Es war Zeit
zum Zug zu gehn
ein tiefer Sommer
war am vorüberziehn
seine Hand hielt ihre Hand
leise Worte
die sanft im Wind verwehn
halt keine Träne, denn schon
bald wirst du sehen
daß uns zwei nichts trennen kann
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und im Zug sangen die Soldaten Lieder
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
Sie hält ihn fest
so lang es geht
keine Worte
nur ein "Vergiß-mich-nicht"
der Zug rollt an
er winkt ihr zu
und sein Lachen ist voller Zuversicht
halt - keine tränen, denn schon
bald wirst du sehen
daß uns zwei nichts trennen kann
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und im Zug sangen die Soldaten Lieder
und er sagte, ich komm sicher
bald nach haus
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und sie wußte, er kommt niemals mehr
nach Haus
und sie wußte, er kommt niemals mehr
nach Haus
zum Zug zu gehn
ein tiefer Sommer
war am vorüberziehn
seine Hand hielt ihre Hand
leise Worte
die sanft im Wind verwehn
halt keine Träne, denn schon
bald wirst du sehen
daß uns zwei nichts trennen kann
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und im Zug sangen die Soldaten Lieder
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
Sie hält ihn fest
so lang es geht
keine Worte
nur ein "Vergiß-mich-nicht"
der Zug rollt an
er winkt ihr zu
und sein Lachen ist voller Zuversicht
halt - keine tränen, denn schon
bald wirst du sehen
daß uns zwei nichts trennen kann
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und im Zug sangen die Soldaten Lieder
und er sagte, ich komm sicher
bald nach haus
und er sagte, ich komm sicher
bald nach Haus
Es war so schön
ein wolkenloser blauer Himmel
und die Fahnen hingen bunt
zum Fenster raus
und sie wußte, er kommt niemals mehr
nach Haus
und sie wußte, er kommt niemals mehr
nach Haus
Contributed by Bernart Bartleby - 2015/2/17 - 09:50
Language: French
Version française – TRAIN DE SOLDATS – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson allemande – Soldatenzug – Juliane Werding – 1994
Paroles et musique de Juliane Werding et Andreas Bärtels
Une chanson qui raconte le départ du soldat pour la guerre… Un soldat parmi tant, le simple soldat, quoi… Comme dans l'Histoire du Soldat. Il en est beaucoup d'autres de ces chansons du départ. Je propose de lui adjoindre, la chanson de la femme qui attend depuis longtemps… C'est en quelque sorte la suite. Une suite possible, il en est d'autres… Je te les dis tout net : pour moi, il n'est pas possible que les Chansons contre la Guerre (CCG) passent à côté de cette merveille : « Dis, quand reviendras-tu ? » et d'ailleurs, je m'en vais leur envoyer prochainement. D'ailleurs, Barbara a déjà ici une chanson qui pourrait elle aussi être une suite à celle-ci ; elle s'intitule : « Veuve de guerre ». Elle conte l'histoire d'une jeune femme qui a perdu son premier amour, son premier amant, mort au front à 19 ans et aussi celle des autres amants qui suivirent, morts eux aussi au front… et de la vie qui continue.
À moi aussi, qui suis un âne, un très vieil âne, ce « Dis, quand reviendras-tu ? » me crève le cœur.
Alors pour en revenir à la chanson de Werding, elle donne très exactement l'envers du décor des trains fleuris, enrubannés qui de Berlin allaient « Nach Paris ! » et les antagonistes qui de Paris allaient « À Berlin, à Berlin ! », véhiculant des milliers et des milliers de candidats cadavres inconscients. Les femmes, elles, n'étaient pas si aveuglées par la gloire et la patrie ; elles voyaient bien qu'on leur prenait leurs hommes…
Écoute, Marco Valdo M.I. mon ami, moi, je déteste ces trains-là, ces trains à soldats ; ces convois pour l'abattoir, présageant d'autres convois (comme celui qui emmena Joseph, le Dachau Express, ce train à soldats, mais à soldats trahis) qui s'en iront plus tard, pour d'autres abattoirs. À partir dans les fleurs et les flonflons, il y eut aussi des bateaux, des avions et même, des régiments à pied. J'ai hâte d'entendre la chanson et puis nous reprendrons notre tâche et nous tisserons le linceul de ce vieux monde va-t-en guerre, mortifère, militaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Chanson allemande – Soldatenzug – Juliane Werding – 1994
Paroles et musique de Juliane Werding et Andreas Bärtels
Une chanson qui raconte le départ du soldat pour la guerre… Un soldat parmi tant, le simple soldat, quoi… Comme dans l'Histoire du Soldat. Il en est beaucoup d'autres de ces chansons du départ. Je propose de lui adjoindre, la chanson de la femme qui attend depuis longtemps… C'est en quelque sorte la suite. Une suite possible, il en est d'autres… Je te les dis tout net : pour moi, il n'est pas possible que les Chansons contre la Guerre (CCG) passent à côté de cette merveille : « Dis, quand reviendras-tu ? » et d'ailleurs, je m'en vais leur envoyer prochainement. D'ailleurs, Barbara a déjà ici une chanson qui pourrait elle aussi être une suite à celle-ci ; elle s'intitule : « Veuve de guerre ». Elle conte l'histoire d'une jeune femme qui a perdu son premier amour, son premier amant, mort au front à 19 ans et aussi celle des autres amants qui suivirent, morts eux aussi au front… et de la vie qui continue.
À moi aussi, qui suis un âne, un très vieil âne, ce « Dis, quand reviendras-tu ? » me crève le cœur.
Alors pour en revenir à la chanson de Werding, elle donne très exactement l'envers du décor des trains fleuris, enrubannés qui de Berlin allaient « Nach Paris ! » et les antagonistes qui de Paris allaient « À Berlin, à Berlin ! », véhiculant des milliers et des milliers de candidats cadavres inconscients. Les femmes, elles, n'étaient pas si aveuglées par la gloire et la patrie ; elles voyaient bien qu'on leur prenait leurs hommes…
Écoute, Marco Valdo M.I. mon ami, moi, je déteste ces trains-là, ces trains à soldats ; ces convois pour l'abattoir, présageant d'autres convois (comme celui qui emmena Joseph, le Dachau Express, ce train à soldats, mais à soldats trahis) qui s'en iront plus tard, pour d'autres abattoirs. À partir dans les fleurs et les flonflons, il y eut aussi des bateaux, des avions et même, des régiments à pied. J'ai hâte d'entendre la chanson et puis nous reprendrons notre tâche et nous tisserons le linceul de ce vieux monde va-t-en guerre, mortifère, militaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
TRAIN DE SOLDATS
Il était temps
De rejoindre le train
Un été ardent
Était passé.
Sa main tenait sa main.
Mots chuchotés
Doucement dans le vent envolés.
Stop pas de larmes,
Car tu verras bientôt que
Nous deux, rien ne peut nous séparer.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Elle l'enlace subitement.
Tu pars si longtemps.
Pas de paroles,
Juste un « ne m'oublie pas » timide.
Le train s'ébranle.
De la main, il lui fait signe.
Son rire est plein de sûreté.
Stop pas de larmes,
Car tu verras bientôt que
Nous deux, rien ne peut nous séparer.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Elle sut qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Elle savait qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Il était temps
De rejoindre le train
Un été ardent
Était passé.
Sa main tenait sa main.
Mots chuchotés
Doucement dans le vent envolés.
Stop pas de larmes,
Car tu verras bientôt que
Nous deux, rien ne peut nous séparer.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Elle l'enlace subitement.
Tu pars si longtemps.
Pas de paroles,
Juste un « ne m'oublie pas » timide.
Le train s'ébranle.
De la main, il lui fait signe.
Son rire est plein de sûreté.
Stop pas de larmes,
Car tu verras bientôt que
Nous deux, rien ne peut nous séparer.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Elle sut qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Elle savait qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/2/18 - 17:45
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Parole e musica di Juliane Werding ed Andreas Bärtels
Nell’album intitolato “Du schaffst es!”