Bratříčku nevzlykej,
to nejsou bubáci.
Vždyť už jsi velikej.
To jsou jen vojáci.
Přijeli v hranatých
železných maringotkách.
Se slzou na víčku
hledíme na sebe.
Bud' se mnou bratříčku
bojím se o tebe.
Na cestách klikatých,
bratříčku v polobotkách.
Prší a venku se setmělo.
Tato noc nebude krátká.
Beránka vlku se zachtělo.
Bratříčku! Zavřel jsi vrátka?
Bratříčku nevzlykej,
neplýtvej slzami.
Nadávky polykej
a šetři silami.
Nesmíš mi vyčítat,
jestliže nedojdeme.
Nauč se písničku,
není tak složitá.
Opři se, bratříčku.
Cesta je rozbitá.
Budeme klopýtat,
zpátky už nemůžeme.
Prší a venku se setmělo.
Tato noc nebude krátká.
Beránka vlku se zachtělo.
Bratříčku zavírej vrátka!
Zavírej vrátka!
to nejsou bubáci.
Vždyť už jsi velikej.
To jsou jen vojáci.
Přijeli v hranatých
železných maringotkách.
Se slzou na víčku
hledíme na sebe.
Bud' se mnou bratříčku
bojím se o tebe.
Na cestách klikatých,
bratříčku v polobotkách.
Prší a venku se setmělo.
Tato noc nebude krátká.
Beránka vlku se zachtělo.
Bratříčku! Zavřel jsi vrátka?
Bratříčku nevzlykej,
neplýtvej slzami.
Nadávky polykej
a šetři silami.
Nesmíš mi vyčítat,
jestliže nedojdeme.
Nauč se písničku,
není tak složitá.
Opři se, bratříčku.
Cesta je rozbitá.
Budeme klopýtat,
zpátky už nemůžeme.
Prší a venku se setmělo.
Tato noc nebude krátká.
Beránka vlku se zachtělo.
Bratříčku zavírej vrátka!
Zavírej vrátka!
envoyé par Stanislava - 11/9/2013 - 23:12
Langue: italien
Versione italiana di Stanislava
FRATELLINO, CHIUDI LA PORTA
Fratellino, niente singhiozzi!
Quelli là non sono mostri.
Ormai sei grande...
Sono soltanto soldati.
Sono arrivati in dei caravan di ferro
a forma di cubo.
Con una lacrima sulla palpebra
ci guardiamo a vicenda.
Sii con me, fratellino,
mi preoccupo per te.
Sui sentieri tortuosi,
fratellino con le scarpe basse...
Sta piovendo e fuori si è fatto buio.
Questa notte non sarà breve.
Al lupo è venuta la voglia di un agnello.
Fratellino, hai chiuso la porta?
Fratellino, niente singhiozzi,
non sprecare le lacrime.
Manda giù le offese
e risparmia le forze.
Non mi devi dare la colpa
se non arriveremo.
Impara la canzone,
non è così difficile.
Appoggiati, fratellino,
il sentiero è distrutto.
Sarà tutto un inciampare,
ma indietro non possiamo più tornare.
Sta piovendo e fuori si è fatto buio.
Questa notte non sarà breve.
Al lupo è venuta la voglia di un agnello.
Fratellino, chiudi la porta!
Chiudi la porta!
Fratellino, niente singhiozzi!
Quelli là non sono mostri.
Ormai sei grande...
Sono soltanto soldati.
Sono arrivati in dei caravan di ferro
a forma di cubo.
Con una lacrima sulla palpebra
ci guardiamo a vicenda.
Sii con me, fratellino,
mi preoccupo per te.
Sui sentieri tortuosi,
fratellino con le scarpe basse...
Sta piovendo e fuori si è fatto buio.
Questa notte non sarà breve.
Al lupo è venuta la voglia di un agnello.
Fratellino, hai chiuso la porta?
Fratellino, niente singhiozzi,
non sprecare le lacrime.
Manda giù le offese
e risparmia le forze.
Non mi devi dare la colpa
se non arriveremo.
Impara la canzone,
non è così difficile.
Appoggiati, fratellino,
il sentiero è distrutto.
Sarà tutto un inciampare,
ma indietro non possiamo più tornare.
Sta piovendo e fuori si è fatto buio.
Questa notte non sarà breve.
Al lupo è venuta la voglia di un agnello.
Fratellino, chiudi la porta!
Chiudi la porta!
envoyé par Stanislava - 11/9/2013 - 23:15
Langue: polonais
Versione polacca di Jan Krzysztof Kelus
[19??]
Aggiungo la interpretazione bilingue di Elżbieta Czyż registrata nel 2011 alla Polskie Radio PIK. Il testo (corretto leggermente) dal sito dedicato a Jan Krzysztof Kelus.
[19??]
Aggiungo la interpretazione bilingue di Elżbieta Czyż registrata nel 2011 alla Polskie Radio PIK. Il testo (corretto leggermente) dal sito dedicato a Jan Krzysztof Kelus.
BRACISZKU
Nie bój się, braciszku
Nikt w strachy nie wierzy
Już jesteś za duży
To tylko żołnierzy
Przywieźli w zielonych
Kanciastych ciężarówkach
Ze łzą na policzku
Patrzymy na siebie
Oprzyj się braciszku
Boję się o ciebie
Na drogach wyboje
Braciszku w małych butkach
Pada, na dworze już ściemniało
Oj, ta noc nie będzie krótka
Baranka wilkom się zachciało
Braciszku - szczęknęła furtka
Nie bój się braciszku
Pójdziemy po drogach
Przekleństwa połykaj
Będziemy próbować
Nie czyń mi wymówek
Jeśli nie dojdziemy
Naucz się piosenki
Jej słowa prościutkie
Oprzyj się maleńki
Kroczki stawiaj krótkie
Będziemy utykać
Lecz wracać nie możemy
Pada, na dworze już ściemniało
Oj, ta noc nie będzie krótka
Baranka wilkom się zachciało
Braciszku - szczęknęła furtka
Nie bój się, braciszku
Nikt w strachy nie wierzy
Już jesteś za duży
To tylko żołnierzy
Przywieźli w zielonych
Kanciastych ciężarówkach
Ze łzą na policzku
Patrzymy na siebie
Oprzyj się braciszku
Boję się o ciebie
Na drogach wyboje
Braciszku w małych butkach
Pada, na dworze już ściemniało
Oj, ta noc nie będzie krótka
Baranka wilkom się zachciało
Braciszku - szczęknęła furtka
Nie bój się braciszku
Pójdziemy po drogach
Przekleństwa połykaj
Będziemy próbować
Nie czyń mi wymówek
Jeśli nie dojdziemy
Naucz się piosenki
Jej słowa prościutkie
Oprzyj się maleńki
Kroczki stawiaj krótkie
Będziemy utykać
Lecz wracać nie możemy
Pada, na dworze już ściemniało
Oj, ta noc nie będzie krótka
Baranka wilkom się zachciało
Braciszku - szczęknęła furtka
envoyé par Krzysztof Wrona - 12/9/2013 - 15:26
Langue: français
Version française – FERME LA PORTE, PETIT – Marco Valdo M.I. – 2013
d'après la version italienne petit, CHIUDI LA PORTA, FRATELLINO de Stanislava
d'une chanson tchèque de Karel Kryl : Bratříčku, zavírej vrátka – 1968
d'après la version italienne petit, CHIUDI LA PORTA, FRATELLINO de Stanislava
d'une chanson tchèque de Karel Kryl : Bratříčku, zavírej vrátka – 1968
Le répertoire de Karel Kryl n'est pas encore épuisé. Je voudrais ajouter aussi cette chanson qui à mon avis, est parmi ses chansons les plus touchantes. Le contexte est toujours celui de l'invasion de (la Tchécoslovaquie par les troupes « amies » du pacte de Varsovie) 1968. ...
Est-ce le chant d'exil ? Le chemin tortueux de la longue nuit de l'exil de nombre de jeunes (et moins jeunes) Tchécoslovaques... Te souviens-tu de Miluška ? Et pour la quantième fois dans le siècle, la quantième fois dans leur histoire ?
Oh, dit Lucien l'âne, on ne les compte plus ces envahisseurs et ces touristes d'un temps ou d'un autre. Les derniers en date étaient les Autrichiens, les Allemands, les Russes... Et à présent, les touristes et les investisseurs... Je me demande d'ailleurs si ce ne sont pas les pires... je veux dire, si on n'assiste pas là et ailleurs à une colonisation d'un nouveau genre (le genre « européen » et « libéral »), à cette domination par la paix et la « liberté obligatoire » dont on parlait l'autre jour. D'ailleurs, les Tchèques, les Slovaques comme les Allemands, les Polonais, les Hongrois, les Grecs, les Bulgares, les Roumains, les Espagnols, les Portugais, les Italiens, etc (je parle des pauvres évidemment) commencent à subir les effets de cette nouvelle forme de servage salarié, instauré au nom de et au profit de la « paix ».
Tu as touché juste... Je me souviens du temps où on marchait dans les rues en criant « Guerre à la guerre ! » . C'était limpide, c'était clair. Mais comment faire quand il faut faire la guerre à la paix, sans faire la guerre... ?
Comment combattre la paix ? En fait, il faut replacer cette idée dans le contexte de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres où la paix n'est qu'une des phases de la guerre toujours en cours, une sorte de temps mort dans le grand combat du temps... Un temps mort où se taisent les armes, où les armées fonctionnelles rentrent dans leurs casernes et n'encombrent plus les routes et les rues, où provisoirement les uniformes ne servent qu'à la parade. C'est une sorte de mirage et comme tu peux le constater, la guerre militaire n'est jamais bien loin ; elle rampe sur la surface de la terre depuis si longtemps et dans un certain sens, elle est consubstantielle à la richesse. De toute façon, si les armées sont dans leurs casernes, les forces de maintien de l'ordre sont toujours actives. J'arrête ici pour aujourd'hui. Nous y reviendrons.
Je le pense bien. En attendant reprenons notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde malade de la paix, empêtré dans son gigantesque mensonge pacifique, malade de son avidité, épuisé par ses ambitions, rongé par sa recherche frénétique du profit, pourri par ses richesses et dès lors, cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Est-ce le chant d'exil ? Le chemin tortueux de la longue nuit de l'exil de nombre de jeunes (et moins jeunes) Tchécoslovaques... Te souviens-tu de Miluška ? Et pour la quantième fois dans le siècle, la quantième fois dans leur histoire ?
Oh, dit Lucien l'âne, on ne les compte plus ces envahisseurs et ces touristes d'un temps ou d'un autre. Les derniers en date étaient les Autrichiens, les Allemands, les Russes... Et à présent, les touristes et les investisseurs... Je me demande d'ailleurs si ce ne sont pas les pires... je veux dire, si on n'assiste pas là et ailleurs à une colonisation d'un nouveau genre (le genre « européen » et « libéral »), à cette domination par la paix et la « liberté obligatoire » dont on parlait l'autre jour. D'ailleurs, les Tchèques, les Slovaques comme les Allemands, les Polonais, les Hongrois, les Grecs, les Bulgares, les Roumains, les Espagnols, les Portugais, les Italiens, etc (je parle des pauvres évidemment) commencent à subir les effets de cette nouvelle forme de servage salarié, instauré au nom de et au profit de la « paix ».
Tu as touché juste... Je me souviens du temps où on marchait dans les rues en criant « Guerre à la guerre ! » . C'était limpide, c'était clair. Mais comment faire quand il faut faire la guerre à la paix, sans faire la guerre... ?
Comment combattre la paix ? En fait, il faut replacer cette idée dans le contexte de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres où la paix n'est qu'une des phases de la guerre toujours en cours, une sorte de temps mort dans le grand combat du temps... Un temps mort où se taisent les armes, où les armées fonctionnelles rentrent dans leurs casernes et n'encombrent plus les routes et les rues, où provisoirement les uniformes ne servent qu'à la parade. C'est une sorte de mirage et comme tu peux le constater, la guerre militaire n'est jamais bien loin ; elle rampe sur la surface de la terre depuis si longtemps et dans un certain sens, elle est consubstantielle à la richesse. De toute façon, si les armées sont dans leurs casernes, les forces de maintien de l'ordre sont toujours actives. J'arrête ici pour aujourd'hui. Nous y reviendrons.
Je le pense bien. En attendant reprenons notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde malade de la paix, empêtré dans son gigantesque mensonge pacifique, malade de son avidité, épuisé par ses ambitions, rongé par sa recherche frénétique du profit, pourri par ses richesses et dès lors, cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
FERME LA PORTE, PETIT
Petit, ne pleure pas !
Ce ne sont pas des monstres effrayants
Maintenant tu es grand…
Ce sont seulement des soldats.
Ils sont arrivés dans leurs mécaniques
Aux formes cubiques.
Avec une larme à la paupière
Nous nous regardons mutuellement.
Petit, reste près de moi
Je suis préoccupé pour toi.
Sur les sentiers tortueux,
Petit avec tes petites chaussures…
Il pleut ; dehors, le soir tombe.
Cette nuit ne sera pas brève.
Au loup, l'envie d'un agneau est venue
Petit, as-tu fermé la porte ?
Petit, ne pleure pas,
Ne gâche pas tes larmes.
Repousse les outrages
Épargne tes forces.
Et ne me jette pas la pierre
Si nous n'arrivons pas.
Apprends la chanson,
Ce n'est pas si difficile.
Appuie-toi, petit,
Le sentier est détruit.
C'est très dangereux
Mais nous ne pouvons plus retourner.
Il pleut ; dehors, le soir tombe.
Cette nuit ne sera pas brève.
Au loup l'envie d'un agneau est venue
Petit, ferme la porte !
Ferme bien la porte !
Petit, ne pleure pas !
Ce ne sont pas des monstres effrayants
Maintenant tu es grand…
Ce sont seulement des soldats.
Ils sont arrivés dans leurs mécaniques
Aux formes cubiques.
Avec une larme à la paupière
Nous nous regardons mutuellement.
Petit, reste près de moi
Je suis préoccupé pour toi.
Sur les sentiers tortueux,
Petit avec tes petites chaussures…
Il pleut ; dehors, le soir tombe.
Cette nuit ne sera pas brève.
Au loup, l'envie d'un agneau est venue
Petit, as-tu fermé la porte ?
Petit, ne pleure pas,
Ne gâche pas tes larmes.
Repousse les outrages
Épargne tes forces.
Et ne me jette pas la pierre
Si nous n'arrivons pas.
Apprends la chanson,
Ce n'est pas si difficile.
Appuie-toi, petit,
Le sentier est détruit.
C'est très dangereux
Mais nous ne pouvons plus retourner.
Il pleut ; dehors, le soir tombe.
Cette nuit ne sera pas brève.
Au loup l'envie d'un agneau est venue
Petit, ferme la porte !
Ferme bien la porte !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 16/9/2013 - 23:28
Grazie a Stanislava per la bellissima traduzione italiana. Vorrei correggere la data della registrazione. E' del 2011. Scusate.
Krzysztof Wrona - 12/9/2013 - 15:36
Ma pensa te, Krzysztof, non sapevo che fosse stata fatta anche una versione polacca. A quanto ho capito, si tratta di una versione molto fedele all'originale.
Ora mi sono accorta però che la canzone è stata inserita due volte.. L'abbiamo inserita tutti e due indipendentemente l'uno dall'altro lo stesso giorno.. Io dopo di te, ma in quel momento non era ancora visibile.. Aiuto, amministratori!!! Proporrei di lasciare questa pagina dove ci sono anche le due versioni e i commenti, e togliere l'altra (che ha nel titolo qualche segno diacritico mancante, questa invece è corretta..)
Ora mi sono accorta però che la canzone è stata inserita due volte.. L'abbiamo inserita tutti e due indipendentemente l'uno dall'altro lo stesso giorno.. Io dopo di te, ma in quel momento non era ancora visibile.. Aiuto, amministratori!!! Proporrei di lasciare questa pagina dove ci sono anche le due versioni e i commenti, e togliere l'altra (che ha nel titolo qualche segno diacritico mancante, questa invece è corretta..)
Stanislava - 13/9/2013 - 13:30
Invece c'è, e sembra che fa parte del canone della poesia cantata (come da noi viene chiamata canzone d'autore)in Polonia, visto diverse interpretazioni che ne si possono trovare su YT. Mi permetto di proporre un'altra:
https://www.youtube.com/watch?v=5M1AkWNFx8o
Non conosco il ceco ma ricordavo bene questa canzone e sapevo, grazie alla traduzione di Kelus risalente con molta probabilità agli anni settanta, che si riferiva all'invasione della Cecoslovachia(1968) da parte delle armate dei paesi del Patto di Varsavia (Polonia compresa), sotto il comando dei sovietici. La traduzione polacca è molto bella e abbastanza fedele; tra poche differenze che ho notato c'è la conversione della parola "porta" nel "cancelletto" e il fatto che nell'originale l'ultimo verso del ritornello cambia, creando uno significato diverso, mentre nella versione polacca viene ripetuto senza variazione. E poi, il titolo è abbreviato, rimane solo il "Fratellino". Ero convinto che un percorso dedicato alla Primavera di Praga e seguente l'agressione russa fosse già
esistito nel sito, però oggi ho constatato che non c'è, anche se ci sono ormai tante le canzoni collegate a questo argomento. A parte le ultime tre canzoni ceche proposte da noi, ci andrebbe bene la canzone di Andrzej Garczarek "Przyjaciół nikt nie będzie mi wybierał" segnalata da me qualche tempo fa, una delle poche dove viene chiesto esplicitamente il perdono per la partecipazione delle truppe polacche in quella ignobile impresa. Non parlo poi della famosissima poesia di Guccini, ma questa sta nei Extras, se mi ricordo bene. Sul finire ti vorrei chiedere un favore. Faresti una nota in italiano su Ryszard Siwiec, anche breve, visto che "maneggi" l'italiano decisamente meglio di me? In futuro vorrei dedicare più tempo alla sezione polacca, con le traduzioni dei testi polacchi in italiano, ma le prove fatte finora sono piùttostto insoddisfacenti. Secondo me, tu ci riesci molto meglio, io invece ma ne torno a studiare :-) Ancora grazie e ...Srdečné pozdravy!
https://www.youtube.com/watch?v=5M1AkWNFx8o
Non conosco il ceco ma ricordavo bene questa canzone e sapevo, grazie alla traduzione di Kelus risalente con molta probabilità agli anni settanta, che si riferiva all'invasione della Cecoslovachia(1968) da parte delle armate dei paesi del Patto di Varsavia (Polonia compresa), sotto il comando dei sovietici. La traduzione polacca è molto bella e abbastanza fedele; tra poche differenze che ho notato c'è la conversione della parola "porta" nel "cancelletto" e il fatto che nell'originale l'ultimo verso del ritornello cambia, creando uno significato diverso, mentre nella versione polacca viene ripetuto senza variazione. E poi, il titolo è abbreviato, rimane solo il "Fratellino". Ero convinto che un percorso dedicato alla Primavera di Praga e seguente l'agressione russa fosse già
esistito nel sito, però oggi ho constatato che non c'è, anche se ci sono ormai tante le canzoni collegate a questo argomento. A parte le ultime tre canzoni ceche proposte da noi, ci andrebbe bene la canzone di Andrzej Garczarek "Przyjaciół nikt nie będzie mi wybierał" segnalata da me qualche tempo fa, una delle poche dove viene chiesto esplicitamente il perdono per la partecipazione delle truppe polacche in quella ignobile impresa. Non parlo poi della famosissima poesia di Guccini, ma questa sta nei Extras, se mi ricordo bene. Sul finire ti vorrei chiedere un favore. Faresti una nota in italiano su Ryszard Siwiec, anche breve, visto che "maneggi" l'italiano decisamente meglio di me? In futuro vorrei dedicare più tempo alla sezione polacca, con le traduzioni dei testi polacchi in italiano, ma le prove fatte finora sono piùttostto insoddisfacenti. Secondo me, tu ci riesci molto meglio, io invece ma ne torno a studiare :-) Ancora grazie e ...Srdečné pozdravy!
Krzysiek Wrona - 13/9/2013 - 19:13
Creato il percorso sulla Primavera di Praga, com'è sicuramente opportuno. Segnalateci altre canzoni in tema che non sono ancora nel percorso.
CCG Staff - 13/9/2013 - 21:12
c'è quella della Compagnia dell'anello per esempio, per quanto sono fascistoidi de coccio
krzyś - 13/9/2013 - 23:03
Un'altra sarebbe Jeřabiny di Karel Kryl (andrebbe rivista un po' l'ortografia di quel testo, ora appena ho un minuto lo faccio).
Krzysiek, ho inserito la nota su Ryzsard Siwiec sotto il tuo commento dell'altra volta. Anche se non mi sembra proprio che io maneggi l'italiano meglio di te.. :) Il tuo italiano mi sembra ottimo. Nemmeno io sono madrelingua e a volte ho mille dubbi! Ma confido nel fatto che chi legge questo sito chiude un occhio :)
Krzysiek, ho inserito la nota su Ryzsard Siwiec sotto il tuo commento dell'altra volta. Anche se non mi sembra proprio che io maneggi l'italiano meglio di te.. :) Il tuo italiano mi sembra ottimo. Nemmeno io sono madrelingua e a volte ho mille dubbi! Ma confido nel fatto che chi legge questo sito chiude un occhio :)
Stanislava - 16/9/2013 - 10:50
Grazie Marco Valdo M.I. per il tuo contributo e per la traduzione in francese.
Stanislava - 17/9/2013 - 10:17
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Parole e musica di Karel Kryl
Nell'album "Bratříčku, zavírej vrátka" [1969]
Il repertorio di Karel Kryl non è ancora esaurito. Vorrei aggiungere anche questa canzone che a mio avviso è tra le sue canzoni più toccanti. Il contesto è sempre quello dell'invasione del '68. In un certo senso mi ricorda La vita è bella di Benigni, anche se qui non sono protagonisti un padre e un figlio, bensì due fratelli in fuga dalla propria casa: il fratello maggiore sta cercando di proteggere l'altro, probabilmente ancora bambino, dalla crudeltà della situazione in cui si trovano. Qui però volutamente gli sfugge qualche accenno che rende il testo molto drammatico.