Nous savons tous qu’il y a de la misère
Que dans le peuple on crève souvent de faim,
Nous savons tous qu’il y a de pauvres mères
Qui se suicident faute d’un bout de pain
Nous savons tous qu’il manque de la farine
Et c’est pourquoi qu’le pain est augmenté
Nous savons tous quelle horrible famine
Sème sans cesse la mortalité.
Au lieu d’ach’ter tant d’aéros
Donnez des charrues à la France !
Au lieu d’ach’ter tant l’aéros
Donnez du pain au populo !...
Nous savons bien que des familles entières
Sont sans abris et couchent sous les ponts
Nous savons bien qu’ils n’ont qu’la dure pierre
Pour reposer leurs corps de vagabonds
Nous savons bien qu’ils sont plus de 100.000
Qui sur les routes implorent la charité
Nous n’avons pas encore bâti d’asile
Pour abriter tous les déshérités.
Au lieu d’ach’ter tant d’aéros
Qu’on abrite le peuple de France !
Au lieu d’ach’ter tant l’aéros
Aux enfants qu’on donne des berceaux !...
J’aime la France et mon cri est sincère
Et je déteste l’empereur Guillaume
Mais je déteste autant l’horrible guerre
Car le vainqueur lui-même est malheureux
Mais j’ai bien peur qu’on lance ces machines
Sur les grévistes un soir de 1er Mai
Car à Fourmies c’est sur une gamine
Que le lebel fit son premier essai.
Au lieu d’ach’ter tant D’aéros
Qu’on donne aux vieillards leurs retraites !...
Mais comme le peuple est un ballot
On lui fout la r’traite aux flambeaux!...
Que dans le peuple on crève souvent de faim,
Nous savons tous qu’il y a de pauvres mères
Qui se suicident faute d’un bout de pain
Nous savons tous qu’il manque de la farine
Et c’est pourquoi qu’le pain est augmenté
Nous savons tous quelle horrible famine
Sème sans cesse la mortalité.
Au lieu d’ach’ter tant d’aéros
Donnez des charrues à la France !
Au lieu d’ach’ter tant l’aéros
Donnez du pain au populo !...
Nous savons bien que des familles entières
Sont sans abris et couchent sous les ponts
Nous savons bien qu’ils n’ont qu’la dure pierre
Pour reposer leurs corps de vagabonds
Nous savons bien qu’ils sont plus de 100.000
Qui sur les routes implorent la charité
Nous n’avons pas encore bâti d’asile
Pour abriter tous les déshérités.
Au lieu d’ach’ter tant d’aéros
Qu’on abrite le peuple de France !
Au lieu d’ach’ter tant l’aéros
Aux enfants qu’on donne des berceaux !...
J’aime la France et mon cri est sincère
Et je déteste l’empereur Guillaume
Mais je déteste autant l’horrible guerre
Car le vainqueur lui-même est malheureux
Mais j’ai bien peur qu’on lance ces machines
Sur les grévistes un soir de 1er Mai
Car à Fourmies c’est sur une gamine
Que le lebel fit son premier essai.
Au lieu d’ach’ter tant D’aéros
Qu’on donne aux vieillards leurs retraites !...
Mais comme le peuple est un ballot
On lui fout la r’traite aux flambeaux!...
Contributed by Riccardo Venturi - 2006/8/22 - 21:53
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