Nous sommes des centaines
Qui par les monts, les plaines,
Traqués comme des bandits,
Fuyons la geôle nazie.
Mais un coeur jeune et fort,
Dans nos poitrines cogne,
Que nous soyons du Nord,
Des Alpes ou de Gascogne
La canaille Laval,
Le sinistre vassal
Du fou Adolf Hitler
Croyait qu'on s' laisserait fair',
Mais nous lui ferons voir,
Malgré toute sa Milice,
Que nous avons l'espoir
D'écraser ses Milices.
C'est nous les camouflés ;
Les purs, les Vrais de Vrais
Et malheur aux vendus
Car ils seront pendus.
C'est nous les camouflés,
Les Alliés nous protègent
Jusqu'à ce qu'on ait cassé
La gueule à tout c'cortège
De miliciens et de pourris
Qui se croyaient déjà les maîtres.
Ils verront bien, tous ces nervis,
Que nous saurons châtier les traîtres.
Nous ne sommes pas des dégonflés,
C'est nous les F.T.P.
Voilà bientôt quatre ans
Que Pétain ce fantoche
Prend nos gars de vingt ans,
Les envoie chez les boches
Malgré ses feuilles de chêne
Et sa clique d'espions,
Il voit chaque semaine
S'enfuir ses illusions.
Mais quand le Grand Führer
Aura perdu la guerre,
Que tous ces grands salauds
Seront mis au poteau,
Eclatera soudain,
Vibrant chant d'espérance :
À bas, à bas Pétain,
Vive la Résistance !
C'est nous les F.T.P.,
Les Purs, les Vrais de Vrais.
Et malheur aux vendus
Car ils seront pendus.
C'est nous les camouflés,
Les Alliés nous protègent
Jusqu'à ce qu'on ait cassé
La gueule à tout c'cortège
De miliciens et de pourris
Qui se croyaient déjà les maîtres.
Ils verront bien, tous ces nervis,
Que nous saurons châtier les traîtres.
Nous ne sommes pas des dégonflés,
C'est nous les F.T.P.
Qui par les monts, les plaines,
Traqués comme des bandits,
Fuyons la geôle nazie.
Mais un coeur jeune et fort,
Dans nos poitrines cogne,
Que nous soyons du Nord,
Des Alpes ou de Gascogne
La canaille Laval,
Le sinistre vassal
Du fou Adolf Hitler
Croyait qu'on s' laisserait fair',
Mais nous lui ferons voir,
Malgré toute sa Milice,
Que nous avons l'espoir
D'écraser ses Milices.
C'est nous les camouflés ;
Les purs, les Vrais de Vrais
Et malheur aux vendus
Car ils seront pendus.
C'est nous les camouflés,
Les Alliés nous protègent
Jusqu'à ce qu'on ait cassé
La gueule à tout c'cortège
De miliciens et de pourris
Qui se croyaient déjà les maîtres.
Ils verront bien, tous ces nervis,
Que nous saurons châtier les traîtres.
Nous ne sommes pas des dégonflés,
C'est nous les F.T.P.
Voilà bientôt quatre ans
Que Pétain ce fantoche
Prend nos gars de vingt ans,
Les envoie chez les boches
Malgré ses feuilles de chêne
Et sa clique d'espions,
Il voit chaque semaine
S'enfuir ses illusions.
Mais quand le Grand Führer
Aura perdu la guerre,
Que tous ces grands salauds
Seront mis au poteau,
Eclatera soudain,
Vibrant chant d'espérance :
À bas, à bas Pétain,
Vive la Résistance !
C'est nous les F.T.P.,
Les Purs, les Vrais de Vrais.
Et malheur aux vendus
Car ils seront pendus.
C'est nous les camouflés,
Les Alliés nous protègent
Jusqu'à ce qu'on ait cassé
La gueule à tout c'cortège
De miliciens et de pourris
Qui se croyaient déjà les maîtres.
Ils verront bien, tous ces nervis,
Que nous saurons châtier les traîtres.
Nous ne sommes pas des dégonflés,
C'est nous les F.T.P.
envoyé par Bernart Bartleby - 16/12/2014 - 22:11
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Parole di tal Jean Seauve, forse un giovane renitente al lavoro obbligatorio e poi partigiano nei Francs-Tireurs et Partisans Français operanti nel Vercors.
Sull’aria della popolare “Le Maître à Bord”, di Jean Rodor e Roger Dumas, 1937.
Testo trovato su “Chants des maquisards et réfractaires”, raccolta edita dall’Association Nationale des Francs-tireurs et Partisans Français.