier,
De sang, n’rougis pas les armes
En tirant sur les ouvriers,
Car notre cause est la tienne,
Cell’pour qui tu lutt’ras demain,
C’est la caus’ prolétarienn’
En combattant, nous défendons ton pain.
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
L’ouvrier n’est pas une machine
Comm’ le rich’ c’est un êtr’ humain.
Il est las de courber l’échine
Et d’entendr’ chez lui, dire: “J’ai faim!”
Jadis il se laissait conduire.
Comm’ on conduit un vrai troupeau,
Depuis, il a su s’instruire,
Et la révolte surgit de son cerveau.
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
Nous ne voulons plus de misère,
Pour nos droits nous voulons lutter,
Et sans haine, sans colère,
Mais aussi avec ténacité:
Nous n’demandons pas la richesse
Mais un peu plus d’égalité,
Nous combattons la détresse,
Cela au nom de la Fraternité!
Petit pioupiou.
N’tir’pas sur nous,
Nous somm’s tes frèr’s de misére.
Ne fais pas feu
O malheureux,
Tu peux tuer ton pér’, ta mère!
Petit pioupiou,
Ne tir’ pas sur nous,
Nous somm’s tes frér’s de misére
Un jour viendra
Tu comprendras
Avec le peupl’ tu marcheras.
inviata da Bernart Bartleby - 14/5/2015 - 10:55
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Versi di Gaston Montéhus
Musica di Raoul Chantegrelet
Non sono riuscito a trovare la data esatta in cui Montéhus compose questa canzone antimilitarista, così ho dato l’indicazione “prima del 1914”, anno a partire dal quale anche il grande provocatore anarchico si fece travolgere dai venti di guerra e divenne, purtroppo, un devoto cantore bellicista, ricevendo alla fine addirittura la Croce di Guerra per il servigio reso, pur senza aver mai messo piede al fronte…