Quand on est bourgeois, qu'on sait pas quoi faire
Quand, dans la p'tite tête, y a pas de lumière
On s'ennuie, alors on rêve de guerre
On manie l' couteau puis le revolver
On s' met en troupeau, on marche, on est fier
A dix contre un seul, les héros sont frères
La la la
On boit de la bière, du whisky-coca
On se sent unis. L'esprit d' corps, c'est ça
Un p'tit uniforme pour s'oublier soi
Quelqu'un qui claironne. Vite, on marche au pas
On devient bête de somme, on le sait même pas
Et alors on cogne sur n'importe quoi
La la la
Voilà tes moutons. Major, à ton tour
Emploie ces garçons, parle-leur de l'amour
De leur beau pays, d' la nation tout court
Après nous les mouches, mettons-les au four
Et plaçons ensemble autour de la terre
Plein de fleurs de fer, recréons l'enfer
La la la...
Alors, pas d' panique, les femmes, les enfants
Les vieillards débiles, p'tits vieux crachotant
Rouleaux compresseurs, coups de poings, pan pan
On passe en gondole sur le fleuve de sang
En plus on rigole, on est maintenant
De la race pure les représentants
La la la
Un jour tout éclate, il ne reste rien
Des débris s'élèvent des fumées, un chien
Lèche les cadavres de ces bons aryens
Mais les survivants dès le lendemain
Prennent la relève, la chaîne est sans fin
Dis-moi donc, passant, comprends-tu enfin ?
La la la
Que quand on est bourgeois, qu'on sait pas quoi faire
Quand, dans la p'tite tête, y a pas de lumière
On s'ennuie, alors on rêve de guerre
On manie l' couteau puis le revolver
On s' met en troupeau, on marche, on est fier
A dix contre un seul, les héros sont frères
La la la...
Quand, dans la p'tite tête, y a pas de lumière
On s'ennuie, alors on rêve de guerre
On manie l' couteau puis le revolver
On s' met en troupeau, on marche, on est fier
A dix contre un seul, les héros sont frères
La la la
On boit de la bière, du whisky-coca
On se sent unis. L'esprit d' corps, c'est ça
Un p'tit uniforme pour s'oublier soi
Quelqu'un qui claironne. Vite, on marche au pas
On devient bête de somme, on le sait même pas
Et alors on cogne sur n'importe quoi
La la la
Voilà tes moutons. Major, à ton tour
Emploie ces garçons, parle-leur de l'amour
De leur beau pays, d' la nation tout court
Après nous les mouches, mettons-les au four
Et plaçons ensemble autour de la terre
Plein de fleurs de fer, recréons l'enfer
La la la...
Alors, pas d' panique, les femmes, les enfants
Les vieillards débiles, p'tits vieux crachotant
Rouleaux compresseurs, coups de poings, pan pan
On passe en gondole sur le fleuve de sang
En plus on rigole, on est maintenant
De la race pure les représentants
La la la
Un jour tout éclate, il ne reste rien
Des débris s'élèvent des fumées, un chien
Lèche les cadavres de ces bons aryens
Mais les survivants dès le lendemain
Prennent la relève, la chaîne est sans fin
Dis-moi donc, passant, comprends-tu enfin ?
La la la
Que quand on est bourgeois, qu'on sait pas quoi faire
Quand, dans la p'tite tête, y a pas de lumière
On s'ennuie, alors on rêve de guerre
On manie l' couteau puis le revolver
On s' met en troupeau, on marche, on est fier
A dix contre un seul, les héros sont frères
La la la...
envoyé par Bernart Bartleby - 13/11/2014 - 21:56
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Parole e musica di Julos Beaucarne
Nel suo album d’esordio, intitolato “Julos chante Julos”
Quando si è borghesi, che non si sà come ingannare il tempo, siccome in quella piccola testa c’è anche poca luce, inevitabilmente ci sia annoia. E allora si sogna la guerra, si maneggia il coltello e poi la pistola, ci si organizza in branco, in drappello, si marcia, si è fieri, in dieci contro uno, gli eroi sono fratelli... (Questa la prima strofa, ma la canzone merita senz’altro una traduzione completa)