Paroles et musique Pierre Perret - 2010
Écoutez ma chanson bien douce
Que Verlaine aurait su mieux faire
Elle se veut discrète et légère
Un frisson d’eau sur de la mousse
C’est la complainte de l’épouse
De la femme derrière son grillage
Ils la font vivre au Moyen Âge
Que la honte les éclabousse
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Elle ne prend jamais la parole
En public, ce n’est pas son rôle
Elle est craintive, elle est soumise
Pas question de lui faire la bise
On lui a appris à se soumettre
À ne pas contrarier son maître
Elle n’a droit qu’à quelques murmures
Les yeux baissés sur sa couture
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Elle respecte la loi divine
Qui dit, par la bouche de l’homme,
Que sa place est à la cuisine
Et qu’elle est sa bête de somme
Pas question de faire la savante
Il vaut mieux qu’elle soit ignorante
Son époux dit que les études
Sont contraires à ses servitudes
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Jusqu’aux pieds, sa burqa austère
Est garante de sa décence
Elle prévient la concupiscence
Des hommes auxquels elle pourrait plaire
Un regard jugé impudique
Serait mortel pour la captive
Elle pourrait finir brûlée vive
Lapidée en place publique
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Jeunes femmes, larguez les amarres
Refusez ces coutumes barbares
Dites non au manichéisme
Au retour à l’obscurantisme
Jetez ce moucharabieh triste
Né de coutumes esclavagistes
Et au lieu de porter ce voile
Allez vous-en, mettez les voiles
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Que Verlaine aurait su mieux faire
Elle se veut discrète et légère
Un frisson d’eau sur de la mousse
C’est la complainte de l’épouse
De la femme derrière son grillage
Ils la font vivre au Moyen Âge
Que la honte les éclabousse
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Elle ne prend jamais la parole
En public, ce n’est pas son rôle
Elle est craintive, elle est soumise
Pas question de lui faire la bise
On lui a appris à se soumettre
À ne pas contrarier son maître
Elle n’a droit qu’à quelques murmures
Les yeux baissés sur sa couture
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Elle respecte la loi divine
Qui dit, par la bouche de l’homme,
Que sa place est à la cuisine
Et qu’elle est sa bête de somme
Pas question de faire la savante
Il vaut mieux qu’elle soit ignorante
Son époux dit que les études
Sont contraires à ses servitudes
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Jusqu’aux pieds, sa burqa austère
Est garante de sa décence
Elle prévient la concupiscence
Des hommes auxquels elle pourrait plaire
Un regard jugé impudique
Serait mortel pour la captive
Elle pourrait finir brûlée vive
Lapidée en place publique
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Jeunes femmes, larguez les amarres
Refusez ces coutumes barbares
Dites non au manichéisme
Au retour à l’obscurantisme
Jetez ce moucharabieh triste
Né de coutumes esclavagistes
Et au lieu de porter ce voile
Allez vous-en, mettez les voiles
Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Lingua: Italiano (Toscano Pratese)
LA DONNA IN GABBIA
’L’è la mi’ versione d’un canto,
potéa falla Faber se c’era.
Vòl esse’ discreta e leggera
da fa’ freme’ l’acqua soltanto.
Lamento antico di spose,
di donne tenute in gabbia
in un medio evo di rabbia,
di fango che imbratta le rose.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Te tu ’n devi mai mette’ bocca
in pubblico ché nun ti tocca.
T’ha’ paura, se’ sottomessa,
lo baci e mantien la promessa.
Sottomessa pe’ educazione
a da’ retta a i’ tu’ padrone.
Voce no! Un bisbiglio vago.
Occhi bassi su i’ fil e l’ago.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Rispetta la legge divina
che pe’ mano d’òmo fu scritta.
i’ tu’ posto ’gli è in cucina
se’ bestia da soma e zitta.
Nun provatti a fa’ la saccente
’gli è bene tu resti insipiente,
degli studi tu pòi fa’ senza,
fanno danno all’ubbidienza.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Fin a’ piè, i’ burqa s’impone,
garantisce la tu’ decenza
e previen la concupiscenza
degli òmini dall’attrazione.
Lui pe’ un’occhiata t’ammazza
se secondo lui ’l’è lasciva.
Se lui vòle ti brucia viva,
ti lapida ’n pubblica piazza.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Ragazze mollate gli ormeggi,
negate le barbare leggi,
dite no a i’ manicheismo,
a torna’ all'oscurantismo.
Nun restate dietro la grata
che ’n tempo di schiavi ’l’è nata.
No veli co’ buchi pe’ gli occhi
ma chiome coi voiles e coi fiocchi.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
’L’è la mi’ versione d’un canto,
potéa falla Faber se c’era.
Vòl esse’ discreta e leggera
da fa’ freme’ l’acqua soltanto.
Lamento antico di spose,
di donne tenute in gabbia
in un medio evo di rabbia,
di fango che imbratta le rose.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Te tu ’n devi mai mette’ bocca
in pubblico ché nun ti tocca.
T’ha’ paura, se’ sottomessa,
lo baci e mantien la promessa.
Sottomessa pe’ educazione
a da’ retta a i’ tu’ padrone.
Voce no! Un bisbiglio vago.
Occhi bassi su i’ fil e l’ago.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Rispetta la legge divina
che pe’ mano d’òmo fu scritta.
i’ tu’ posto ’gli è in cucina
se’ bestia da soma e zitta.
Nun provatti a fa’ la saccente
’gli è bene tu resti insipiente,
degli studi tu pòi fa’ senza,
fanno danno all’ubbidienza.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Fin a’ piè, i’ burqa s’impone,
garantisce la tu’ decenza
e previen la concupiscenza
degli òmini dall’attrazione.
Lui pe’ un’occhiata t’ammazza
se secondo lui ’l’è lasciva.
Se lui vòle ti brucia viva,
ti lapida ’n pubblica piazza.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
Ragazze mollate gli ormeggi,
negate le barbare leggi,
dite no a i’ manicheismo,
a torna’ all'oscurantismo.
Nun restate dietro la grata
che ’n tempo di schiavi ’l’è nata.
No veli co’ buchi pe’ gli occhi
ma chiome coi voiles e coi fiocchi.
In gabbia chi ti terrà,
tutte le oltraggerà.
L’òmo che ti buttò là
nell’oscurità.
inviata da Giovanni Bartolomei - 16/3/2023 - 22:58
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