Langue   

Una historia real

Ardor Destómago
Langue: espagnol


Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Jaque al Rey
(Ska-P)
Muerte a los borbones
(Pablo Hasél)
Nâzım Hikmet: L’Espagne
(GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG)


Salutiamo con questa canzone Juan Carlos I di Borbone, il re allevato da Franco per diventare il suo successore e che ha oggi annunciato di voler abdicare e lasciare il posto al figlio

borbon-y-franquito


I tre componenti del gruppo punk spagnolo "Ardor Destómago" si sono beccati ben 900 euro di multa per "oltraggio alla corona" eppure è difficile negare la veridicità dei fatti raccontati nella canzone e che ripercorrono tutta la vita del monarca, fin da quando a 18 anni, in un misterioso "incidente" fece fuori il fratello...
¿Quién mató a su propio hermano
con una escopeta de caza
quién disparó
en circunstancias no aclaradas?

¿Quién fue nombrado sucesor
por un asqueroso dictador?
¿Quién era el Elefante Blanco?
¿Quién se llevaba bien con Franco?

El hijoputa del Rey Juan Carlos
El hijoputa del Rey
Bastardo

¿A quién le regalan barcos
los banqueros y los empresarios?
Quién está por encima de la Ley?
Y se las da de campechano
quién exuda asuntos escabrosos
¿Quién se codea con mafiosos?
¿Quién habló mal de Adolfo Suárez
delante de los militares?

El hijoputa del Rey Juan Carlos
El hijoputa del Rey
Bastardo

¿Quién hizo levantarse a Tejero y Armada
dejándolos en la estacada?
¿Quién salio luego por televisión
como líder de la Transición?
¿A quién le cubren las espaldas
con los secretos de Estado?
¿Quién tiene lameculos pegados como lapas
siguiéndole a todos lados?

El hijoputa del Rey Juan Carlos
El hijoputa del Rey
Bastardo.

2/6/2014 - 22:39




Langue: italien

Versione italiana anonima (non sia mai che ci multino anche a noi!!)

Transicion Real
UNA STORIA REALE

Chi ha ammazzato il suo proprio fratello
con uno schioppetto da caccia
chi ha sparato
in circostanze non del tutto chiarite? [1]

Chi fu nominato successore
da uno schifoso dittatore?
Chi era l'Elefante Bianco? [2]
Chi andava molto d'accordo con Franco? [3]

Quel figlio di puttana del Re Juan Carlos
Quel figlio di puttana del Re
Bastardo

A chi regalano barche
i banchieri e gli imprenditori?
Chi è al di sopra della legge
e fa il gioviale e il simpatico?
chi è che trasuda affari scabrosi
chi è che frequenta i mafiosi?
Chi è che parlo male di Adolfo Suárez
davanti ai militari? [4]

Quel figlio di puttana del Re Juan Carlos
Quel figlio di puttana del Re
Bastardo

Chi fomentò il golpe di Tejero e Armada
per poi abbandonarli quando le cose si son messe male? [5]
Chi è che poi si presentò in televisione
come leader della Transizione?
A chi coprono le spalle
con i segreti di Stato?
chi è pieno di leccaculo attaccati come cozze
che lo seguono da ogni parte?

Quel figlio di puttana del Re Juan Carlos
Quel figlio di puttana del Re
Bastardo
NOTE

[1] Nel 1956 l'allora diciottenne Juan Carlos I, appena entrato all'Accademia Militare di Saragozza, maneggiando una pistola donatagli da Franco in persona fece partire un colpo uccidendo il fratello quattordicenne Alfonso

[2] El Elefante Blanco era il nome in codice di una misteriosa autorità militare che avrebbe dovuto intervenire presentandosi alle Cortes per prendere il potere durante il tentato golpe militare del 1981 organizzato da Antonio Tejero Molina e del generale Alfonso Armada, uomo di fiducia del re. L'Elefante Bianco non arrivò mai ed il golpe fallì.

[3] Juan Carlos fu richiamato dall'esilio in Portogallo in seguito a una trattativa di Franco con la casa reale di Borbone destituita in seguito alla proclamazione della Repubblica. Secondo l'accordo, il giovane principe venne mandato in Spagna e la monarchia venne restaurata con il caudillo come reggente. Nel 1969 Juan Carlos fu ufficialmente designato da Franco come successore.

[4] Un altro riferimento al tentato golpe. Adolfo Suárez, ex membro del partito falangista, fu il primo capo di stato dopo la fine della dittatura che avviò la transizione. Venticinque giorni dopo le sue dimissioni mentre il parlamento doveva scegliere il successore avvenne il tentativo di colpo di stato.

[5] Contrariamente alla vulgata secondo la quale fu il re a sconfessare i generali golpisti e a fermare la svolta autoritaria, qui si afferma senza mezzi termini che Juan Carlos avrebbe in un primo tempo appoggiato il colpo di stato per poi "tradire" i golpisti e presentarsi come garante della democrazia.

3/6/2014 - 00:08




Langue: français

Version française – UNE RÉELLE HISTOIRE ROYALE – Marco Valdo M.I. – 2017
d’après la version italienne anonyme UNA STORIA REALE
d’une chanson espagnole – Una historia real – Ardor Destómago – 2010

Nous saluons ici Juan Carlos I de Bourbon, le roi élevé par Franco pour en faire son successeur et qui a dit aujourd’hui vouloir abdiquer et laisser la place à son fils.

Les trois membres du groupe punk espagnol « Ardor Destómago » se sont pris 900 Euros d’amende
pour « outrage à la couronne », alors même qu’il est difficile de nier la véracité des faits racontés dans la chanson, qui retrace la vie du monarque, depuis qu’à 18 ans, en un « mystérieux incident », il tua son frère.

Dialogue maïeutique

Transition Franco Juan Carlos


Mon ami Lucien l’âne, je m’en vais, une fois encore, et en quelque sorte sur demande, nous informer – via une chanson venue de là-bas – de la Vie et des pompes de la monarchie des Bourbons, qui est – comme tu le sais sûrement – la démocratique descendance du Régent d’Ispagna, le « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios ».

Houlala, dit Lucien l’âne en sautillant, quels cadavres va-t-on encore voir surgir des placards ibériques ? Je sens là comme une odeur de mort, de trahison, de menteries et de corruption. Est-ce que je me trompe ?

Pas vraiment, rétorque Marco Valdo M.I., ton flair est étonnant. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet (façon de parler), je vais devoir te faire une réflexion générale sur la vénérable institution monarchie en général (c’est d’ailleurs souvent le cas de le dire). La monarchie est ce type d’organisation d’un État, fortement hiérarchisé, où le pouvoir est incarné par une personne et une seule. Tu connais le grec aussi bien que quiconque et tu peux aisément décomposer le monarque en : monos : un, unique ; archos : pouvoir.

D’accord, reprend Lucien l’âne. Un seul au pouvoir ? C’est la définition de la dictature ; le monarque est un dictateur.

Exactement, sauf quand on le réduit à un rôle protocolaire, mais c’est une manœuvre risquée ; les débordements sont toujours possibles, répond Marco Valdo M.I. Donc, je reprends, le monarque est un dictateur, mais un dictateur sanctifié soit par un procédé magique ou religieux (ce qui est la même chose), soit par un procédé plus rationnel et vaguement démocratique (en finale, c’est du pareil au même, ou presque).

Pour ce que j’en sais, dit Lucien l’âne en souriant, le monarque est sacré et quand on le met en cause, quand on le prend à partie de façon nette et déterminée, on risque fort d’être accusé de « crime de lèse-majesté ». Ce qui empêche et punit par avance toute critique un tant soit peu sérieuse. C’est tout dire.

En effet, Lucien l’âne mon ami, le monarque dispose d’une immunité infinie, illimitée et éternelle. Comme le pape, mais sans le dire ouvertement, il est infaillible et il garde le pouvoir jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est pourquoi il faut les assassiner, ont pensé bien des gens dans l’Histoire. L’acte qui consiste à assassiner un monarque s’appelle un régicide. Concrètement, dans le réel, il s’agit d’un geste politique et souvent, louable à bien des égards.

Oh, dit Lucien l’âne toujours souriant, tout ça est bel et bon ; mais si tu parlais un peu de la chanson, tu m’en verrais ravi.

Un instant encore, Lucien l’âne mon ami, juste un instant encore pour te dire que, comme tu le sais, mais c’est encore mieux en le redisant : on est monarque de père en fils, de mère en fille, de mère en fils, de frère à sœur, d’oncle à neveu et même, parfois, c’est le cas ici, de famille adoptive.

Cependant, dit Lucien l’âne en riant, si je résume, le monarque génétique est fort prisé dans les hautes sphères de la société. J’ai entendu dire qu’il existe des monarques d’entreprise ou des monarques-présidents. En fait, comme le capitaine sur son navire, il convient d’être le seul maître à bord ; souvent, ils ajoutent, mais c’est pour la forme : seul maître, après Dieu. C’est de la foutaise destinée à abuser et à rallier les croyants et le plus curieux, c’est que ça marche.

Pour notre chanson qui relate des affaires royales de l’Hispanie, continue Marco Valdo M.I., la filiation est simple : Francisco Franco Bahamondo, général, usurpateur, traître, assassin de la République, dictateur s’était instauré « Régent d’Espagne », et bien des années plus tard, sentant venir sa fin, il décida sans témoin de céder le pouvoir à une sorte de fils adopté, un bâtard en quelque sorte : Jean-Charles Ier, alias Juan Carlos Ier, fratricide à ses heures, lequel a cédé la place à son fils Philippe (alias Felipe VII). Garde bien ça à l’esprit, car la chanson révèle leurs secrets cachés, leurs manœuvres sourdes et dévoile leurs crimes fondateurs et annonce sans doute, ceux qui vont venir encore. Quant à celui qui est visé par la chanson, il s’agit, tu l’auras deviné de Juan Carlos, le père de l’actuel figure de proue de l’Hispanie, dont l'avenir nous réserve probablement des surprises.

J’imagine, dit Lucien l’âne. Il a de l’hérédité. En attendant la suite, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde réactionnaire, conservateur, dictatorial, monarchiste et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
UNE RÉELLE HISTOIRE ROYALE

Qui a tué son propre frère
Avec un pistolet chargé ?
Qui a tiré
Dans ces circonstances obscures ?

Qui fut désigné successeur
Par un détestable dictateur ?
Qui était l’Elefante Blanco ?
Qui était toujours de l’avis de Franco ?

Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce bâtard de Roi !

À qui banquiers et entrepreneurs 
Offrent des barcasses en bois ?
Qui est au-dessus de la loi
Et joue le jovial et l’enjôleur ?
Qui trafique des affaires scabreuses ?
Qui fréquente les maisons mafieuses ?
Qui a mal parlé du premier ministre démissionné
Face aux officiers rassemblés ?

Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce bâtard de Roi !

Qui fomenta le putsch de ces militaires armés
Pour les abandonner quand ça a mal tourné ?
Qui a fait un discours à la télévision
Comme guide de la Transition ?
Qui donc on protège comme ça
Avec les secrets d’État ?
Qui traîne des lèche-tout
Qui le suivent partout ?

Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce fils de pute, c’est le Roi !
Ce bâtard de Roi !

envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/10/2017 - 16:25


Censura al settimanale satirico "El Jueves"

"El Jueves" è uno storico settimanale satirico pubblicato a Barcellona dal 1977. Ironicamente l sottotitolo è "La rivista che esce il mercoledì". Tuttavia la settimana scorsa "El Jueves" non era disponibile nelle edicole di mercoledì e l'uscita è stata posticipiata al giorno successivo.

Il motivo è uno solo: censura. La casa editrice che pubblica il settimanale umoristico, che potremmo paragonare per irriverenza al nostro Vernacoliere, si è rifiutata di pubblicare la copertina firmata Manel Fontdevilla dedicata all'abdicazione di Juan Carlos, anche se naturalmente era la notizia del giorno. Il settimanale ha dovuto posticipare l'uscita e sembra che 60000 copie già stampate siano state mandate al macero. Infatti la casa editrice è una delle più importanti di Spagna e non condivide certo la linea antimonarchica del giornale catalano.



Per protesta molti dei più importanti disegnatori e autori, tra cui l'autore della copertina incriminata e l'ex direttore fino al 2011, Albert Monteys, hanno lasciato il giornale.

8/6/2014 - 00:02


Operación Palace di Jordi Évole

Interessante "falso documentario" (ma guardatelo come se fosse vero perché potrebbe esserlo) sul fallito colpo di stato del 23 febbraio 1981.

Lo scopo del documentario è di denunciare la mancanza di trasparenza del governo spagnolo che a distanza di più di trent'anni mantiene ancora il segreto di stato sui documenti che permetterebbero di svelare alcuni punti oscuri del 23F.

12/6/2014 - 13:57


Vergognosa la canzone un testo irrivdrente e volgare . W il Re Guan Carlos chi non conosce la storia scrive stipidaggini .

marco. - 6/10/2014 - 22:12


Viva Viva Guan Carlos e anche Frangisgo Frango!

CCG Staff - 6/10/2014 - 22:20


¿Quién mató a su propio hermano [...] en circunstancias no aclaradas?

Interessante articolo sul misterioso "incidente" in cui il futuro re Juan Carlos I, diciottenne, ammazzò il fratello minore, spianandosi così la strada per diventare il successore di Franco.

thumb

Sobre el asesinato de su hermano Alfonso por Juan Carlos de Borbón

"El cadete Borbón tenía en su haber en el momento del extraño «accidente» (29 de marzo de 1956) nada menos que seis meses de instrucción mi...

CCG Staff - 24/2/2021 - 22:33




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org