Pardon Madjid ! c'était un peu ma faute,
la faute à cette France qui fit leur ignorance,
pardon Madjid ! c'est le bruit c'est l'odeur
c'est le plomb c'est le beurre et c'est leurs différences,
ils t'ont montré du doigt,
ils t'ont parlé un peu,
pour te dire que chez toi,
ce n'était pas chez eux.
Mais les hommes sont ainsi,
et leurs femmes trop souvent,
ont le même raccourci,
qui finit dans le sang.
Pardon mon frère
je n'ai pas su leur dire,
ils n'ont rien compris
la haine a fait le reste,
pardon mon frère la mémoire sélective,
mélange les histoires sans oublier la peste
On choisit la colère
on oublie la raison,
pour un bouc émissaire,
soixante million de cons,
c'est le tout national
qui se trompe d'humeur,
l'égalité a mal la fraternité pleure.
Pardon Madjid ! n'essaie plus de comprendre
et si tu prend les armes, évite de répandre
leur sang nauséabond qui polluerait la terre
et changerait pour de bon notre vie en enfer.
Mes amis ça n'a rien d'une sinécure
et c'est la guerre par un beau matin,
le jour où on te jette à la figure
« les autres non mais toi on t'aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire
quand en chacun de nous elle sommeille
cette bête immonde qui ose leur dire
« les autres non mais toi c'est pas pareil »
Pardon mon frère j'imagine souvent
cette histoire à l'envers sur un air amusant,
aux portes du désert tous ces blancs migrants
dis Madjid hé tes frères
seraient plus accueillants,
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
la faute à cette France qui fit leur ignorance,
pardon Madjid ! c'est le bruit c'est l'odeur
c'est le plomb c'est le beurre et c'est leurs différences,
ils t'ont montré du doigt,
ils t'ont parlé un peu,
pour te dire que chez toi,
ce n'était pas chez eux.
Mais les hommes sont ainsi,
et leurs femmes trop souvent,
ont le même raccourci,
qui finit dans le sang.
Pardon mon frère
je n'ai pas su leur dire,
ils n'ont rien compris
la haine a fait le reste,
pardon mon frère la mémoire sélective,
mélange les histoires sans oublier la peste
On choisit la colère
on oublie la raison,
pour un bouc émissaire,
soixante million de cons,
c'est le tout national
qui se trompe d'humeur,
l'égalité a mal la fraternité pleure.
Pardon Madjid ! n'essaie plus de comprendre
et si tu prend les armes, évite de répandre
leur sang nauséabond qui polluerait la terre
et changerait pour de bon notre vie en enfer.
Mes amis ça n'a rien d'une sinécure
et c'est la guerre par un beau matin,
le jour où on te jette à la figure
« les autres non mais toi on t'aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire
quand en chacun de nous elle sommeille
cette bête immonde qui ose leur dire
« les autres non mais toi c'est pas pareil »
Pardon mon frère j'imagine souvent
cette histoire à l'envers sur un air amusant,
aux portes du désert tous ces blancs migrants
dis Madjid hé tes frères
seraient plus accueillants,
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
inviata da adriana - 29/8/2013 - 09:11
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Album :Du simple au néant
Cantata con Magyd Cherfi degli Zebda