Viveva ad Imola paese dell’amore
Una fanciulla carina e deliziosa
Aveva gli occhi profondi ed azzurrini
Amava Rino, suo bel partigian
Ma un triste giorno ch’egli dovea partire
Per consueta caccia al traditor
E lei piangendo l`accompagnò sul monte
E su quel monte si udì cantar cosi:
“Imolesina, mia fanciulla divina
Imolesina, tu appartieni al mio cuor
Tu sarai sempre la dolce bambina
Di questo cuor, Imolesina”
Quando ad Imola la brigata giunse
Sulla bandiera c’era un vessillo nero
Tra i partigiani che fecero ritorno
Rino non c’era, ahimè, non c’era più
Le disse il Moro di porre i suoi rimpianti
“Rino riposa lassù in cima a quel monte”
E lei piangendo sentì straziarsi il cuore
Nel suo dolor si udì cantar così:
“Imolesina, mia fanciulla divina
Imolesina, tu appartieni al mio cuor
Tu sarai sempre la dolce bambina
Di questo cuor, Imolesina”
Una fanciulla carina e deliziosa
Aveva gli occhi profondi ed azzurrini
Amava Rino, suo bel partigian
Ma un triste giorno ch’egli dovea partire
Per consueta caccia al traditor
E lei piangendo l`accompagnò sul monte
E su quel monte si udì cantar cosi:
“Imolesina, mia fanciulla divina
Imolesina, tu appartieni al mio cuor
Tu sarai sempre la dolce bambina
Di questo cuor, Imolesina”
Quando ad Imola la brigata giunse
Sulla bandiera c’era un vessillo nero
Tra i partigiani che fecero ritorno
Rino non c’era, ahimè, non c’era più
Le disse il Moro di porre i suoi rimpianti
“Rino riposa lassù in cima a quel monte”
E lei piangendo sentì straziarsi il cuore
Nel suo dolor si udì cantar così:
“Imolesina, mia fanciulla divina
Imolesina, tu appartieni al mio cuor
Tu sarai sempre la dolce bambina
Di questo cuor, Imolesina”
envoyé par Bernart Bartleby - 10/1/2014 - 12:55
Si trovano versioni di questa canzone, personalizzate, in dedica a questo o quel caduto, a dimostrazione che il canto era molto diffuso tra le formazioni partigiane, almeno in Emilia Romagna.
Per esempio, l'imolesina ed il suo Rino si trovano sostituiti da Vanna e Stoppa... "Stoppa" era il nome di battaglia di Guido Boscherini di Santa Sofia, Forlì, classe 1920, mitragliere dell'8a Brigata Garibaldi, ucciso il 5 febbraio 1944 a Premilcuore, durante uno scontro a fuoco coi repubblichini... (fonte: A.N.P.I.)
Per esempio, l'imolesina ed il suo Rino si trovano sostituiti da Vanna e Stoppa... "Stoppa" era il nome di battaglia di Guido Boscherini di Santa Sofia, Forlì, classe 1920, mitragliere dell'8a Brigata Garibaldi, ucciso il 5 febbraio 1944 a Premilcuore, durante uno scontro a fuoco coi repubblichini... (fonte: A.N.P.I.)
Bernart Bartleby - 10/1/2014 - 14:37
Langue: français
Version française – IMOLÉSINE – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Imolesina – Anonyme – 1945
Chanson partisane d'un auteur bolognais anonyme.
Chanson italienne – Imolesina – Anonyme – 1945
Chanson partisane d'un auteur bolognais anonyme.
Le « Moro » cité dans l'avant-dernière strophe est presque sûrement Duilio Gnudi, né à Molinella, à Bologne, classe 1912, partisan garibaldien de la 36ième Brigade « Bianconcini ». « Moro » était le nom de guerre de Duilio Gnudi et, s'il en était bien ainsi, Rino, le beau partisan pleuré par son Imolésine, se trouverait parmi les morts appartenant à la Brigade…
Souvenirs de Duilio Gnudi, il “Moro”:
Je suis né au pays de Massarenti (link), dans la maison Belpoggio, et j'ai toujours vécu à Molinella. Depuis l'âge de 14 ans, j'ai toujours été journalier, métier que je fais toujours. À la maison Belpoggio, se réunissaient toujours les antifascistes et, quoique enfant, je me rappelle encore Massarenti, Bentivogli, Calzolari, Bains et de beaucoup d'autres dirigeants socialistes du temps.
Quand les bandes fascistes commencèrent leurs violences contre les coopératives et les syndicats, alors que j'avais à peine une dizaine d'années, je fus envoyé plusieurs fois au centre pour raconter ce qu'il arrivait. Dans les heurts avec la population, les fascistes frappaient les vieux socialistes pour semer la terreur dans la zone et pour préparer le terrain à de nouvelles violences. Souvent les travailleurs socialistes réagissaient et la tension croissait dans le pays. Ensuite, je me rappelle que les fascistes arrivèrent avec un camion, descendirent avec la mitrailleuse et pillèrent les coopératives de Marmorta et de Molinella.
Dans mon village, même pendant le fascisme, la lutte populaire n'a jamais cessé.
Je me rappelle que quand le fascisme imposa les travailleurs de s'inscrire dans leurs syndicats, une grande partie des Molinellais ne s'y inscrivit pas, même si ceci signifiait la misère noire.
Je me souviens que gamin, j'allais ramasser des herbes médicinales dans les vallons pour gagner quelques sous pour vivre. Je me rappelle même quand les fascistes, guidés par le hiérarque Augusto Regazzi, vinrent à Boira et matraquèrent beaucoup d'antifascistes ; ensuite, ils allèrent à la ferme Bosco, d'Ornar Talon, et là, ils tuèrent le jeune colon Pietro Marani, qui était antifasciste. En outre, de Molinella n'a jamais fait défaut la solidarité envers Massarenti, qui avait été enfermé par les fascistes dans un asile à Rome ; on rassemblait des petites sommes d'argent, malgré qu'il y avait une grande misère dans toutes les familles de travailleurs.
Le 25 Juillet 1943, quand le fascisme tomba, j'étais soldat à Bologne, à l'Autocentro. Je revins immédiatement chez moi et lorsque j'y arrivai à Marmorta, il y avait une manifestation populaire avec camion et drapeaux rouges. Je m'unis aux manifestants. C'est alors que j'ai commencé mon activité dans la Résistance.
Je commençai en participant à l'organisation des premières bases de partisans dans la zone de Marmorta, de Fontana e d'outre-Reno. Il était très difficile d'organiser la Résistance à Molinella car la zone était en plaine et car aussi les vieux socialistes étaient trop connus et très surveillés. Toutefois, nous réussîmes à organiser un premier groupe d'une vingtaine de partisans, grâce à l'aide des femmes et des rares familles qui avaient le courage de nous recevoir. À la fin juin, en une seule nuit, les partisans détruisirent les batteuses pour éviter que les Allemands n'emportent le grain à peine récolté, qui devait servir pour l'alimentation de la population. Une autre fois, ils endommagèrent le chemin de fer, toujours pour éviter le pillage de denrées alimentaires.
Le 11 Juillet 1944, les Allemands et les brigades noires firent un ratissage dans la zone, car ils savaient que nous avions appuyé et dirigé la grève des mondines du mois d'août. Ils ratissèrent la zone mètre par mètre et nous eûmes un mort et un blessé. Nous réussîmes toutefois à ne pas nous faire prendre et le jour après, nous passâmes au travers des Allemands qui ne nous virent pas et ensuite, nous nous sommes transférés, après quelques jours d'arrêt à Medicina, à la 36ième brigade Garibaldi, opérant dans le haut Appennin Toscoemilien.
J'entrai à la compagnie de Guerrino, qui était basée à Le Spiaggie et avec cette compagnie, je participai à la bataille de Capanna Marcone, où nous mîmes en fuite les Allemands. Je participai également à la bataille de Ca'de Guzzo où moururent en tout 31 partisans ; ce fut un vrai miracle d'en sortir vivants, mais on y arriva. Avec un groupe de seize de Ca'de Guzzo, nous nous partîmes vers Monterenzio, on s'arrêta à Bolzino, et puis, on traversa la ligne minée le long du fleuve Idice et on rejoignit, après huit jours sans manger, la ligne américaine à Monterenzio.
Après un jour de repos, nous participâmes à la libération de la commune et à la reconstruction de la vie démocratique de la zone entièrement détruite par la guerre. À Molinella, je rentrai peu de jours après la libération du village et ce fut une chance de retrouver mes proches encore vivants. »
Souvenirs de Duilio Gnudi, il “Moro”:
Je suis né au pays de Massarenti (link), dans la maison Belpoggio, et j'ai toujours vécu à Molinella. Depuis l'âge de 14 ans, j'ai toujours été journalier, métier que je fais toujours. À la maison Belpoggio, se réunissaient toujours les antifascistes et, quoique enfant, je me rappelle encore Massarenti, Bentivogli, Calzolari, Bains et de beaucoup d'autres dirigeants socialistes du temps.
Quand les bandes fascistes commencèrent leurs violences contre les coopératives et les syndicats, alors que j'avais à peine une dizaine d'années, je fus envoyé plusieurs fois au centre pour raconter ce qu'il arrivait. Dans les heurts avec la population, les fascistes frappaient les vieux socialistes pour semer la terreur dans la zone et pour préparer le terrain à de nouvelles violences. Souvent les travailleurs socialistes réagissaient et la tension croissait dans le pays. Ensuite, je me rappelle que les fascistes arrivèrent avec un camion, descendirent avec la mitrailleuse et pillèrent les coopératives de Marmorta et de Molinella.
Dans mon village, même pendant le fascisme, la lutte populaire n'a jamais cessé.
Je me rappelle que quand le fascisme imposa les travailleurs de s'inscrire dans leurs syndicats, une grande partie des Molinellais ne s'y inscrivit pas, même si ceci signifiait la misère noire.
Je me souviens que gamin, j'allais ramasser des herbes médicinales dans les vallons pour gagner quelques sous pour vivre. Je me rappelle même quand les fascistes, guidés par le hiérarque Augusto Regazzi, vinrent à Boira et matraquèrent beaucoup d'antifascistes ; ensuite, ils allèrent à la ferme Bosco, d'Ornar Talon, et là, ils tuèrent le jeune colon Pietro Marani, qui était antifasciste. En outre, de Molinella n'a jamais fait défaut la solidarité envers Massarenti, qui avait été enfermé par les fascistes dans un asile à Rome ; on rassemblait des petites sommes d'argent, malgré qu'il y avait une grande misère dans toutes les familles de travailleurs.
Le 25 Juillet 1943, quand le fascisme tomba, j'étais soldat à Bologne, à l'Autocentro. Je revins immédiatement chez moi et lorsque j'y arrivai à Marmorta, il y avait une manifestation populaire avec camion et drapeaux rouges. Je m'unis aux manifestants. C'est alors que j'ai commencé mon activité dans la Résistance.
Je commençai en participant à l'organisation des premières bases de partisans dans la zone de Marmorta, de Fontana e d'outre-Reno. Il était très difficile d'organiser la Résistance à Molinella car la zone était en plaine et car aussi les vieux socialistes étaient trop connus et très surveillés. Toutefois, nous réussîmes à organiser un premier groupe d'une vingtaine de partisans, grâce à l'aide des femmes et des rares familles qui avaient le courage de nous recevoir. À la fin juin, en une seule nuit, les partisans détruisirent les batteuses pour éviter que les Allemands n'emportent le grain à peine récolté, qui devait servir pour l'alimentation de la population. Une autre fois, ils endommagèrent le chemin de fer, toujours pour éviter le pillage de denrées alimentaires.
Le 11 Juillet 1944, les Allemands et les brigades noires firent un ratissage dans la zone, car ils savaient que nous avions appuyé et dirigé la grève des mondines du mois d'août. Ils ratissèrent la zone mètre par mètre et nous eûmes un mort et un blessé. Nous réussîmes toutefois à ne pas nous faire prendre et le jour après, nous passâmes au travers des Allemands qui ne nous virent pas et ensuite, nous nous sommes transférés, après quelques jours d'arrêt à Medicina, à la 36ième brigade Garibaldi, opérant dans le haut Appennin Toscoemilien.
J'entrai à la compagnie de Guerrino, qui était basée à Le Spiaggie et avec cette compagnie, je participai à la bataille de Capanna Marcone, où nous mîmes en fuite les Allemands. Je participai également à la bataille de Ca'de Guzzo où moururent en tout 31 partisans ; ce fut un vrai miracle d'en sortir vivants, mais on y arriva. Avec un groupe de seize de Ca'de Guzzo, nous nous partîmes vers Monterenzio, on s'arrêta à Bolzino, et puis, on traversa la ligne minée le long du fleuve Idice et on rejoignit, après huit jours sans manger, la ligne américaine à Monterenzio.
Après un jour de repos, nous participâmes à la libération de la commune et à la reconstruction de la vie démocratique de la zone entièrement détruite par la guerre. À Molinella, je rentrai peu de jours après la libération du village et ce fut une chance de retrouver mes proches encore vivants. »
IMOLÉSINE
Vivait à Imola, pays de l'amour
Une fille jolie et pure
Elle avait des yeux profonds et azurs
Rino, le beau partisan, était son amour
Mais un triste jour, en route il se mit
Pour l'habituelle chasse au traître
Elle l'accompagna pleurant de tout son être
Et dans la montagne, on entendit chanter ceci :
« Imolésine, fille divine
Imolésine, tu appartiens à mon coeur
Tu seras toujours la douce enfant
De ce coeur, Imolésine »
Quand à Imola, la brigade arriva
Avec le drapeau et un bandeau noir autour
Parmi les partisans qui firent retour
Rino n'était, hélas, n'était plus là.
Moro lui dit de déposer son malheur
« Au sommet de cette montagne, Rino est endormi »
Et pleurant, elle sentit se briser son coeur
Perdue dans sa douleur, elle s'entendit chanter ainsi :
« Imolésine, fille divine
Imolésine, tu appartiens à mon coeur
Tu seras toujours la douce enfant
De ce coeur, Imolésine »
Vivait à Imola, pays de l'amour
Une fille jolie et pure
Elle avait des yeux profonds et azurs
Rino, le beau partisan, était son amour
Mais un triste jour, en route il se mit
Pour l'habituelle chasse au traître
Elle l'accompagna pleurant de tout son être
Et dans la montagne, on entendit chanter ceci :
« Imolésine, fille divine
Imolésine, tu appartiens à mon coeur
Tu seras toujours la douce enfant
De ce coeur, Imolésine »
Quand à Imola, la brigade arriva
Avec le drapeau et un bandeau noir autour
Parmi les partisans qui firent retour
Rino n'était, hélas, n'était plus là.
Moro lui dit de déposer son malheur
« Au sommet de cette montagne, Rino est endormi »
Et pleurant, elle sentit se briser son coeur
Perdue dans sa douleur, elle s'entendit chanter ainsi :
« Imolésine, fille divine
Imolésine, tu appartiens à mon coeur
Tu seras toujours la douce enfant
De ce coeur, Imolésine »
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/1/2014 - 19:19
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Canzone partigiana di anonimo autore bolognese.
Testo trovato su “Il Canzoniere Ribelle dell’Emilia Romagna”. Nel repertorio del Canzoniere delle Lame.
Il “Moro” citato nella penultima strofa è quasi sicuramente Duilio Gnudi, nato a Molinella, Bologna, classe 1912, partigiano garibaldino della 36ma Brigata “Bianconcini”. “Moro” era proprio il nome di battaglia di Duilio Gnudi e, se così fosse, Rino, il bel partigiano pianto dalla sua imolesina, si troverebbe tra i tanti nomi di caduti appartenenti alla Brigata…
Queste le memorie di Duilio Gnudi, il “Moro”:
Quando le squadracce fasciste cominciarono a far violenza contro le cooperative e i sindacati io, che avevo appena una decina d’anni, fui mandato più volte nel centro per riferire ciò che stava accadendo. Negli scontri col popolo i fascisti bastonavano i vecchi socialisti per seminare il terrore nella zona e per preparare il terreno a nuove violenze. Spesso i lavoratori socialisti reagivano e la tensione cresceva nel paese. Poi ricordo che i fascisti arrivarono con un camion, scesero con la mitraglia e saccheggiarono le cooperative di Marmorta e di Molinella.
Nel mio paese, anche durante il fascismo, la lotta popolare non è mai cessata.
Ricordo che quando il fascismo impose ai lavoratori di iscriversi ai sindacati, una grande parte dei molinellesi non si iscrisse, anche se questo voleva dire miseria nera.
Ricordo bene che da ragazzo andavo a raccogliere erbe medicinali nelle valli per guadagnare qualche soldo per vivere. Ricordo anche quando i fascisti, capeggiati dal gerarca Augusto Regazzi, andarono a Berrà e bastonarono parecchi antifascisti, poi andarono nella tenuta Bosco, di Ornar Talon, e lì uccisero il giovane colono Pietro Marani, che era un antifascista. Da Molinella non è mai mancata inoltre la solidarietà verso Massarenti, che era stato rinchiuso dai fascisti in un manicomio a Roma: si raccoglievano piccole somme in denaro, sebbene vi fosse una gran miseria in tutte le famiglie dei lavoratori.
Gli agrari, che erano i capi del sindacato fascista, imposero anche di passare dalle otto alle dieci ore di lavoro giornaliere. Le donne furono le prime a reagire e, poiché non si poteva far sciopero, decisero di lavorare otto ore e di restare ferme nei campi, sedute, le altre due ore. Allora gli agrari che si erano visti costretti a pagare dieci ore per otto lavorative ritirarono, dopo una settimana, la loro proposta.
Il 25 luglio 1943, quando il fascismo cadde, io ero soldato a Bologna, all’Autocentro. Venni subito a casa e quando giunsi a Marmorta c’era una manifestazione di popolo con camion e bandiere rosse. Io mi unii ai dimostranti. Da allora io ho iniziato la mia attività nella Resistenza.
Cominciai con la partecipazione alla organizzazione delle prime basi partigiane nella zona di Marmorta, Fontana e oltre Reno. Era molto difficile organizzare la Resistenza a Molinella perché la zona era tutta di pianura e anche perché i vecchi socialisti erano troppo noti e tenuti sotto stretta sorveglianza. Tuttavia riuscimmo a organizzare un primo gruppo di una ventina di partigiani, grazie anche all’aiuto delle donne e delle poche famiglie che avevano il coraggio di ospitarci. Alla fine di giugno, in una sola notte i partigiani distrassero le trebbie per evitare che i tedeschi si portassero via il grano appena raccolto, che doveva invece servire per l’alimentazione della popolazione. Un’altra volta danneggiarono la ferrovia, sempre per evitare il saccheggio di derrate alimentari.
L’11 luglio 1944 i tedeschi e le brigate nere fecero un rastrellamento nella zona, anche perché sapevano che noi avevamo appoggiato e diretto lo sciopero delle mondine del mese prima. Rastrellarono la zona metro per metro e noi avemmo anche un morto e un ferito. Riuscimmo tuttavia a non farci individuare e il giorno dopo passammo fra i tedeschi che non ci videro e poi ci trasferimmo, dopo alcuni giorni di sosta a Medicina, alla 36a brigata Garibaldi, operante nell’alto Appennino Toscoemiliano.
Entrai a far parte della compagnia di Guerrino, che aveva sede a Le Spiaggie e con questa compagnia presi parte alla battaglia di Capanna Marcone, dove mettemmo in fuga i tedeschi. Partecipai anche alla battaglia di Ca’ di Guzzo dove morirono in complesso 31 partigiani: fu un vero miracolo uscirne vivi, ma ce la facemmo. Con un gruppetto di sedici di Ca’ di Guzzo ci avviammo verso Monterenzio, sostammo a Bolzino, poi attraversammo la linea minata lungo il fiume Idice e raggiungemmo, dopo otto giorni senza mangiare, la linea americana a Monterenzio.
Dopo qualche giorno di riposo partecipammo alla liberazione del comune e alla ricostruzione della vita democratica della zona tutta distrutta dalla guerra. A Molinella tornai pochi giorni dopo la liberazione del paese e fu una fortuna ritrovare i miei familiari ancora vivi.” (da Storie Dimenticate)