Vous y grimpiez par une échelle
Qu'on installait dans l'escalier
Finis tous vos jeux de marelle
Et vos parties de chat perché
Quand vous y montiez par surprise
C'était en étouffant vos pas
Il fallait alors porter Lise
Et Sarah qui ne marchait pas
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Quand on avait fermé la trappe
Il fallait, on vous l'avait dit,
Que pas un cri ne vous échappe
Silencieux comme des souris
Le plafond était tout en pente
Et David se tenait penché
On y voyait par quelques fentes
Le ciel et un bout de clocher
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Vous taire n'était pas facile
Mais vous l'aviez bien vite appris
Inventant des jeux immobiles
Pour occuper les plus petits
Parfois ce n'était qu'une alerte
Et vous pouviez dégringoler
Bondir par la fenêtre ouverte
Comme des cabris déchaînés
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
On vous avait mis à l'école
Et vous aviez compris que vous
Vous appelliez Georges et Nicole
Sans jamais vous tromper surtout
Ainsi se passait votre enfance
Sans nouvelles de vos parents
Vous ne mesuriez pas la chance
Que vous aviez d'être vivants
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Enfants, vous que partout les guerres
Viennent broyer comme en passant,
Vous qui semblez être sur Terre
Pour payer la haine des grands,
Qu'un jour on voie pourrir les armes
Et les soldats inoccupés
Que sur le ruisseau de vos larmes
Voguent des bateaux de papier
Que plus jamais vous ne deviez
Vous cacher dans des p'tits greniers
Qu'on installait dans l'escalier
Finis tous vos jeux de marelle
Et vos parties de chat perché
Quand vous y montiez par surprise
C'était en étouffant vos pas
Il fallait alors porter Lise
Et Sarah qui ne marchait pas
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Quand on avait fermé la trappe
Il fallait, on vous l'avait dit,
Que pas un cri ne vous échappe
Silencieux comme des souris
Le plafond était tout en pente
Et David se tenait penché
On y voyait par quelques fentes
Le ciel et un bout de clocher
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Vous taire n'était pas facile
Mais vous l'aviez bien vite appris
Inventant des jeux immobiles
Pour occuper les plus petits
Parfois ce n'était qu'une alerte
Et vous pouviez dégringoler
Bondir par la fenêtre ouverte
Comme des cabris déchaînés
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
On vous avait mis à l'école
Et vous aviez compris que vous
Vous appelliez Georges et Nicole
Sans jamais vous tromper surtout
Ainsi se passait votre enfance
Sans nouvelles de vos parents
Vous ne mesuriez pas la chance
Que vous aviez d'être vivants
Moi, j'ai le cœur tout barbouillé
Quand vous parlez du p'tit grenier
Enfants, vous que partout les guerres
Viennent broyer comme en passant,
Vous qui semblez être sur Terre
Pour payer la haine des grands,
Qu'un jour on voie pourrir les armes
Et les soldats inoccupés
Que sur le ruisseau de vos larmes
Voguent des bateaux de papier
Que plus jamais vous ne deviez
Vous cacher dans des p'tits greniers
Alla fine, Anne Sylvestre canta "Que sur le ruisseau de vos LARMES Voguent des bateaux de papier".
(il ruscello delle vostre lacrime e non quello delle vostre armi)
(vincent)
(il ruscello delle vostre lacrime e non quello delle vostre armi)
(vincent)
grazie, abbiamo corretto
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Album: Les chemins du vent
Paroles et musique : Anne Sylvestre
Orchestrations et direction musicale : François Rauber