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Un Sócrates gitano

Olga Manzano y Manuel Picón
Langue: espagnol


Olga Manzano y Manuel Picón

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(Olga Manzano y Manuel Picón)


‎[1978]‎
Parole e musica di Manuel Picón
Nell’album intitolato “Guarda el nombre de este amor”‎
Testo trovato su Olga Manzano y Manuel Picón


Aquí señores presente
este Sócrates gitano,‎
que se baña en aguardiente
y en olores de la gente
de los bares y los barcos.‎

Yo les vendo las verdades que aprendí en tantos caminos.‎
No hay más dios para la siembra que el sudor mojando el trigo.‎
No hay más hombres que los hombres que a otros hombres dan abrigo.‎
No hay más hembras que las hembras que amantan los paridos.‎

No hay más guerras que las guerras donde todos han perdido.‎
Y, allá vas, guitarra, envuelta en pañuelos colorados.‎
No hay más bocas que las bocas que a otras bocas han besado.‎
No hay más bocas que las bocas que a otras bocas han besado.‎

Aquí, señores, cantando,‎
con su garganta de barro,‎
este fiel, que reza en verso,‎
por las gentes que se visten
con el vino derramado.‎

El gusano que madura se convierte en mariposa.‎
El pintor con dos colores pinta el mundo y una rosa.‎
Y, el tirano, aunque se vista con sus galas primorosas,‎
tiene un árbol que lo espera con un nudo y una soga.‎

Poco a poco, siempre, arregla todas sus cuentas, la historia.‎
Y, allá vas, guitarra suelta, como un pájaro embebido.‎
Horizontes, siempre lejos, ¡hay mi dios! cuánto he vivido.‎
Horizontes, siempre lejos, ¡hay mi dios! cuánto he vivido.‎

Yo les vendo las verdades que aprendí en tantos caminos.‎
No hay mas hombres que los hombres que a otros hombres dan abrigo.‎

envoyé par Bernart - 9/9/2013 - 15:24



Langue: français

Version française – SOCRATE GITAN – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson espagnole – Un Sócrates gitano – Olga Manzano y Manuel Picón – 1978
Paroles et musique de Manuel Picón

Gitan Django
SOCRATE GITAN

Voici, messieurs, ici présent
Ce Socrate gitan,
Qui se baigne dans l'eau-de-vie
Et dans les odeurs des gens
Des bars et des barques.

Je leur vends les vérités
Apprises sur les routes.
Il n'y a pas meilleur dieu pour semer
Que la sueur mouillant le blé.
Il n'y a pas meilleurs hommes que les hommes
Qui donnent abri à d'autres hommes.
Il n'y a pas meilleures mamans
Que les femmes qui aiment leurs enfants.

Il n'y a d'autres guerres que les guerres que tous ont perdues.
Et, va là, guitare, dans des mouchoirs rouges tenue.
Il n'y a pas meilleures bouches
Que les bouches qui ont embrassé d'autres bouches.
Il n'y a pas meilleures bouches
Que les bouches qui ont embrassé d'autres bouches.

Voici, messieurs, chantant,
Des mots en sa gorge noués,
Ce poète priant
Pour les gens habillés
De vin renversé.

Le ver qui mue en papillon se transforme .
Le peintre de deux couleurs peint le monde et une rose.
Et, le tyran, même entouré d’uniformes,
A un arbre qui l'attend avec un nœud et un corde.

Peu à peu, toujours, l'histoire règle tous ses comptes.
Va là, guitare libre, comme un oiseau des contes.
Horizons, toujours lointains, mon dieu ! Comme j'ai vécu.
Horizons, toujours lointains, mon dieu ! Comme j'ai vécu.

Je leur vends les vérités, toutes
Apprises sur les routes.
Il n'y a pas d'autres hommes que les hommes
Qui donnent abri à d'autres hommes.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 31/7/2016 - 21:36




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