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Yeni Türkü
Langue: turc


Yeni Türkü

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[1979]
Versi di Nazim Hikmet.
Musica di Selim Atakan.
Da “Buğdayın Türküsü”, album d’esordio del gruppo turco.
Testo trovato sul blog Türkü Sözleri
Buğdayın Türküsü

Dedicati ad un suo compagno di carcere, İbrahim Balaban, che proprio “dietro ad una porta di ferro” scoprì la sua vocazione artistica. La poesia è infatti ispirata ad un’opera del famoso pittore e scrittore turco.



Altı kadın vardı demir kapının önünde
Beşi toprağa oturmuş, ayakta biri

Sekiz çocuk vardı demir kapının önünde
Besbelli henüz öğrenmemişler gülümsemeyi

Altı kadın vardı demir kapının önünde
Ayakları sabırlı, ellerinde keder

Sekiz çocuk vardı demir kapının önünde
Cin gibi bakıyor kundaktakiler

Altı kadın vardı demir kapının önünde
Sımsıkı gizlemişler saçlarını

Sekiz çocuk vardı demir kapının önünde
Biri kavuşturmuş avuçlarını

Bir jandarma vardı demir kapının önünde
Ne dost ne düşman nöbet uzun hava sıcak

Bir beygir vardı demir kapının önünde
Nerdeyse ağlayacak

Bir köpek vardı demir kapının önünde
Burnu kara, tüyü sarı

Kamış sepetlerde yeşilbiber vardı
Torbalarda kömür, heybelerde soğan sarmısak

Altı kadın vardı demir kapının önünde
Ve demir kapının ardında beş yüz erkek vardı efendim
Altı kadından biri sen değildin ama
Beş yüz erkekten biri bendim

envoyé par Bernart Bartleby - 10/12/2013 - 08:28



Langue: français

Versione francese di Francesca Solleville (non so chi sia l’autore della traduzione) con musica di Marc Heyral, dall’album intitolato “Aujourd'hui les femmes” del 1975.

Aujourd'hui les femmes fronteAujourd'hui les femmes retro
FACE À LA PORTE EN FER

Six femmes étaient là, face à la porte en fer.
L’une restait debout, cinq assises par terre.

Huit enfants étaient là, face à la porte en fer
Et leur bouche ignorait encore le sourire.

Six femmes étaient là, face à la porte en fer
Tristesse aux mains, pieds patients comme des pierres.

Huit enfants étaient là, face à la porte en fer
Et des regards de djins brillaient parmi les langes.

Six femmes étaient là, face à la porte en fer
Leurs cheveux avec soin noués comme des secrets.

Huit enfants étaient là, face à la porte en fer ;
l’un d’eux gardait croisées les paumes de ses mains.

Un gendarme était là, face à la porte en fer ;
Longue est la faction, la chaleur est d’enfer.

Un cheval était là, face à la porte en fer
Un pauvre canasson sur le point de pleurer

Un vieux chien était là, face à la porte en fer,
il avait le poil jaune et le museau très noir.

Il y avait dans les paniers des poivrons verts,
Du charbon dans les sacs, de l’ail dans les besaces.

Six femmes étaient là, face à la porte en fer ;
Cinq cents hommes de l’autre coté, nobles gens.

Mais si tu n’étais pas l’une de ces six femmes
Moi j’étais à coup sûr l’un parmi les cinq cents.

envoyé par Bernart Bartleby - 10/12/2013 - 08:29




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