Vous savez que je fus roi
Comme mon grand-père
Ne faites pas comme moi,
Tyrans de la terre
Comme un soleil éclipsé,
Je suis bien embarrassé
Je suis lou, lou, lou, je suis oui, oui, oui
Je suis lou, je suis oui
Je suis Louis seize
Bien mal à mon aise
Ce peuple qui maimait tant
En me croyant brave,
Moi tout bas, toujours tramant
Pour le rendre esclave
J’ai fait répandre son sang
Voulant relever mon rang,
Mais les sans, sans, sans, Mais les cu, cu, cu
Mais les sans , mais les cu
Mais les Sans-culottes
Ont paré mes bottes
Les fers que javais forgé
C’est moi qui les porte
Mon procès sera jugé
Et sous bonne escorte
L’on ma conduit au sénat
Comme étant un scélérat
Pour ma pro, pro, pro, pour ma cé, cé cé
Pour ma pro, pour ma cé
Pour ma procédure
Entendre lecture
Quand à la barre arrivant
Tout debout je reste
Mes yeux partout regardant
Ah, quel coup funeste
J’aperçus tous les drapeaux
Pris par leurs soldats héros
Je de vins, vins, vins, je de tout , tout, tout
Je devins, je de tout
Je devins tout blême
Tout triste en moi-même
De tout les faits et forfaits
On me fit lecture
Jai nié bien des projets
Dont la preuve est sûre
Quand on me dit de m’asseoir
Un fauteuil je croyais voir
Méchant lou, lou, lou, méchant oui, oui, oui
Méchant lou, méchant oui
Méchant Louis seize
Cest trop d’une chaise
J’ai pourtant beaucoup d’amis
Qui n’osent rien dire
Tout le peuple de Paris
Ne me fait pas rire
Voyant ma mauvaise foi
Ils crient tous contre moi
À la gui, gui, gui, à la lio, lio, lio
À la gui, à la lio
À la guillotine
Qu’on rase sa mine
Comme mon grand-père
Ne faites pas comme moi,
Tyrans de la terre
Comme un soleil éclipsé,
Je suis bien embarrassé
Je suis lou, lou, lou, je suis oui, oui, oui
Je suis lou, je suis oui
Je suis Louis seize
Bien mal à mon aise
Ce peuple qui maimait tant
En me croyant brave,
Moi tout bas, toujours tramant
Pour le rendre esclave
J’ai fait répandre son sang
Voulant relever mon rang,
Mais les sans, sans, sans, Mais les cu, cu, cu
Mais les sans , mais les cu
Mais les Sans-culottes
Ont paré mes bottes
Les fers que javais forgé
C’est moi qui les porte
Mon procès sera jugé
Et sous bonne escorte
L’on ma conduit au sénat
Comme étant un scélérat
Pour ma pro, pro, pro, pour ma cé, cé cé
Pour ma pro, pour ma cé
Pour ma procédure
Entendre lecture
Quand à la barre arrivant
Tout debout je reste
Mes yeux partout regardant
Ah, quel coup funeste
J’aperçus tous les drapeaux
Pris par leurs soldats héros
Je de vins, vins, vins, je de tout , tout, tout
Je devins, je de tout
Je devins tout blême
Tout triste en moi-même
De tout les faits et forfaits
On me fit lecture
Jai nié bien des projets
Dont la preuve est sûre
Quand on me dit de m’asseoir
Un fauteuil je croyais voir
Méchant lou, lou, lou, méchant oui, oui, oui
Méchant lou, méchant oui
Méchant Louis seize
Cest trop d’une chaise
J’ai pourtant beaucoup d’amis
Qui n’osent rien dire
Tout le peuple de Paris
Ne me fait pas rire
Voyant ma mauvaise foi
Ils crient tous contre moi
À la gui, gui, gui, à la lio, lio, lio
À la gui, à la lio
À la guillotine
Qu’on rase sa mine
envoyé par Bernart Bartleby - 18/12/2014 - 11:32
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Versi di Ladré, soldato della Rivoluzione e cantore di strada, l’autore del ben più famoso Ah ça ira!
Sull’aria della “chanson à boire” intitolata “Quand la mer Rouge apparût”, la cui melodia – asua volta – era basata sul canto natalizio "Allons Bergers partons tous".
Dicembre 1792. Luigi XVI compare per la prima volta davanti alla Convention nationale. Fino a quel momento i Girondini avevano resistito alle pressioni dei Montagnardi per mettere a processo il re, ma alla fine di novembre nella residenza delle Tuileries fu scoperto un archivio nascosto (il cosiddetto “Armoire de fer) dove era custodita tutta la corrispondenza e i documenti segreti del sovrano dai quali appariva non solo il doppio gioco di parecchi ministri ma anche il vasto disegno di corruzione messo in piedi da Luigi XVI. Giudicato colpevole da una larga maggioranza ma condannato a morte solo per un voto, il re fu ghigliottinato il 21 gennaio 1793.