Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen –
Eine blind, eine bleich, eine federlos:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Wird uns eine Nummer zu groß!"
Der nächste Krieg in Deutschland
Begann schon im Frieden vorher
Als sie den ersten Stiefel machten
Für's neue Militär!
Man schafft sich doch keine Soldaten an
Mit Helm und Fahneneid
Nur dass die dann nicht schießen sollen! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen
Eine arm, eine alt, eine abgezehrt:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Wird gigantisch und unerhört!"
Den nächsten Krieg in Deutschland
Den gibt es ja schon lang
Seit im Maiaufmarsch verstummte
Der »Nie-wieder-Krieg!«-Gesang!
Man schämt sich doch nicht für den Frieden
Schon in der Nachkriegszeit
Wenn da nicht wer an Kriege denkt! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen –
Eine kahl, eine krumm, eine grau wie Rauch:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Der kommt wie ein giftiger Hauch!"
Der nächste Krieg in Deutschland
Begann, als der Kanzler sprach:
"Wir rüsten zwar jetzt nicht mehr auf –
Jedoch wir rüsten nach!"
Man rüstet doch nicht um viel Geld
Mit aller Rüstigkeit
Nur dass man es dann in die Ecke stellt! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen –
Eine schwach, eine schwarz, eine invalid:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Der reißt uns noch allesamt mit!"
Für den nächsten Krieg in Deutschland
Sind Raketen stationiert –
Gesteuert sind sie von anderswo
Doch in Deutschland sind sie postiert!
Man lässt doch nicht Fremde bestimmen
Den Tod und die Abschußzeit
Wenn das kein Schlachtfeld werden soll! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Drei krächzende Krähen, die kämpfen sich
Nach Grönland im eisigen Wind –
Aber was machen all' die Andern
Die dageblieben sind?
Eine blind, eine bleich, eine federlos:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Wird uns eine Nummer zu groß!"
Der nächste Krieg in Deutschland
Begann schon im Frieden vorher
Als sie den ersten Stiefel machten
Für's neue Militär!
Man schafft sich doch keine Soldaten an
Mit Helm und Fahneneid
Nur dass die dann nicht schießen sollen! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen
Eine arm, eine alt, eine abgezehrt:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Wird gigantisch und unerhört!"
Den nächsten Krieg in Deutschland
Den gibt es ja schon lang
Seit im Maiaufmarsch verstummte
Der »Nie-wieder-Krieg!«-Gesang!
Man schämt sich doch nicht für den Frieden
Schon in der Nachkriegszeit
Wenn da nicht wer an Kriege denkt! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen –
Eine kahl, eine krumm, eine grau wie Rauch:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Der kommt wie ein giftiger Hauch!"
Der nächste Krieg in Deutschland
Begann, als der Kanzler sprach:
"Wir rüsten zwar jetzt nicht mehr auf –
Jedoch wir rüsten nach!"
Man rüstet doch nicht um viel Geld
Mit aller Rüstigkeit
Nur dass man es dann in die Ecke stellt! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Zwischen zwei Kriegen krächzen drei Krähen –
Eine schwach, eine schwarz, eine invalid:
"Der nächste Krieg in Deutschland
Der reißt uns noch allesamt mit!"
Für den nächsten Krieg in Deutschland
Sind Raketen stationiert –
Gesteuert sind sie von anderswo
Doch in Deutschland sind sie postiert!
Man lässt doch nicht Fremde bestimmen
Den Tod und die Abschußzeit
Wenn das kein Schlachtfeld werden soll! –
»Fröhliche Zwischenkriegszeit!«
Drei krächzende Krähen, die kämpfen sich
Nach Grönland im eisigen Wind –
Aber was machen all' die Andern
Die dageblieben sind?
inviata da Bernart Bartleby - 19/2/2015 - 10:21
Lingua: Francese
Version française – LE CHANT DES CORNEILLES (ENTRE DEUX GUERRES) – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson (de langue) allemande – Das Krähenlied (Zwischen Zwei Kriegen) – Schmetterlinge – 1982
Paroles de Heinz R. Unger, leader de ce « Folk-Politrock-Band » autrichien des 70-80
Musique de Georg Herrnstadt et Willi Resetarits
Album : « Die Letzte Welt » (Le dernier Monde)
Le Chant des Corneilles serait déjà, Marco Valdo M.I. mon ami, un étrange titre pour une chanson, mais si on y ajoute l’entre-deux-guerres, on nage en plein mystère. D’abord, va-t-on entendre des crôas-crôas aux accents ecclésiastiques ? J’imagine que ce n’est pas là le sens du titre ; Dès lors, quel est-il ? Et pourquoi des corneilles ? Que viennent-elles faire là ?
En premier lieu, Lucien l’âne mon ami, je répondrai à ta dernière question tout simplement que je n’en sais rien, si ce n’est que des grenouilles ou des crapauds auraient sans doute fait également de très mélodiques crôas, crôas tout aussi ecclésiastiques, mais ces batraciens n’auraient jamais pu gagner les confins de l’Arctique à tire d’ailes. Or, l’affaire commence en Allemagne et se termine au Groenland, ce qui correspond bien à l’aire de diffusion des corneilles noires. Ainsi donc, on assiste à une conversation de trois corneilles, un peu comme trois bigotes cancanant à la sortie d’une messe, à ceci près que les corneilles corbinent et criaillent.
Mais, dit Lucien l’âne en riant, les bigotes aussi criaillent ; je t’accorde cependant qu’elles ne corbinent pas et d’ailleurs, qui d’autre qu’une corneille aurait l’idée de corbiner. De plus, je me demande bien où tu as été pêcher de joli mot de corbiner.
Tout simplement dans le dictionnaire du moyen français ; c’est ainsi que l’on disait avant 1600 ; depuis la trace s’en était perdue ou presque ; seuls quelques lettrés, amateurs de mots, s’en souvenaient encore. Cependant, le revoici ; saluons-le. Donc, nos corneilles corbinaient à qui mieux mieux et de quoi ? De la prochaine guerre qui se déroulera – selon elles en Allemagne ; faut dire qu’elles en débattaient en 1982, époque où l’Allemagne (et les pays voisins) voyaient pousser un peu partout des nids à fusées à tête(s) nucléaire(s) ; de jeunes personnes assez promptes à s’envoler. Il fallait des foules entières pour les retenir.
J’ai moi-même assisté – du bord du chemin – à ces immenses manifestations ; courages, hardies tant les forces de l’ordre étaient répressives, déclare solennellement Lucien l’âne.
Cependant, reprend Marco Valdo M.I., l’idée d’une prochaine guerre sur le territoire allemand – constitué de deux pays antagonistes, venait même aux corneilles, c’est tout dire.
L’ennui dit, Lucien l’âne, c’est qu’il n’y a plus trop de gens pour voir que la situation n’a pas vraiment évolué et je serais curieux de rencontrer quelques corneilles pour corbiner avec elles du sujet. Mon avis personnel est que la situation si elle n’est pas pire qu’à l’époque, est assez semblable. On a le cul sur un volcan. Une flammèche de trop en Ukraine, un petit dérapage aérien en Syrie ou que sais-je et hop là, c’est reparti comme en quarante. Et on ne parle que du sujet de la chanson ; la guerre en Allemagne. Ailleurs, elle n’a pas arrêté ; jamais.
Ce que dit la chanson, ce sur quoi elle insiste – et cette antienne revient plusieurs fois, elle scande cette poésie, c’est une sorte de vœu comme on en fait à Noël ou au Nouvel An (en fait, Noël et Nouvel An, c’est la même chose : l’un et l’autre marquant l’année nouvelle ; le basculement vers le futur été, mais comme les gens aiment les fêtes, on a gardé les deux ; c’est en fait la période de l’hibernation).
De quoi donc tu parles, Marco Valdo M.I. mon ami ?
Mais tout simplement de ce souhait répété de :
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Qui est le message des corneilles et dont il me paraît que si on l’applique au monde entier et pas seulement à l’Allemagne, est d’une parfaite permanence. On pourrait se le dire tous, tous les jours, car tel est le destin de l’humaine nation tant qu’elle n’aura pas mis fin à la Guerre de Cent Mille Ans et comme on le sait, mettre fin à la Guerre de Cent Mille Ans impose préalablement de mettre fin à l’appétit de richesse, au goût du pouvoir, à la pratique odieuse de l’exploitation, à la désastreuse ambition des hommes. Ce ne sera pas simple d’y arriver ; cela demande de la conviction et une volonté obstinée et profonde. Cependant, comme tu le sais, ce mouvement d’humanisation de l’homme est la seule voie possible vers une humanité juste et libre.
Dès lors, on n’est pas près de voir les humains cesser de se souhaiter « Joyeuse Entre-deux-guerres ! » ; il y a du chemin à faire pour y arriver. Quant à nous, ce sera notre contribution à l’humanisation de l’homme en tissant le linceul de ce vieux monde humain, trop humain, ambitieux, riche, trop riche, puissant, trop puissant, exploiteur, aliéné et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson (de langue) allemande – Das Krähenlied (Zwischen Zwei Kriegen) – Schmetterlinge – 1982
Paroles de Heinz R. Unger, leader de ce « Folk-Politrock-Band » autrichien des 70-80
Musique de Georg Herrnstadt et Willi Resetarits
Album : « Die Letzte Welt » (Le dernier Monde)
Le Chant des Corneilles serait déjà, Marco Valdo M.I. mon ami, un étrange titre pour une chanson, mais si on y ajoute l’entre-deux-guerres, on nage en plein mystère. D’abord, va-t-on entendre des crôas-crôas aux accents ecclésiastiques ? J’imagine que ce n’est pas là le sens du titre ; Dès lors, quel est-il ? Et pourquoi des corneilles ? Que viennent-elles faire là ?
En premier lieu, Lucien l’âne mon ami, je répondrai à ta dernière question tout simplement que je n’en sais rien, si ce n’est que des grenouilles ou des crapauds auraient sans doute fait également de très mélodiques crôas, crôas tout aussi ecclésiastiques, mais ces batraciens n’auraient jamais pu gagner les confins de l’Arctique à tire d’ailes. Or, l’affaire commence en Allemagne et se termine au Groenland, ce qui correspond bien à l’aire de diffusion des corneilles noires. Ainsi donc, on assiste à une conversation de trois corneilles, un peu comme trois bigotes cancanant à la sortie d’une messe, à ceci près que les corneilles corbinent et criaillent.
Mais, dit Lucien l’âne en riant, les bigotes aussi criaillent ; je t’accorde cependant qu’elles ne corbinent pas et d’ailleurs, qui d’autre qu’une corneille aurait l’idée de corbiner. De plus, je me demande bien où tu as été pêcher de joli mot de corbiner.
Tout simplement dans le dictionnaire du moyen français ; c’est ainsi que l’on disait avant 1600 ; depuis la trace s’en était perdue ou presque ; seuls quelques lettrés, amateurs de mots, s’en souvenaient encore. Cependant, le revoici ; saluons-le. Donc, nos corneilles corbinaient à qui mieux mieux et de quoi ? De la prochaine guerre qui se déroulera – selon elles en Allemagne ; faut dire qu’elles en débattaient en 1982, époque où l’Allemagne (et les pays voisins) voyaient pousser un peu partout des nids à fusées à tête(s) nucléaire(s) ; de jeunes personnes assez promptes à s’envoler. Il fallait des foules entières pour les retenir.
J’ai moi-même assisté – du bord du chemin – à ces immenses manifestations ; courages, hardies tant les forces de l’ordre étaient répressives, déclare solennellement Lucien l’âne.
Cependant, reprend Marco Valdo M.I., l’idée d’une prochaine guerre sur le territoire allemand – constitué de deux pays antagonistes, venait même aux corneilles, c’est tout dire.
L’ennui dit, Lucien l’âne, c’est qu’il n’y a plus trop de gens pour voir que la situation n’a pas vraiment évolué et je serais curieux de rencontrer quelques corneilles pour corbiner avec elles du sujet. Mon avis personnel est que la situation si elle n’est pas pire qu’à l’époque, est assez semblable. On a le cul sur un volcan. Une flammèche de trop en Ukraine, un petit dérapage aérien en Syrie ou que sais-je et hop là, c’est reparti comme en quarante. Et on ne parle que du sujet de la chanson ; la guerre en Allemagne. Ailleurs, elle n’a pas arrêté ; jamais.
Ce que dit la chanson, ce sur quoi elle insiste – et cette antienne revient plusieurs fois, elle scande cette poésie, c’est une sorte de vœu comme on en fait à Noël ou au Nouvel An (en fait, Noël et Nouvel An, c’est la même chose : l’un et l’autre marquant l’année nouvelle ; le basculement vers le futur été, mais comme les gens aiment les fêtes, on a gardé les deux ; c’est en fait la période de l’hibernation).
De quoi donc tu parles, Marco Valdo M.I. mon ami ?
Mais tout simplement de ce souhait répété de :
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Qui est le message des corneilles et dont il me paraît que si on l’applique au monde entier et pas seulement à l’Allemagne, est d’une parfaite permanence. On pourrait se le dire tous, tous les jours, car tel est le destin de l’humaine nation tant qu’elle n’aura pas mis fin à la Guerre de Cent Mille Ans et comme on le sait, mettre fin à la Guerre de Cent Mille Ans impose préalablement de mettre fin à l’appétit de richesse, au goût du pouvoir, à la pratique odieuse de l’exploitation, à la désastreuse ambition des hommes. Ce ne sera pas simple d’y arriver ; cela demande de la conviction et une volonté obstinée et profonde. Cependant, comme tu le sais, ce mouvement d’humanisation de l’homme est la seule voie possible vers une humanité juste et libre.
Dès lors, on n’est pas près de voir les humains cesser de se souhaiter « Joyeuse Entre-deux-guerres ! » ; il y a du chemin à faire pour y arriver. Quant à nous, ce sera notre contribution à l’humanisation de l’homme en tissant le linceul de ce vieux monde humain, trop humain, ambitieux, riche, trop riche, puissant, trop puissant, exploiteur, aliéné et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE CHANT DES CORNEILLES (ENTRE DEUX GUERRES)
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles –
Une aveugle, une blanche, une sans plumes :
« La prochaine guerre en Allemagne
Sera encore plus grande ! »
La prochaine guerre en Allemagne
Avait déjà commencé bien avant, pendant la paix
Dès qu’on a fabriqué les premières bottes
Pour les nouveaux militaires !
On n’achète quand même pas les soldats tout faits
Avec un serment au drapeau et le casque sur la tête
Sauf ceux qui ne savaient pas tirer ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles, –
Une pauvre, une vieille, une famélique :
« La prochaine guerre en Allemagne
Sera inouïe et gigantesque ! »
La prochaine guerre en Allemagne
C’était il y a longtemps déjà
Dès que s’est tu « Le Plus jamais la Guerre ! »
À la fin du défilé du Premier mai
On n’a quand même pas eu honte de la paix
Dès l’après-guerre Déjà
Quand nul alors ne pensait à la guerre ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles , –
Une chauve, une bossue, une grisonne :
« La prochaine guerre en Allemagne
Arrivera comme un gaz toxique ! »
La prochaine guerre en Allemagne
Commence quand le chancelier déclare :
« Nous ne nous armons certes plus maintenant.
Toutefois, nous nous armerons plus tard ! »
On ne mobilise quand même pas tant d’argent
À chaque alerte ;
On le met de côté en attendant ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles, –
Une frêle, une noire, une invalide :
« La prochaine guerre en Allemagne
Nous entraînera encore tous ensemble !
Pour la prochaine guerre en Allemagne
Des fusées sont stationnées –
Elles sont pilotées de l’étranger
Mais en Allemagne, elles sont installées !
On ne va pourtant pas à distance déclencher
La mort et la mise à feu
Si on ne devait pas devenir un champ de bataille ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres !
Trois corneilles corbinantes se disputent
Au Groenland dans le vent froid –
Mais que font tous les autres
Qui sont restés là-bas ?
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles –
Une aveugle, une blanche, une sans plumes :
« La prochaine guerre en Allemagne
Sera encore plus grande ! »
La prochaine guerre en Allemagne
Avait déjà commencé bien avant, pendant la paix
Dès qu’on a fabriqué les premières bottes
Pour les nouveaux militaires !
On n’achète quand même pas les soldats tout faits
Avec un serment au drapeau et le casque sur la tête
Sauf ceux qui ne savaient pas tirer ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles, –
Une pauvre, une vieille, une famélique :
« La prochaine guerre en Allemagne
Sera inouïe et gigantesque ! »
La prochaine guerre en Allemagne
C’était il y a longtemps déjà
Dès que s’est tu « Le Plus jamais la Guerre ! »
À la fin du défilé du Premier mai
On n’a quand même pas eu honte de la paix
Dès l’après-guerre Déjà
Quand nul alors ne pensait à la guerre ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles , –
Une chauve, une bossue, une grisonne :
« La prochaine guerre en Allemagne
Arrivera comme un gaz toxique ! »
La prochaine guerre en Allemagne
Commence quand le chancelier déclare :
« Nous ne nous armons certes plus maintenant.
Toutefois, nous nous armerons plus tard ! »
On ne mobilise quand même pas tant d’argent
À chaque alerte ;
On le met de côté en attendant ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres ! »
Entre deux guerres, corbinaient trois corneilles, –
Une frêle, une noire, une invalide :
« La prochaine guerre en Allemagne
Nous entraînera encore tous ensemble !
Pour la prochaine guerre en Allemagne
Des fusées sont stationnées –
Elles sont pilotées de l’étranger
Mais en Allemagne, elles sont installées !
On ne va pourtant pas à distance déclencher
La mort et la mise à feu
Si on ne devait pas devenir un champ de bataille ! –
« Joyeuse Entre-deux-guerres !
Trois corneilles corbinantes se disputent
Au Groenland dans le vent froid –
Mais que font tous les autres
Qui sont restés là-bas ?
inviata da Marco Valdo M.I. - 13/12/2016 - 22:30
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Parole di Heinz R. Unger, leader di questa “Folk-Politrock-Band” austriaca attiva negli ani 70 e 80
Musica di Georg Herrnstadt e Willi Resetarits
Nell’album intitolato “Die Letzte Welt”