Με το κεφάλι θρύψαλα
από τη μέγγενη των παζαριών σας
την ώρα της αιχμής
και κόντρα στο ρεύμα
θ’ ανάψω μια μεγάλη φωτιά.
Κι εκεί θα ρίξω
όλα τα Μαρξιστικά βιβλία
έτσι που να μη μάθει ποτέ η Μυρτώ
τα αίτια του θανάτου μου.
Μπορείτε να της πείτε
πως δεν άντεξα την άνοιξη
ή πως πέρασα με κόκκινο
ναι.. αυτό είναι πιο πιστευτό.
Με κόκκινο αυτό να πείτε
με κόκκινο..με κόκκινο
αυτό να πείτε...
Αυτό είναι πιο πιστευτό
με κόκκινο.. αυτό να πείτε
με κόκκινο, με κόκκινο
αυτό να πείτε.
Με κόκκινο, με κόκκινο,
με κόκκινο.
από τη μέγγενη των παζαριών σας
την ώρα της αιχμής
και κόντρα στο ρεύμα
θ’ ανάψω μια μεγάλη φωτιά.
Κι εκεί θα ρίξω
όλα τα Μαρξιστικά βιβλία
έτσι που να μη μάθει ποτέ η Μυρτώ
τα αίτια του θανάτου μου.
Μπορείτε να της πείτε
πως δεν άντεξα την άνοιξη
ή πως πέρασα με κόκκινο
ναι.. αυτό είναι πιο πιστευτό.
Με κόκκινο αυτό να πείτε
με κόκκινο..με κόκκινο
αυτό να πείτε...
Αυτό είναι πιο πιστευτό
με κόκκινο.. αυτό να πείτε
με κόκκινο, με κόκκινο
αυτό να πείτε.
Με κόκκινο, με κόκκινο,
με κόκκινο.
Contributed by Gian Piero Testa - 2013/7/30 - 13:40
Language: Italian
Versione italiana di Gian Piero Testa
COL ROSSO
Con la testa in frantumi
per la morsa delle vostre contrattazioni
nell'ora di punta
e contromano
darò fuoco a un gran falò.
E lì ci butterò
tutti i libri di marxismo
in modo che Mirtò non sappia mai
le cause della mia morte.
Potete dirle
che non ho retto alla primavera
o che sono passata col rosso
sì...questo è più credibile.
Col rosso questo dovete dire
col rosso...col rosso
questo dovete dire...
Questo è più credibile
col rosso...questo dovete dire
col rosso, col rosso
questo dovete dire.
Col rosso, col rosso,
col rosso.
Con la testa in frantumi
per la morsa delle vostre contrattazioni
nell'ora di punta
e contromano
darò fuoco a un gran falò.
E lì ci butterò
tutti i libri di marxismo
in modo che Mirtò non sappia mai
le cause della mia morte.
Potete dirle
che non ho retto alla primavera
o che sono passata col rosso
sì...questo è più credibile.
Col rosso questo dovete dire
col rosso...col rosso
questo dovete dire...
Questo è più credibile
col rosso...questo dovete dire
col rosso, col rosso
questo dovete dire.
Col rosso, col rosso,
col rosso.
Contributed by Gian Piero Testa - 2013/7/30 - 13:41
Language: French
Version française — AU ROUGE — Marco Valdo M.I. — 2022
d’après la traduction italienne de Gian Piero Testa — COL ROSSO — 2013
d’une chanson grecque — Mε κόκκινο — Katerina Gogou / Κατερίνα Γώγου — 1978
Interprétation et musique — Vasso Alaghianni — 2012
d’après la traduction italienne de Gian Piero Testa — COL ROSSO — 2013
d’une chanson grecque — Mε κόκκινο — Katerina Gogou / Κατερίνα Γώγου — 1978
Interprétation et musique — Vasso Alaghianni — 2012
Dialogue maïeutique
On a déjà croisé ici, plusieurs fois, Lucien l’âne mon ami, la poétesse athénienne Caterine Gogou — je francise son nom juste pour entendre le son dans ma langue.
Oh, dit Lucien l’âne, il sonne bien. Et sûrement, je me souviens des autres chansons de cette athénienne poétesse et des versions françaises qu’on a proposées. Il doit y en avoir une dizaine. Mais au fait, que dit celle-ci ?
D’abord, avant d’aller plus avant, je voudrais revenir sur le fait que j’ai nommé Catherine Gogou « poétesse ». Je l’ai fait en sachant pertinemment qu’elle — c’était dans une des chansons — se refusait à être ainsi cataloguée. Mais il y a poétesse et poétesse : celle qu’elle se refusait à être la « poétesse de salon » et celle qu’elle était — je l’appellerai « poétesse de rue ». Car la poésie ne l’entend pas de cette oreille, elle ne veut pas laisser Caterine Gogou à l’abandon et elle la revendique comme une de ses voix. À cela, je pense que Caterine Gogou aurait acquiescé.
Je l’imagine aussi, dit Lucien l’âne, car comme le disait Léo Ferré : « La poésie est dans la rue ».
C’est bien ce que j’entendais, reprend Marco Valdo M.I. ; maintenant, ce que dit cette chanson est assez virulent. C’est une attaque directe contre les discours de propagande, contre ce qui est colporté par les bonimenteurs et qui finit par s’enfoncer dans la tête des gens Caterine Gogou, on le verra, entend s’en débarrasser par « un grand feu de joie ». Il faut cependant comprendre le rétro-acte de cette pièce. Au cœur de cette chanson, il y a la dichotomie entre la population des quartiers populaires d’Athènes (et ses multiples et très violentes révoltes) et le courant marxiste qui tend à récupérer ces luttes. Apparemment, pour ce qui est de Caterine Gogou, pendant un temps, elle comme les gens y ont cru, puis est venu le désenchantement. C’est de ce désenchantement, de cette rupture que parle la chanson et du désespoir qui finalement conduira (dit la chanson) Caterine Gogou à la mort. Et même si elle affirme qu’elle ne veut pas que sa fille Mirtò le sache la raison de sa mort, en disant :
« je jetterai là
Tous mes livres marxistes en tas
Pour que Mirtò ne sache jamais
La cause de mon décès. »,
elle lui fait passer le message ainsi qu’à tous ceux qui le liront ou l’entendront. Mais oui, le rouge, le rouge est lié à sa mort.
Ainsi va la vie, dit Lucien l’âne, la vie et la mort. Allons, tissons le linceul de ce vieux monde rougeoyant, flambant, mortel et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
On a déjà croisé ici, plusieurs fois, Lucien l’âne mon ami, la poétesse athénienne Caterine Gogou — je francise son nom juste pour entendre le son dans ma langue.
Oh, dit Lucien l’âne, il sonne bien. Et sûrement, je me souviens des autres chansons de cette athénienne poétesse et des versions françaises qu’on a proposées. Il doit y en avoir une dizaine. Mais au fait, que dit celle-ci ?
D’abord, avant d’aller plus avant, je voudrais revenir sur le fait que j’ai nommé Catherine Gogou « poétesse ». Je l’ai fait en sachant pertinemment qu’elle — c’était dans une des chansons — se refusait à être ainsi cataloguée. Mais il y a poétesse et poétesse : celle qu’elle se refusait à être la « poétesse de salon » et celle qu’elle était — je l’appellerai « poétesse de rue ». Car la poésie ne l’entend pas de cette oreille, elle ne veut pas laisser Caterine Gogou à l’abandon et elle la revendique comme une de ses voix. À cela, je pense que Caterine Gogou aurait acquiescé.
Je l’imagine aussi, dit Lucien l’âne, car comme le disait Léo Ferré : « La poésie est dans la rue ».
C’est bien ce que j’entendais, reprend Marco Valdo M.I. ; maintenant, ce que dit cette chanson est assez virulent. C’est une attaque directe contre les discours de propagande, contre ce qui est colporté par les bonimenteurs et qui finit par s’enfoncer dans la tête des gens Caterine Gogou, on le verra, entend s’en débarrasser par « un grand feu de joie ». Il faut cependant comprendre le rétro-acte de cette pièce. Au cœur de cette chanson, il y a la dichotomie entre la population des quartiers populaires d’Athènes (et ses multiples et très violentes révoltes) et le courant marxiste qui tend à récupérer ces luttes. Apparemment, pour ce qui est de Caterine Gogou, pendant un temps, elle comme les gens y ont cru, puis est venu le désenchantement. C’est de ce désenchantement, de cette rupture que parle la chanson et du désespoir qui finalement conduira (dit la chanson) Caterine Gogou à la mort. Et même si elle affirme qu’elle ne veut pas que sa fille Mirtò le sache la raison de sa mort, en disant :
« je jetterai là
Tous mes livres marxistes en tas
Pour que Mirtò ne sache jamais
La cause de mon décès. »,
elle lui fait passer le message ainsi qu’à tous ceux qui le liront ou l’entendront. Mais oui, le rouge, le rouge est lié à sa mort.
Ainsi va la vie, dit Lucien l’âne, la vie et la mort. Allons, tissons le linceul de ce vieux monde rougeoyant, flambant, mortel et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
AU ROUGE
Avec la tête détruite
Par le vice de vos boniments,
À l’heure de pointe,
Et à contre-courant,
Je vais allumer un grand feu de joie.
Et je jetterai là
Tous mes livres marxistes en tas
Pour que Mirtò ne sache jamais
La cause de mon décès.
Vous pouvez toujours lui dire,
Que je ne pouvais supporter le printemps,
Ou que je suis passée au rouge,
Oui… c’est plus crédible, vraiment.
Au rouge, vous devez dire
Au rouge… au rouge
C’est ce que vous devez dire
C’est plus crédible
Au rouge… c’est ce qu’il faut dire.
Au rouge, au rouge
C’est ce qu’il faut dire.
Au rouge, au rouge,
Au rouge.
Avec la tête détruite
Par le vice de vos boniments,
À l’heure de pointe,
Et à contre-courant,
Je vais allumer un grand feu de joie.
Et je jetterai là
Tous mes livres marxistes en tas
Pour que Mirtò ne sache jamais
La cause de mon décès.
Vous pouvez toujours lui dire,
Que je ne pouvais supporter le printemps,
Ou que je suis passée au rouge,
Oui… c’est plus crédible, vraiment.
Au rouge, vous devez dire
Au rouge… au rouge
C’est ce que vous devez dire
C’est plus crédible
Au rouge… c’est ce qu’il faut dire.
Au rouge, au rouge
C’est ce qu’il faut dire.
Au rouge, au rouge,
Au rouge.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/9/29 - 19:48
Mirtò Tasiou, il cui pensiero occupa questa drammatica poesia, è la figlia, vivente, di Caterina Gogou. La sua presenza di bambina nell'opera della madre è importante, e di importanza cresce e mi si rivela via via che mi addentro nel labirinto in cui quella donna, a un tempo fragile e coraggiosa, si perse. La chiave principale di questo benemerito sito ci costringe spesso a scegliere là dove i testi sono più marchiati dal fuoco delle lotte, delle quale tuttavia l'ansia di umanità e la felicità della tenerezza sono il presupposto di chi sogna un mondo umano e non si piega. Abbiamo sinora, necessariamente, conosciuto una Caterina Gogou che passa e ripassa la raspa sulle piaghe proprie e della società: ora la citazione della figlioletta mi dà l'occasione - nella quale speravo - di mostrarne un'altra faccia. Lo speravo, non solo perché i nostri visitatori ne fossero edotti, ma anche perché la canzone in cui si sono trasformati questi versi nel disco "Su e giù per via Patissia" riesce a toccare le più tenere corde di chiunque. Merito di una bravo compositore, Panos Hatsimihas, che anche la interpreta. Ascoltatela, prego.
ΠΟΙΗΜΑ
Πάμε, όμορφή μου
εκεί που χαράζει στις κορυφές αχνογαλάζιο ροζ
πάμε εκεί όπου κορίτσια γυμνά
απάνω σ´άγρια άλογα καλπάζοντας
τα μαλλιά τους ανεμίζουνε
και πάνω τους σκαλώνουνε
άνθια ροδακινιάς και κόκκινα αστέρια.
Εκεί
στην άκρη του κλαδιού της κερασιάς
ο φιλντισένιος πρίγκιπας αποκοιμήθηκε
και βλέπει εσένα στ´όνειρό του...
Εσύ με Πέγασο θ´αχνογελάς
με διαμαντένιο σταυρό στον υάκινθο λαιμό σου
θ´αστράφτεις, θα λαμποκοπάς...
Αχ Παναγία Μυρτώ μου, ποτέ πια Αχ...
Κανείς δεν σ´έχει αγαπήσει πιο πολύ
όπως μια Κατερίνα το παιδί.
Ακούω μόνο τη βροχή
ακούω τη σιωπή
σε μια καμένη γη.
POESIA
Andiamo, mia bella
là dove contro un rosa sottile si stagliano le cime
andiamo là dove nude fanciulle
scalpitando su cavalli selvaggi
abbandonano al vento i loro capelli
trapuntati
di fiori di pesco e di rosse stelle.
Là
in capo al ramo del ciliegio
il principe di madreperla è addormentato
e nei suoi sogni è te che vede.
Tu lieve riderai insieme a Pegaso
con una croce di diamante al tuo collo di giacinto
sarai luminosa sarai sfolgorante...
Ahi Mirtò, Madonnina mia, un ahi non ci sarà mai più...
Nessuno ti amato di più
di quanto una Caterina abbia amato la sua bimba.
Solo ascolto la pioggia
ascolto il silenzio
sopra una terra bruciata.
ΠΟΙΗΜΑ
Πάμε, όμορφή μου
εκεί που χαράζει στις κορυφές αχνογαλάζιο ροζ
πάμε εκεί όπου κορίτσια γυμνά
απάνω σ´άγρια άλογα καλπάζοντας
τα μαλλιά τους ανεμίζουνε
και πάνω τους σκαλώνουνε
άνθια ροδακινιάς και κόκκινα αστέρια.
Εκεί
στην άκρη του κλαδιού της κερασιάς
ο φιλντισένιος πρίγκιπας αποκοιμήθηκε
και βλέπει εσένα στ´όνειρό του...
Εσύ με Πέγασο θ´αχνογελάς
με διαμαντένιο σταυρό στον υάκινθο λαιμό σου
θ´αστράφτεις, θα λαμποκοπάς...
Αχ Παναγία Μυρτώ μου, ποτέ πια Αχ...
Κανείς δεν σ´έχει αγαπήσει πιο πολύ
όπως μια Κατερίνα το παιδί.
Ακούω μόνο τη βροχή
ακούω τη σιωπή
σε μια καμένη γη.
POESIA
Andiamo, mia bella
là dove contro un rosa sottile si stagliano le cime
andiamo là dove nude fanciulle
scalpitando su cavalli selvaggi
abbandonano al vento i loro capelli
trapuntati
di fiori di pesco e di rosse stelle.
Là
in capo al ramo del ciliegio
il principe di madreperla è addormentato
e nei suoi sogni è te che vede.
Tu lieve riderai insieme a Pegaso
con una croce di diamante al tuo collo di giacinto
sarai luminosa sarai sfolgorante...
Ahi Mirtò, Madonnina mia, un ahi non ci sarà mai più...
Nessuno ti amato di più
di quanto una Caterina abbia amato la sua bimba.
Solo ascolto la pioggia
ascolto il silenzio
sopra una terra bruciata.
Gian Piero Testa - 2013/8/2 - 20:24
Language: French
Version française — ALLONS LÀ-BAS, MA JOLIE — Marco Valdo M.I. — 2022
d’après la traduction italienne de Gian Piero Testa — POEMA — 2013
d’une chanson grecque — ΠΟΙΗΜΑ — Katerina Gogou / Κατερίνα Γώγου — 1978
voir en appendice dans : Με κόκκινο
Mirtò Tasiou, dont les pensées occupent ce poème dramatique, est la fille, vivante, de Catherine Gogou. Sa présence de fille dans l’œuvre de sa mère est importante, et cette importance grandit et se révèle à moi au fur et à mesure que je m’enfonce dans le labyrinthe dans lequel cette femme, à la fois fragile et courageuse, s’est perdue. La clé principale de ce site bien méritant nous oblige souvent à choisir là où les textes sont les plus marqués par le feu de la lutte, dont, cependant, l’aspiration à l’humanité et le bonheur de la tendresse sont les préalables pour ceux qui rêvent d’un monde humain et ne plient pas. Nous avons jusqu’à présent, forcément, connu une Catherine Gogou qui passe et repasse la râpe sur ses propres blessures et celles de la société : maintenant, l’évocation de sa petite fille me donne l’occasion — que j’espérais — de montrer un autre visage. Je l’ai souhaité, non seulement pour que nos visiteurs le sachent, mais aussi parce que la chanson dans laquelle ces vers ont été transformés dans l’album « Su e giù per via Patissia » parvient à toucher les cordes les plus tendres de chacun. Le mérite en revient à un excellent compositeur, Panos Hatsimihas, qui l’interprète également. Écoutez-la, s’il vous plaît. (GPT)
d’après la traduction italienne de Gian Piero Testa — POEMA — 2013
d’une chanson grecque — ΠΟΙΗΜΑ — Katerina Gogou / Κατερίνα Γώγου — 1978
voir en appendice dans : Με κόκκινο
Mirtò Tasiou, dont les pensées occupent ce poème dramatique, est la fille, vivante, de Catherine Gogou. Sa présence de fille dans l’œuvre de sa mère est importante, et cette importance grandit et se révèle à moi au fur et à mesure que je m’enfonce dans le labyrinthe dans lequel cette femme, à la fois fragile et courageuse, s’est perdue. La clé principale de ce site bien méritant nous oblige souvent à choisir là où les textes sont les plus marqués par le feu de la lutte, dont, cependant, l’aspiration à l’humanité et le bonheur de la tendresse sont les préalables pour ceux qui rêvent d’un monde humain et ne plient pas. Nous avons jusqu’à présent, forcément, connu une Catherine Gogou qui passe et repasse la râpe sur ses propres blessures et celles de la société : maintenant, l’évocation de sa petite fille me donne l’occasion — que j’espérais — de montrer un autre visage. Je l’ai souhaité, non seulement pour que nos visiteurs le sachent, mais aussi parce que la chanson dans laquelle ces vers ont été transformés dans l’album « Su e giù per via Patissia » parvient à toucher les cordes les plus tendres de chacun. Le mérite en revient à un excellent compositeur, Panos Hatsimihas, qui l’interprète également. Écoutez-la, s’il vous plaît. (GPT)
ALLONS LÀ-BAS, MA JOLIE
Allons là-bas, ma jolie,
Où, rose pâle, les sommets brillent.
Allons là où nues, les filles
Sur des chevaux sauvages galopent ;
Où leurs cheveux ondulent
Et dessus, flamboient
Les fleurs de pêcher et les étoiles rouges.
Là-bas même,
Au bout de la branche du cerisier
Où le prince philistin extasié
Te voit dans son rêve…
Avec Pégase, tu souriras.
Un diamant sur ton cou en jacinthe,
Tu brilleras, éblouissante,
Ah, ma vierge Mirtò, plus jamais ah…
Personne ne t’a jamais aimé autant
Que Catherine aima son enfant.
J’entends seule la pluie,
J’écoute le silence
Sur ma terre brûlée.
Allons là-bas, ma jolie,
Où, rose pâle, les sommets brillent.
Allons là où nues, les filles
Sur des chevaux sauvages galopent ;
Où leurs cheveux ondulent
Et dessus, flamboient
Les fleurs de pêcher et les étoiles rouges.
Là-bas même,
Au bout de la branche du cerisier
Où le prince philistin extasié
Te voit dans son rêve…
Avec Pégase, tu souriras.
Un diamant sur ton cou en jacinthe,
Tu brilleras, éblouissante,
Ah, ma vierge Mirtò, plus jamais ah…
Personne ne t’a jamais aimé autant
Que Catherine aima son enfant.
J’entends seule la pluie,
J’écoute le silence
Sur ma terre brûlée.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/9/30 - 11:17
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Στίχοι: Κατερίνα Γώγου
Μουσική και πρώτη ερμηενεία: Βάσω Αλλαγιάννη
Δίσκο: «Πάνω κάτω η Πατησίων», 2012
Col rosso
Testo di Caterina Gogou
Musica e prima interpretazione di Vasso Alaghianni
Disco: «Pano cato i Patissìon/Su e giù per via Patissia», 2012