Lingua   

Musi neri

Gang
Lingua: Italiano


Gang

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2014
Giovanni e Nori una storia di amore e di Resistenza

Non so se la canzone sia effettivamente dei Gang o sia un qualche "tradizionale" in rete non se ne ha traccia, quindi propendo per un brano scritto da Marino e Sandro

Giovanni-e-Nori
Noi santi non abbiamo in paradiso
a noi ci tocca andare sotto terra
dove il buio è nero nero e fa paura
si sta come all'inferno alla miniera
quaggiù noi siam venuti a far carbone
sui treni abbiam passato la frontiera
quaggiù chi ci ha portato è la miseria
la fame la miseria, quella nera
quaggiù chi ci ha portato è la miseria
quaggiù non c'è mai il sole, non c'è fiore
e non c'è luna e non ci son le stelle
e molti di noi ci lasciano la pelle
non c'è luna e non ci son le stelle
quaggiù molti di noi ci lasciano la pelle

Ma questa in miniera non è vita
sputiamo sangue e tanta è la fatica
e picchia e picchia forte col piccone
perché al progresso serve più carbone
ma il progresso questo non ci piace
perché tutto l'oro va ai padroni a noi la croce
per noi questo progresso è una catena
la pena che non vogliamo più pagare
musi neri noi siamo gli immigrati
sfruttati, della terra i dannati
ma un fiore rosso in petto ci è fiorito
un sogno che si chiama libertà
ma un fiore rosso in petto ci è fiorito
un sogno che si chiama libertà

E uniti fianco a fianco lotteremo
per il lavoro per il lavoro e la dignità
dalle miniere ai campi all'officina
è nata la futura umanità
dalle miniere ai campi all'officina
è nata la futura umanità

Noi santi non abbiamo in paradiso
a noi ci tocca andare sotto terra
dove il buio è nero nero e fa paura
si sta come all'inferno alla miniera

inviata da DonQuijote82 - 8/4/2014 - 11:44



Lingua: Francese

Version française – GUEULES NOIRES – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Musi neri – Gang – 2014

Après la guerre de 1939-45, il y eut la « Bataille du charbon », on envoya les « gueules noires » sur le front de la mine... On croyait que c'était la paix, mais c'était la continuation de la Guerre de Cent Mille Ans. Les anciens et les nouveaux riches repartaient à l'offensive... Ils en appelaient comme d'ordinaire,à l'union sacrée, au sacrifice... Pour le progrès, cette fois. La patrie avait mis un autre masque. Il s'agissait d'aller au charbon... Quant à la fleur rouge dans la poitrine ou dans le cœur, elle s'appelle silicose... Elle tue juste plus lentement que le grisou, mais elle fait souffrir atrocement ; comme les gaz, elle étouffe.
Il y eut jusqu'à cent mille mineurs dans nos régions... Il n'y en a plus... Les enfants, petits-enfants de ceux qui ont fait la richesse sont chômeurs maintenant... Il y a d'ailleurs plus de chômeurs qu'il y a jamais eu de mineurs.

D'un côté, dit Lucien l'âne, un peu rêveur, c'est une bonne chose que les mines ont été fermées. C'était l'enfer, on y transformait l'homme en charbon... On partait à vingt ans ou même avant la fleur au fusil, l'angoisse au cœur et malgré la détresse des matins, on produisait de la richesse. On y laissait sa peau, dans le meilleur des cas, seulement ses poumons... Il fallait fermer les mines, mais ce n'était pas une raison pour jeter les gens... C'est là une des multiples raisons pour lesquelles il nous faut reprendre jour après jour, sempiternellement notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde exploiteur, asphyxieur, étouffeur et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
GUEULES NOIRES

Saints, nous n'irons pas au paradis
Nous, il nous faudra aller sous terre
Où le noir est plus noir qu'une noire nuit
Dans la mine, on est en enfer
On est venus pour produire du charbon
En train, on a passé la frontière
Ici dessous, on a connu la misère
La faim, la misère, la misère du fond
Ici dessous, on a connu la misère
Il n'y a jamais de soleil sous la terre
Il n'y a pas de lune, il n'y a pas d'étoiles
Et beaucoup d'entre nous y ont laissé leur peau
Il n'y a pas de lune, il n'y a pas d'étoiles
Et beaucoup d'entre nous y ont laissé leur peau

Mais cette vie dans la mine n'est pas une vie
On crache du sang et la fatigue est infinie
On frappe et frappe dur là dans le fond
Car pour le progrès, il faut plus de charbon
Mais ce progrès ne nous plaît pas
Car tout l'or va aux patrons et à nous, va la croix
Pour nous, ce progrès est une chaîne
Nous ne voulons plus payer cette peine
Gueules noires, nous sommes émigrés
Damnés sous la terre, exploités,
Une fleur rouge fleurit dans notre cœur
Un rêve qu'on appelle liberté
Une fleur rouge fleurit dans notre cœur
Un rêve qu'on appelle liberté

Et unis côte à côte, on va lutter
Pour le travail, le travail et la dignité
Dans les mines, les champs, les ateliers
Naîtra la future humanité
Des mines, des champs, des ateliers
Naîtra la future humanité

Saints, nous n'irons pas au paradis
Nous, il nous faudra aller sous terre
Où le noir est plus noir qu'une noire nuit
Dans la mine, on est en enfer

inviata da Marco Valdo M.I. - 15/4/2014 - 17:03


ti posso confermare che la canzone è proprio di Marino e Sandro, un'inedita, e non una "tradizionale"..

antonio - 20/4/2014 - 18:35




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