eyeing little girls with bad intents.
Snot running down his nose
greasy fingers smearing shabby clothes,
hey Aqualung.
Drying in the cold sun,
watching as the frilly panties run,
hey Aqualung.
Feeling like a dead duck
spitting out pieces of his broken luck,
Oh, Aqualung.
Sun streaking cold,
an old man wandering lonely
taking time
the only way he knows.
Leg hurting bad,
as he bends to pick a dog-end
he goes down to the bog
and warms his feet.
Feeling alone
the Army's up the road
salvation à la mode
and a cup of tea.
Aqualung, my friend
don't you start away uneasy
you poor old sod, you see, it's only me.
Do you still remember
December's foggy freeze
when the ice that clings on to your beard
was screaming agony?
And you snatch your rattling last breaths
with deep-sea-diver sounds,
and the flowers bloom
like madness in the spring.
Sun streaking cold
an old man wandering lonely
taking time
the only way he knows.
Leg hurting bad,
as he bends to pick a dog-end
he goes down to the bog
and warms his feet.
Feeling alone
the Army's up the road
salvation à la mode
and a cup of tea.
Aqualung my friend
don't you start away uneasy
you poor old sod, you see, it's only me.
Aqualung, my friend
don't you start away uneasy
you poor old sod, you see, it's only me.
Sitting on a park bench
eyeing little girls with bad intent.
Snot running down his nose
greasy fingers smearing shabby clothes,
hey Aqualung.
Drying in the cold sun
Watching as the frilly panties run,
hey Aqualung.
Feeling like a dead duck
spitting out pieces of his broken luck,
oh Aqualung.
Oh, Aqualung.
inviata da Riccardo Venturi - 28/7/2013 - 00:49
Sulla base della traduzione di Riccardo Venturi
Con annotazioni
28 luglio 2013
Pur essendo un testo di estensione molto minore, ho voluto sottoporre la traduzione di Aqualung allo stesso trattamento di quella di Supper's Ready; trattamento che presuppone qualche soluzione volutamente controversa. Le annotazioni ne rendono conto, ma gioverà ricordare che ogni traduzione consiste in realtà in una riscrittura. La traduzione è dedicata a chi vive, invisibile, nella Casa in riva al fiume.
Seduto sulla panchina d'un parco
guarda le ragazzine con brutte intenzioni
mentre gli cola il naso
e si imbratta i vestiti logori con le dita unte,
ehi Aqualung.
Si asciuga al sole freddo
guardando correre le mutandine di pizzo,
ehi Aqualung.
Si sente del tutto inutile 2
mentre sputa via frantumi della sua cattiva sorte,
oh Aqualung.
Freddo dardeggia il sole,
un vecchio vaga da solo
passando il tempo
nell'unico modo che sa.
La gamba gli fa un male cane
mentre si china per raccogliere una cicca,
va giù al pisciatoio 3
e si scalda un piede.
Si sente solo,
la Caritas 4 è in fondo alla strada,
Zuccherosa carità alla moda 5
e una tazza di tè.
Aqualung, amico mio,
non scappare via agitato,
ehi, vecchio balordo, vedi, sono solo io. 6
Ti ricordi ancora
la nebbia gelata di dicembre
quando la tua barba ghiacciata
gridava agonia?
E cerchi di afferrare i tuoi ultimi rantoli
che sembrano gorgogli di un sommozzatore,
e i fiori sbocciano
come follia nella primavera.
Freddo dardeggia il sole,
un vecchio vaga da solo
passando il tempo
nell'unico modo che sa.
La gamba gli fa un male cane
mentre si china per raccogliere una cicca,
va giù al pisciatoio
e si scalda un piede.
Si sente solo,
la Caritas è in fondo alla strada,
Zuccherosa carità alla moda
e una tazza di tè.
Aqualung, amico mio,
non scappare via agitato,
ehi, povero cristo, vedi, sono solo io.
Aqualung, amico mio,
non scappare via agitato,
ehi, vecchio balordo, vedi, sono solo io.
Seduto sulla panchina d'un parco
guarda le ragazzine con brutte intenzioni
mentre gli cola il naso
e si imbratta i vestiti logori con le dita unte,
ehi Aqualung.
Si asciuga al sole freddo
guardando correre le mutandine di pizzo,
ehi Aqualung.
Si sente del tutto inutile
mentre sputa via frantumi della sua cattiva sorte,
oh Aqualung.
Oh, Aqualung.
[1] Il motivo per cui il barbone viene chiamato “Aqualung” è specificato chiaramente nel testo: il suo respiro ricorda il gorgoglio di un respiratore artificiale subacqueo, quello che internazionalmente viene chiamato proprio “Aqualung” (“polmone acquatico”). Si tratta addirittura di un marchio depositato.
[2] Le traduzioni italiane consultate si attengono perlopiù alla lettera: “come un'anatra morta”. Ma to be/feel a dead duck significa, come modo di dire, “sentirsi del tutto inutile”. Si veda, ad esempio, qui.
[3] Anche qui mi allontano dalle traduzioni già esistenti; non riuscivo a capire come mai Aqualung andasse ad un “acquitrino” (pantano, stagno) per scaldarsi il piede. Poiché bog è anche “cesso, latrina, pisciatoio”, mi è venuta in mente l'immagine di chi si piscia sui piedi gelati per scaldarli con l'orina, in mancanza d'acqua calda.
[4] Adattamento. Il testo originale parla dell'Esercito della Salvezza (Army), organizzazione benefica diffusa nel mondo anglosassone ma non tanto in Italia; ci ho messo, quindi, la Caritas.
[5] Di conseguenza, il gioco di parole con “salvezza” viene reso con l'equivalente “carità” in italiano. Bisogna tenere anche presente che “à la mode” indica in inglese i pasticcini serviti con il tè delle cinque, da cui la successiva “tazza di tè”; ho tentato di rendere l'idea con la “carità zuccherosa”.
[6] Il “poor old sod” del testo originale non dev'essere per forza un “povero vecchio stronzo”, come ho letto in alcune traduzioni. E' pur vero che “sod” (abbreviazione, ebbene sì, di sodomite) vuol dire sì anche “stronzo”, ma “poor sod” è un più partecipativo “poveraccio, povero cristo”. Mi faceva un po' strano che Aqualung, dopo essere stato definito “my friend”, passasse ad essere un vecchio stronzo. Accogliendo poi il suggerimento di Paolo, la traduzione è stata modificata in "vecchio balordo".
d’après la version italienne de Riccardo Venturi (version collective) – 2013
d’une chanson anglaise – Aqualung – Jethro Tull – 1971
Texte : Ian Anderson e Jennie Franks
Je me suis souvenu de lui il y a quelques jours en le rencontrant lui, Aqualung, en plein centre de Florence, ville d’art. Vers trois heures de l’après-midi, il dormait dans ses haillons sur deux bouts de carton, dans la rue du Melarancio, entouré d’horreurs de tout genre, dans l’encoignure d’un mur parmi les touristes et les citadins qui passaient sans y faire attention. Une épave humaine parmi tant, dans la puanteur et dans l’indifférence ; laid et sale. Et, peut-être, même mauvais comme Aqualung, qui fait le cochon avec les gamines et il maudit dieu au travers des diverses « institutions bénéfiques » plus ou moins à la mode. On dit qu’Ian Anderson a écrit ce morceau, et l’album, après avoir vu une photo prise par sa femme qui représentait un clochard ; il en sortit des textes mauvais, dissonants, sans aucun romantisme, en allant à creuser dans la ruine humaine. Et dans la ruine d’une société entière, qui ne s’est certainement pas arrêtée. Ainsi, en passant devant un homme qui dormait dans la rue, il est arrivé que cette chanson m’est venue presque automatiquement à l’esprit. Pas que je sois meilleur que les autres qui passaient sans s’en apercevoir ; avoir une simple pensée ne sert à rien, ne change rien. Peut-être, au contraire, elle devient seulement prétexte pour parler d’une chanson, aussi belle qu’elle soit. Il s’est passé ensuite que, quelques jours plus tard, j’ai parlé d’une maison où se cache Aqualung et sa vie qui ne doit pas y être ; ainsi naquit tout ceci. Cependant attention, attention toute. Aqualung nous pouvons le devenir tous, sans aucune exception. Personne n’est exempt, personne n'est pardonné ; Ian Anderson l’avait bien compris, auquel il dut s’activer quelque chose dans la désaxement qui était en lui. Et, ainsi, dans la couverture de l’album, Aqualung a son apparence exacte. [RV]
Dialogue maïeutique
« Aqualung », Marco Valdo M.I. mon ami, voilà bien un titre curieux et si c’est le nom d’une personne, un nom bizarre. Et puis, à ce qu’il me semble, c’est une chanson anglaise et je pensais que tu ignorais l’anglais. De toute façon, il est fort rare que tu fasses une version française de chansons anglaises.
Oh, Lucien l’âne mon ami, tu as parfaitement raison. Je n’ai pas l’habitude de m’aventurer dans les vastes paysages de la chanson de langue anglaise. Principalement, car il y a tant de gens qui le font, car l’industrie et commerce y sont dominants et que moi, tu le sais, le bizenesse, ce n’est pas ma tasse de thé et puis, il paraît que tout le monde – excepté moi – comprend l’anglais et le pratique couramment. Il est vrai que je me sens assez à l’écart et en dehors de ce monde colonisé. Pour ce qui est de cette chanson et de la version française que je vais proposer, si je l’ai faite, c’est essentiellement à cause du récit introductif de Riccardo Venturi. Mais peu importe la langue, car je voulais faire connaître son évocation de cette scène florentine et son commentaire sur la « ruine de la société humaine ». Je suis donc parti de là et ensuite, seulement ensuite, j’ai abordé la chanson elle-même. Et pour ce qui est du titre étrange, je te renvoie à l’explication de Venturi qui parle d’un équipement de plongée sous-marine, qui – vérification faite – existe toujours.
Voilà qui répond à mes questions. Cependant, Marco Valdo M.I. mon ami, j’aimerais quand même quelques mots à propos de la chanson elle-même.
C’est une chanson qui raconte une histoire assez banale ; de plus en plus banale, d’ailleurs, vois-tu Lucien l’âne mon ami. Elle parle d’un clochard – actuellement et ici, on l’appellerait S.D.F. (sans domicilie fixe) – du nom d’Aqualung, dénommé ainsi en raison de ses difficultés respiratoires et du bruit qu’elles occasionnent. Ce clochard se trouve dans un parc, sur un banc où il regarde – bizarrement, les petites filles. « Il zieute les fillettes de ses yeux pervers », dit la chanson ; mais est-ce vraiment ce qu’il fait ou bien est-ce pure interprétation, pur préjugé, dû à son apparence – c’est un vieux SDF. En fait, il passe le temps comme il peut et devant ses yeux passent les enfants qui jouent et courent ; alors, il les regarde. Voilà tout.
Sans doute, Marco Valdo M.I., un vieil homme mal habillé et pas trop bien rasé, ça fait tache face à une pelouse. Mais enfin, qui dans un parc, assis sur un banc à se reposer ne regarde pas les enfants qui jouent, les petites filles qui courent ou qui dansent ? Ce serait un spectacle réservé aux gens « propres sur eux », lesquels auraient – par nature et définitivement – une vision correcte des jeux d’enfants. Tiens, ce pourrait être un prêtre sur le banc ? On sait tous ce qu’il en est de certains de ces saints apôtres. En l’occurrence, l’habit ne fait pas le moine. Mais je reviens à cette scène banale d’un Clochard, d’un SDF sur un banc qui pour moi est une scène de guerre, un épisode – sous le manteau de La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres afin de les appauvrir, de les écraser et de les mener à la ruine finale, à la misère.
C’est en effet l’horizon de la chanson, reprend Marco Valdo M.I. et R.V. a raison de faire remarquer que la misère – la « ruine humaine » – car il s’agit d’elle, pas de la pauvreté avec laquelle on peut encore vivre et à la rigueur, survivre. Ici, pour Aqualung, il s’agit de la misère, comme qui dirait, pure et dure – la dernière marche avant l’abîme. À ce propos, Lucien l’âne mon ami, je voudrais insister sur cette distinction, cette gradation du monde qui va de la richesse (ultra-riche, très riche, riche, moyennement riche, un peu riche) à l’aisance, à la médiocrité, à la pauvreté et tout au bout (avant l’abîme) à la misère. On pourrait même introduire d’autres degrés. Mais dans notre société foutument binaire et martiale, on ne connaît que le bien et le mal, le bon et le mauvais, le blanc et le noir, le un et le zéro, le fort et le faible, le riche et le pauvre, le gagnant et le perdant, le national et l’étranger, le positif et le négatif et ainsi de suite. Cette polarisation du monde n’est pas innocente ; c’est elle qui est à la base de l’idée que la richesse est désirable , de l’absolue interdiction qu’il y a de la mettre en cause, de revendiquer une société fondée sur le refus de la richesse, fondée sur la pauvreté, sur le refus du trop, du trop plein, de l’obésité du quotidien, sur le refus de l’abondance et du gaspillage, qui sont les marques du luxe tant prisé, tant vanté et tant désiré, sur le refus pur et simple du désir de richesse, qui tel un cancer pourrit l’existence.
Holà, Marco Valdo M.I. mon ami, arrête-toi là, tu vas te mettre à philosopher et nous n’avons pas le temps ce soir. Il nous faut conclure et rependre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde riche, binaire, antagoniste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Assis sur un banc du parc,
Il zieute les fillettes de ses yeux pervers.
Le snot coule de son nez,
Ses doigts gras encrassent ses loques sales,
Aqualung.
Il sèche au soleil froid,
Il guette les dentelles fugaces des petites culottes.
Aqualung.
Il se sent canard oiseux,
Et crache les bouts de ses chances perdues.
Oh, Aqualung.
Le soleil brille froidement,
Le vieil homme vague seul
Passant le temps
De la seule façon qu’il connaît.
Sa jambe fait un mal de chien
Quand il ramasse un mégot,
Il met ses pieds dans le marigot
Pour les réchauffer.
Il se sent seul,
La salutiste est au coin de la rue,
Doucereuse charité à la mode
Et tasse de thé.
Aqualung, mon ami
T’en va pas comme ça,
Mon pauvre vieux, c’est seulement moi.
Te souviens-tu encore
Du brouillard gelé de décembre
Quand ta barbe glacée
Criait à l’agonie ?
Et retenait tes derniers râles
Comme les gargouillis d’un plongeur.
Les fleurs éclosent
Comme folie au printemps.
Le soleil brille froidement,
Le vieil homme vague seul
Passant le temps
De la seule façon qu’il connaît.
Sa jambe fait un mal de chien
Quand il ramasse un mégot,
Il met ses pieds dans le marigot
Pour les réchauffer.
Tu te sens seul,
La salutiste est au coin de la rue,
Doucereuse charité à la mode
Et tasse de thé.
Aqualung, mon ami
T’en vas pas comme ça,
Mon pauvre vieux, c’est seulement moi.
Aqualung, mon ami
Ne t’en va pas énervé,
Mon pauvre vieux, c’est seulement moi.
Assis sur banc du parc,
Il zieute les fillettes avec des yeux pervers.
Le snot coule de son nez,
Ses doigts gras encrassent ses loques sales,
Aqualung.
Il sèche au soleil froid,
Il guette les dentelles des petites culottes.
Aqualung.
Il se ressent canard oiseux,
Il crache les bouts de ses chances perdues.
Oh, Aqualung.
inviata da Marco Valdo M.I. - 26/8/2018 - 09:51
Nota. Rockstar Coatte è una pagina Facebook in libera lettura (almeno così sembra). La versione romanesca (che ho solo un po' risistemato con le suddivisioni in strofe e con la separazione di alcune parole che erano state scritte tutte di seguito) è la resa della traduzione italiana presente in questa pagina.
Seduto ar parco su'na panchina
guarda e pischelle co brutte intenzioni
mentre je cola er naso
e se imbratta i vestiti co'le dita zozze
aò Aqualung!
Se asciuga ar sole freddo
e guarda core le mutandine di pizzo,
aò Aqualung!
Se sente der tutto inutile
mentre sputa la sua sfiga a pezzi
aò Aqualung!
Er freddo dardeggia il sole,
un vecchio vaga da solo
passando er tempo
nell'unico modo che sa fà
a gamba je fa un male cane
mentre se china pe' raccoje na cicca
va giù ar cesso
e si scarda un piede
Se sente solo,
la Caritas sta in fonno alla strada
Zuccherosa carità alla moda
e'na tazza di tè.
Aqualung, amico mio,
non scappà via agitato
ehi, povero cristo, o vedi? sò solo io!
Te ricordi ancora
a nebbia gelata di dicembre
quanno a barba tua ghiacciata
gridava agonia?
E cerchi de afferrà i tuoi urtimi rantoli
che sembrano gorgogli de'n sommozzatore
e li fiori sboccieno
come follia n'a primavera
inviata da Riccardo Venturi - 30/3/2017 - 22:26
Enrico - 28/7/2013 - 11:56
Ester - 20/5/2014 - 21:52
DAVVERO GRAZIE, Ti terrò sicuramente d' occhio.
Gianfranco. Genova
gianfranco campanella - 6/10/2014 - 17:43
Pasquale - 25/12/2014 - 11:25
Alfonso Balducci - 16/6/2015 - 11:47
Riccardo Venturi - 20/6/2015 - 00:42
Riccardo Venturi - 20/6/2015 - 00:45
Oggi mi chiedo perche....
Lory - 4/9/2015 - 21:29
La Tua traduzione ha dato maggior significato ad un pezzo ad un pezzo unico
Davide Delprato - 10/4/2016 - 09:54
Riccardo Venturi - 10/4/2016 - 09:56
Clemente Meccariello
Clemente Meccariello - 1/9/2016 - 12:47
Federico - 2/9/2016 - 14:44
Questo brano meritava una traduzione e interpretazione ragionata e accurata
Giovanni - 3/10/2016 - 05:22
Posso suggerire due piccoli ritocchi?
Forse per "sod" starebbe bene "balordo", che si dice anche fra amici che si rivedono dopo tanto tempo.
Pensa che io "shabby clothes" l'avrei tradotto "gonnelline svolazzanti"
Paolo - 3/10/2016 - 17:24
Quanto a "shabby clothes", invece, proprio nulla che faccia pensare a delle "gonnelline svolazzanti"; "shabby" significa "logoro, liso, male in arnese" e, casomai, può passare addirittura a "spregevole" se non addirittura a "depravato". Ma visto che si parla di vestiti, il riferimento è chiaro a quelli portati da Aqualung.
Saluti cari, e grazie per l'intervento che ha senz'altro migliorato la traduzione (che, peraltro, può e deve essere sempre migliorata).
Riccardo Venturi - 4/10/2016 - 01:28
Walter - 8/1/2017 - 16:03
Riccardo Venturi - 9/1/2017 - 16:52
alberto - 12/2/2017 - 10:48
Antonio P. - 20/5/2017 - 15:31
gino1955 - 18/6/2017 - 16:31
alberto - 18/10/2017 - 14:07
Riccardo Venturi - 20/10/2017 - 00:08
Roberto 56 - 10/12/2017 - 22:13
Mi son messo a cercare il testo originale di Aqualung. Ho visto il link alla tua pagina e, data la difficoltà oggettiva della traduzione di alcune parti, ci ho cliccato sopra.
Come per l’altra persona, anch’io ci ho messo circa 40 anni a capire il testo, ma alla fine sono arrivato.
Complimenti per la bellissima resa.
Ciro - 24/2/2018 - 13:04
Risentirlo mi dà ancora i brividi...
Claudio
Claudio. S - 20/5/2018 - 09:27
Angelo - 23/8/2018 - 14:21
Riccardo Venturi - 4/3/2019 - 23:22
Averaldo - 15/8/2019 - 18:21
Allora.
Il riscaldamento della terra è un dato di fatto ormai incontrovertibile.
Quello che non mi ha mai convinto sono le spiegazioni del fenomeno, a mio parere pochissimo convincenti.
La colpa del riscaldamento globale, Riccardo, è dei peccatori come te.
Violate per decenni tutti i comandamenti, commettete tutti i peccati con particolare riferimento a gola e lussuria, e poi ovviamente lasciate questa terra.
E lì cominciano i problemi, che per colpa vostra ormai riguardano tutti.
Perché andate all'inferno, no? Questo si sa, e se le cose fossero così semplici il problema riguarderebbe soltanto voi.
Solo che l'inferno è sotto la terra, come sappiamo bene.
Ecco: è il grandissimo numero di dannati in continua crescita a provocare il riscaldamento della terra, proprio come aumentando il fuoco in un fornello si riscalda in misura maggiore la pentola che c'è sopra.
Dovreste dunque moderare la vostra scellerata condotta: ne va della salute di tutti, dell'ambiente e, proprio come ultima cosa, anche della vostra anima.
Io non sto con Oriana - 16/8/2019 - 08:10
Riccardo Venturi - 17/8/2019 - 08:24
O Riccardo, se il livello idrometrico de i’ Tevere s’alza sarai corresponsabile tu con Icalasciatoriana causa uno scompisciamento immane non stop , senza Vernacoliere.
Sono alla ricerca spasmodica di un esorcista di provata fama per farmi ricreare nella Toscana centroccidentale.
Riccardo Gullotta - 19/8/2019 - 19:35
Riccardo Venturi - 19/8/2019 - 20:53
March 19, 1971]
Di Ian Anderson e Jennie Franks
By Ian Anderson and Jennie Franks
Album: Aqualung
C'è sempre un certo imbarazzo quando nel sito compaiono pezzi come questo, che fanno parte di più storie. Della storia del progressive, di cui è uno dei brani più famosi; della storia del rock intero, e forse un po' anche della storia della musica del XX secolo. Quando, il 19 marzo 1971, i Jethro Tull (che così si chiamavano dal nome di un pioniere dell'agricoltura moderna) incisero questo brano di Ian Anderson e di sua moglie Jennie Franks all'interno dell'omonimo concept album, la storia la fecero sul serio; senza contare che l'assolo di chitarra di Martin Barre al suo interno è, da solo, uno dei capisaldi del rock mondiale. Insomma, l'imbarazzo promana dalla possibilità che, vedendolo qui nel sito, qualcuno abbia a pensare: Eccoli che arrivano, questi. Scoprono “Aqualung” e ce lo vogliono spiegare o, come dicono sempre, “proporre”.
Solo che i brani rock progressive, e specialmente quelli di tale fatta, divenendo pezzi di storia hanno, a volte, offuscato le loro parole; nell'ascoltare della musica di grossa levatura (perché sarà bene ricordare che, nel remoto futuro, questa sarà considerata musica classica del XX secolo) si scordano le storie che ne sono alla base. Me ne sono ricordato qualche giorno fa incontrandolo, Aqualung, in pieno centro di Firenze, città d'arte. Verso le tre del pomeriggio dormiva tra i suoi stracci su due pezzi di cartone, in via del Melarancio, circondato da schifezze di ogni genere, nella nicchia d'un muro tra i turisti e i cittadini che passavano senza nemmeno farci caso. Un relitto umano tra i tanti, nel puzzo e nell'indifferenza; brutto e sporco. E, magari, anche cattivo come Aqualung, che fa il maiale con le ragazzine e maledice iddio tra le varie “istituzioni benefiche” più o meno alla moda. Si dice che Ian Anderson abbia scritto questo brano, e l'intero album, dopo che aveva visto una foto scattata dalla moglie che ritraeva un clochard; ne tirò fuori dei testi cattivi, dissonanti, senza romanticismo alcuno, andando a scavare nella rovina umana.
E nella rovina di una società intera, che non si è certamente arrestata. Così, passando davanti ad un uomo che dormiva per la strada, è andata a finire che questa canzone mi è venuta quasi automaticamente alla mente. Non che sia migliore degli altri che passavano senza accorgersene; avere un semplice pensiero non serve a nulla, non cambia nulla. Forse, anzi, diventa soltanto il pretesto per parlare di una canzone, per quanto bella che sia. E' successo poi che, un paio di giorni fa, io abbia parlato di una casa dove si nasconde Aqualung e la sua vita che non ci dev'essere; così nasce tutto questo. Però attenti, attente tutte. Aqualung lo possiamo diventare tutti, senza nessuna eccezione. Nessuno è immune, nessuno è perdonato; lo aveva capito lo stesso Ian Anderson, al quale dovette mettersi in moto qualcosa nella disassatura che aveva dentro. E, così, nella storica copertina dell'album, Aqualung ha le sue esatte sembianze. [RV]