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Johnny

Graeme Allwright
Langue: français


Graeme Allwright

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Graeme Allwright.
Graeme Allwright.
Tu es parti là-bas, sans savoir pourquoi
Je ne crois pas que tu cherchais la gloire
Tu avais peut-être seulement du mal
A jouer le jeu, dans ta petite ville sans histoire
On t'a dit que là-bas, la cause était juste
Qu'il fallait vaincre à tout prix
Et puis c'est facile de laisser les autres
Penser pour soi
Alors sans savoir pourquoi tu es parti

Mais c'est bientôt fini, Johnny
Vois-tu encore le soleil
C'est bientôt fini, Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Toi qui lisais des bandes dessinées
Et te voyais en surhomme vainqueur
Là-bas dans l'enfer des forêts vertes
Tu as appris à connaître la peur
Tu as appris à manier des armes nouvelles
A brûler des femmes et des enfants
Tu n'aimais pas ça mais on n'a pas le choix
Et la peur est un maître exigeant

Mais c'est bientôt fini, Johnny
Vois-tu encore le soleil
C'est bientôt fini, Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Les soirs de chaleur, dans le quartier réservé
Tu dégueulais toute ta bile
Tu creusais le vide du désespoir
Dans tes ébats virils
Mais souvent tu pensais à un après-midi
Où tu l'as vue dans un milk-bar
C'était un peu pour elle que tu avais oublié la bande
Et les cuites du samedi soir

Mais c'est bientôt fini, Johnny
Vois-tu encore le soleil
C'est bientôt fini, Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Entends-tu Johnny les avions s'en aller
Ils retournent maintenant à leur base
Ils ont tout largué et leurs bombes sont tombées
Sur toi Johnny et tes camarades
Oui c'est comme ça, absurde et cruel
J'crois qu'tu commences à comprendre
Mais c'est un peu tard, oui un peu tard
Bientôt la nuit va descendre

Maintenant c'est fini, Johnny
Tes yeux se ferment déjà
Maintenant c'est fini, Johnny
Dans cette terre meurtrie, tu dormiras

envoyé par Jacky Fluttaz - 6/9/2006 - 03:11



Langue: italien

Versione italiana di Riccardo Venturi
16 aprile 2007
JOHNNY

Sei partito là, senza sapere perché,
non credo tu cercassi la gloria.
Era solo che, forse, non ce la facevi
a stare alle regole nel tuo paese senza storia.
Laggiù, t'hanno detto, la causa era giusta,
bisognava vincere a ogni costo,
e poi è facile lasciare gli altri
a pensare a se stessi
e allora, senza sapere perché, sei partito.

Ma presto sarà finita, Johnny,
lo vedi ancora, il sole?
Presto sarà finita, Johnny,
lo senti il sonno che arriva?

Tu che leggevi i fumetti
e ti vedevi un superuomo trionfante,
laggiù in quell'inferno di verdi foreste
hai imparato che cos'è la paura
hai imparato a usare nuove armi
a dare fuoco a donne e bambini.
Non ti piaceva, ma non c'è scelta
e la paura è un signore esigente.

Ma presto sarà finita, Johnny,
lo vedi ancora, il sole?
Presto sarà finita, Johnny,
lo senti il sonno che arriva?

Le sere di caldo, al bordello
sputavi fuori tutta la tua bile
toccando il fondo della disperazione
nelle tue scopate da maschio
ma spesso pensavi a un pomeriggio
quando l'hai vista in una latteria
è un po' per lei che t'eri scordato del branco
e delle sbronze del sabato sera

Ma presto sarà finita, Johnny,
lo vedi ancora, il sole?
Presto sarà finita, Johnny,
lo senti il sonno che arriva?

Li senti, Johnny, gli aerei partire,
ora stanno tornando alla base.
Tutto sganciato. Le bombe sono cadute
su di te, Johnny, e sui tuoi compagni.
Già, è così. Assurdo e crudele,
e credo che ora cominci a capire.
Ma è un po' tardi, già, un po' tardi,
la notte sta per cadere.

Ora è finita, Johnny,
già ti si chiudono gli occhi.
Ora è finita, Johnny,
in questa terra straziata dormirai.

16/4/2007 - 22:44




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