Was kann ich dir mitgeben?
Was hat mich meine Zeit gelehrt?
Hab viel gelernt im Leben,
Vieles war nicht viel wert.
Hab versucht hinter die Fassaden
In die Menschen hineinzusehen.
Ich seh sie auf gewundenen Pfaden
Und mühselige Wege gehn.
Und all die Jungen werden Greise
Bevor sie noch die Alten sind.
Nur ein Weg führt aus dem Teufelskreise
Der Weg gegen den Wind.
Gegen den Wind,
Gegen den Strom,
Gegen den Wind,
Gegen den Geist der Zeit,
Gegen die Dummheit mein Kind.
Nur ein Querdenker, ein Freigeist
Findet aus dem Labyrinth.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Was solln die Leute sagen?
Tu, was man von dir will!
Du darfst dich nicht beklagen,
Die Mütze ab, sei still!
Nur Menschen, die funktionieren
Kann man verbiegen und verdrehen,
Kriegt man zum im Gleichschritt marschieren
Und blind in den Abgrund gehn.
Und wenn sich alle arrangieren,
Ohne Widerspruch und stumm,
Mit Laufen und Parieren,
Dann steh du auf und dreh dich um!
Gegen den Wind,
Gegen den Strom,
Gegen den Wind,
Gegen den Geist der Zeit,
Gegen die Dummheit, mein Kind.
Nur ein Querdenker, ein Freigeist
Findet aus dem Labyrinth.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Was hat mich meine Zeit gelehrt?
Hab viel gelernt im Leben,
Vieles war nicht viel wert.
Hab versucht hinter die Fassaden
In die Menschen hineinzusehen.
Ich seh sie auf gewundenen Pfaden
Und mühselige Wege gehn.
Und all die Jungen werden Greise
Bevor sie noch die Alten sind.
Nur ein Weg führt aus dem Teufelskreise
Der Weg gegen den Wind.
Gegen den Wind,
Gegen den Strom,
Gegen den Wind,
Gegen den Geist der Zeit,
Gegen die Dummheit mein Kind.
Nur ein Querdenker, ein Freigeist
Findet aus dem Labyrinth.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Was solln die Leute sagen?
Tu, was man von dir will!
Du darfst dich nicht beklagen,
Die Mütze ab, sei still!
Nur Menschen, die funktionieren
Kann man verbiegen und verdrehen,
Kriegt man zum im Gleichschritt marschieren
Und blind in den Abgrund gehn.
Und wenn sich alle arrangieren,
Ohne Widerspruch und stumm,
Mit Laufen und Parieren,
Dann steh du auf und dreh dich um!
Gegen den Wind,
Gegen den Strom,
Gegen den Wind,
Gegen den Geist der Zeit,
Gegen die Dummheit, mein Kind.
Nur ein Querdenker, ein Freigeist
Findet aus dem Labyrinth.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
Fliegen kannst du nur gegen den Wind.
envoyé par Bernart Bartleby - 14/2/2015 - 23:50
Langue: italien
Traduzione italiana di Matteo67 da LyricsTranslate
CONTRO IL VENTO
Cosa ti posso dare?
Cosa mi ha insegnato il mio tempo?
Ho studiato molto nella vita,
Molte cose erano di poco valore.
Ho cercato di entrare negli uomini
dietro le facciate.
Io li vedo andare su sentieri contorti
e percorsi faticosi.
E tutti i giovani diventavo vecchi
Prima ancora di essere gli anziani.
Solo una strada conduce fuori dal circolo diabolico
La strada contro vento
Contro il vento
Contro la corrente,
Contro il vento,
Contro lo spirito del tempo,
Contro la stupidità, figlio mio.
Solo un pensatore non convenzionale, uno spirito libero
si ritrova fuori dal labirinto.
Puoi volare solo contro vento.
Puoi volare solo contro vento.
Cosa deve dire la gente?
Fai, ciò che si vuole da te!
Tu non devi lamentarti,
Su il cappuccio, stai tranquillo!
Si possono piegare e torcere
solo gli uomini che funzionano
si combatte per marciare a passo cadenzato
e andare ciechi nell’abisso.
E se tutti si mettono in ordine,
senza obiezioni e muti,
Col correre e ubbidire,
poi ti alzi e ti rivolti!
Contro il vento
Contro la corrente,
Contro il vento,
Contro lo spirito del tempo,
Contro la stupidità, figlio mio.
Solo un pensatore non convenzionale, uno spirito libero
si ritrova fuori dal labirinto.
Puoi volare solo contro vento.
Puoi volare solo contro vento.
Cosa ti posso dare?
Cosa mi ha insegnato il mio tempo?
Ho studiato molto nella vita,
Molte cose erano di poco valore.
Ho cercato di entrare negli uomini
dietro le facciate.
Io li vedo andare su sentieri contorti
e percorsi faticosi.
E tutti i giovani diventavo vecchi
Prima ancora di essere gli anziani.
Solo una strada conduce fuori dal circolo diabolico
La strada contro vento
Contro il vento
Contro la corrente,
Contro il vento,
Contro lo spirito del tempo,
Contro la stupidità, figlio mio.
Solo un pensatore non convenzionale, uno spirito libero
si ritrova fuori dal labirinto.
Puoi volare solo contro vento.
Puoi volare solo contro vento.
Cosa deve dire la gente?
Fai, ciò che si vuole da te!
Tu non devi lamentarti,
Su il cappuccio, stai tranquillo!
Si possono piegare e torcere
solo gli uomini che funzionano
si combatte per marciare a passo cadenzato
e andare ciechi nell’abisso.
E se tutti si mettono in ordine,
senza obiezioni e muti,
Col correre e ubbidire,
poi ti alzi e ti rivolti!
Contro il vento
Contro la corrente,
Contro il vento,
Contro lo spirito del tempo,
Contro la stupidità, figlio mio.
Solo un pensatore non convenzionale, uno spirito libero
si ritrova fuori dal labirinto.
Puoi volare solo contro vento.
Puoi volare solo contro vento.
envoyé par Bernart Bartleby - 15/2/2015 - 12:20
Langue: français
Version française – CONTRE LE VENT – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson allemande – Gegen den Wind – Reinhard Mey – 2010
Paroles et musique : Reinhard Mey
Album : « Mairegen »
Chanson allemande – Gegen den Wind – Reinhard Mey – 2010
Paroles et musique : Reinhard Mey
Album : « Mairegen »
Dialogue Maïeutique
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson qui s’intitule Contre le Vent.
Oh, dit Lucien l’âne, ne vient-on pas tout récemment encore de publier une chanson Contrevent ? N’est-ce pas la même chanson ? Ne dit-elle pas les mêmes choses ?
Sur ces deux points, répond Marco Valdo M.I., la réponse est nettement négative. Non, ce n’est pas la même chanson. Non, elle ne raconte pas du tout les mêmes choses. D’ailleurs, elles ne portent pas le même titre et la différence est encore plus nette en allemand – dans leurs versions d’origine, puisque toutes deux sont des versions françaises de chansons allemandes à peu près contemporaines. Souviens-toi, la précédente, que j’avais nommée Contrevent s’intitulait en allemand Gegenwind der Zeit, ce qui donnerait littéralement Contrevent du Temps et qu’on aurait pu valablement appeler À Rebrousse-temps. C’est une chanson des Toten Hosen et sortie en 2017, elle est la plus récente des deux. Celle qui nous occupe aujourd’hui est une chanson de Reinhard Mey, son titre Contre le Vent est la transcription fidèle du titre allemand : Gegen den Wind.
Soit, dit Lucien l’âne, voilà qui clarifie un peu les choses ; mais cette proximité de titres est-elle pur hasard ou lie-t-elle les deux chansons ?
Probablement, les deux, dit Marco Valdo M.I. ; mais à vrai dire, je n’en sais rien. Je veux dire que je ne sais vraiment pas si les deux chansons se font volontairement écho. Ce que je constate, c’est un ensemble de coïncidences quant à la forme et une énorme divergence quant au contenu, quant au fond. La plus ancienne, celle d’aujourd’hui, celle de Reinhard Mey est une chanson de révolte, une chanson de libération, une chanson d’émancipation face à la société. Et pour ce qui est du vent, elle incite à aller à son encontre. Pour elle, le vent est le courant d’air qui empêche d’avancer, c’est un vent paralysant, qui souffle vers le passé : c’est l’air de la réaction.
Ah, dit Lucien l’âne, ainsi, la société est une mer des Sargasses, où toute (presque toue) nouvelle génération vient s’engluer.
C’est ça, répond Marco Valdo M.I. ; maintenant pour celle des Toten Hosen, c’est une autre affaire ; elle est beaucoup plus amère, elle parle d’un autre vent, d’un vent d’autre temps, d’un vent qui s’en va dans l’autre sens, qui s’en va vers l’avenir et elle dénonce les gens qui s’en vont à contre-sens de ce vent et qui souhaitent le retour aux glorieuses heures du passé, le retour aux grandeurs du Reich de mille ans qui n’a duré que douze ans.
Ainsi en emporte les vents, dit Lucien l’âne, : une fois dans un sens, une fois dans l’autre. Mais que retenir de la chanson qui nous occupe aujourd’hui ?
S’il fallait la synthétiser, s’il fallait, Lucien l’âne mon ami, la ramener à quelques lignes, je retiendrais ces quatre vers-ci qui la concluent :
« Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On ne peut décoller que face au vent.
On ne peut décoller que contre le vent. »
Eh bien, voilà une chanson, dit Lucien l’âne, qui va dans le sens de notre commune devise : « Ne jamais se soumettre, car se soumettre, ce serait cesser d’exister. » Cependant, il convient comme pour le clavecin de la bien tempérer, d’y mettre une bonne dose de raison raisonnante. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde intempérant, souffreteux, mélancolique, fade, falot, fadasse et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I.
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson qui s’intitule Contre le Vent.
Oh, dit Lucien l’âne, ne vient-on pas tout récemment encore de publier une chanson Contrevent ? N’est-ce pas la même chanson ? Ne dit-elle pas les mêmes choses ?
Sur ces deux points, répond Marco Valdo M.I., la réponse est nettement négative. Non, ce n’est pas la même chanson. Non, elle ne raconte pas du tout les mêmes choses. D’ailleurs, elles ne portent pas le même titre et la différence est encore plus nette en allemand – dans leurs versions d’origine, puisque toutes deux sont des versions françaises de chansons allemandes à peu près contemporaines. Souviens-toi, la précédente, que j’avais nommée Contrevent s’intitulait en allemand Gegenwind der Zeit, ce qui donnerait littéralement Contrevent du Temps et qu’on aurait pu valablement appeler À Rebrousse-temps. C’est une chanson des Toten Hosen et sortie en 2017, elle est la plus récente des deux. Celle qui nous occupe aujourd’hui est une chanson de Reinhard Mey, son titre Contre le Vent est la transcription fidèle du titre allemand : Gegen den Wind.
Soit, dit Lucien l’âne, voilà qui clarifie un peu les choses ; mais cette proximité de titres est-elle pur hasard ou lie-t-elle les deux chansons ?
Probablement, les deux, dit Marco Valdo M.I. ; mais à vrai dire, je n’en sais rien. Je veux dire que je ne sais vraiment pas si les deux chansons se font volontairement écho. Ce que je constate, c’est un ensemble de coïncidences quant à la forme et une énorme divergence quant au contenu, quant au fond. La plus ancienne, celle d’aujourd’hui, celle de Reinhard Mey est une chanson de révolte, une chanson de libération, une chanson d’émancipation face à la société. Et pour ce qui est du vent, elle incite à aller à son encontre. Pour elle, le vent est le courant d’air qui empêche d’avancer, c’est un vent paralysant, qui souffle vers le passé : c’est l’air de la réaction.
Ah, dit Lucien l’âne, ainsi, la société est une mer des Sargasses, où toute (presque toue) nouvelle génération vient s’engluer.
C’est ça, répond Marco Valdo M.I. ; maintenant pour celle des Toten Hosen, c’est une autre affaire ; elle est beaucoup plus amère, elle parle d’un autre vent, d’un vent d’autre temps, d’un vent qui s’en va dans l’autre sens, qui s’en va vers l’avenir et elle dénonce les gens qui s’en vont à contre-sens de ce vent et qui souhaitent le retour aux glorieuses heures du passé, le retour aux grandeurs du Reich de mille ans qui n’a duré que douze ans.
Ainsi en emporte les vents, dit Lucien l’âne, : une fois dans un sens, une fois dans l’autre. Mais que retenir de la chanson qui nous occupe aujourd’hui ?
S’il fallait la synthétiser, s’il fallait, Lucien l’âne mon ami, la ramener à quelques lignes, je retiendrais ces quatre vers-ci qui la concluent :
« Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On ne peut décoller que face au vent.
On ne peut décoller que contre le vent. »
Eh bien, voilà une chanson, dit Lucien l’âne, qui va dans le sens de notre commune devise : « Ne jamais se soumettre, car se soumettre, ce serait cesser d’exister. » Cependant, il convient comme pour le clavecin de la bien tempérer, d’y mettre une bonne dose de raison raisonnante. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde intempérant, souffreteux, mélancolique, fade, falot, fadasse et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I.
CONTRE LE VENT
Que puis-je vous transmettre à présent ?
Que m’a enseigné vraiment mon temps ?
Dans ma vie, j’ai appris beaucoup
Et beaucoup de choses ne valent pas beaucoup.
J’ai cherché derrière les façades des bâtiments
Pour voir à l’intérieur des gens :
Je les ai vu aller par des sentiers sinueux
Et au long de chemins dangereux.
Presque tous les jeunes deviennent vieux
Avant leur temps.
Le seul moyen de sortir du cercle vicieux,
C’est d’aller contre le vent.
Contre le vent,
À contre-courant,
Contre le vent,
Contre l’esprit du temps,
Contre la stupidité, mon enfant.
Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On décolle face au vent.
On décolle contre le vent.
Que dit-on aux gens d’aujourd’hui ?
Faites ce qu’on vous dit !
Vous plaindre est interdit.
Enlevez votre chapeau, fermez-la !
On ne peut forcer tous les gens ;
On ne peut faire marcher au pas
Et foncer dans l’abîme aveuglément
Que ceux qui acceptent ça.
Et si tous les autres avancent,
Sans opposition et en silence,
Alors, debout, allez en confiance
Au pas de parade, au pas de course,
À contre-courant,
Contre le vent,
Contre l’esprit du temps,
Contre la stupidité, mon enfant.
Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On ne peut décoller que face au vent.
On ne peut décoller que contre le vent.
Que puis-je vous transmettre à présent ?
Que m’a enseigné vraiment mon temps ?
Dans ma vie, j’ai appris beaucoup
Et beaucoup de choses ne valent pas beaucoup.
J’ai cherché derrière les façades des bâtiments
Pour voir à l’intérieur des gens :
Je les ai vu aller par des sentiers sinueux
Et au long de chemins dangereux.
Presque tous les jeunes deviennent vieux
Avant leur temps.
Le seul moyen de sortir du cercle vicieux,
C’est d’aller contre le vent.
Contre le vent,
À contre-courant,
Contre le vent,
Contre l’esprit du temps,
Contre la stupidité, mon enfant.
Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On décolle face au vent.
On décolle contre le vent.
Que dit-on aux gens d’aujourd’hui ?
Faites ce qu’on vous dit !
Vous plaindre est interdit.
Enlevez votre chapeau, fermez-la !
On ne peut forcer tous les gens ;
On ne peut faire marcher au pas
Et foncer dans l’abîme aveuglément
Que ceux qui acceptent ça.
Et si tous les autres avancent,
Sans opposition et en silence,
Alors, debout, allez en confiance
Au pas de parade, au pas de course,
À contre-courant,
Contre le vent,
Contre l’esprit du temps,
Contre la stupidité, mon enfant.
Seul un libre penseur, un esprit libre
Trouve son chemin et sort du labyrinthe.
On ne peut décoller que face au vent.
On ne peut décoller que contre le vent.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/10/2020 - 17:19
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Parole e musica di Reinhard Mey
Nell’album intitolato “Mairegen”