forse un tempo ci ha vissuto e ci è morta della gente
quando attorno c'era il cielo, quando attorno c'era il niente
finché la città è avanzata col suo grido sconvolgente,
ora passi là davanti, col suo muro disegnato
che nasconde quattro cose di qualcuno disperato
con i resti di una cena, fantasmi di scatolette
materassi bombardati, ruggine di sigarette.
Io ci passo e mi vien voglia di sognarmi muratore,
di reinfondere la vita in quelle mura ed il calore,
desiderio che mi prende nella carne e nelle ossa
di sconfiggere il futuro, spalancare la riscossa
Una casa che non sai,
e che non hai saputo mai,
porta che non aprirai
quando la guardi e non lo sai
Certo mi potrei sognare con i gatti e coi compagni
barricare le anarchie mentre ristrutturi i bagni,
allacciare all'infinito la corrente clandestina
mentre si dà vita a un sogno e si tira a far mattina,
certo sì che si potrebbe mitragliare d'allegria,
di rifiuto e di bagliori da questa periferia,
a tre passi da quel campo coi suoi odori penetranti
di occhi chiari e di Mercedes dai sedili esorbitanti,
fisarmoniche sparate, libri e scuole sotto braccio
vecchi e donne e labbra forti sulla via del Poderaccio
mentre il cielo a primavera fa incendiare la speranza,
mille vecchie case in festa, mille fiumi in lontananza
Quella casa che non hai,
e che non hai avuto mai,
vita che non rivivrai
quando la vivi e non lo sai
Ed immagino gli incroci tra il passato ed il presente,
cappellacci con gli attrezzi per vangar l'inesistente,
e conversa il contadino col bambino pakistano,
la ragazza di campagna con il venditore indiano
e la nonna alla finestra scuote il capo ad un ragazzo
con la cresta e gli sorride come si sorride a un pazzo
i miei mondi immersi e misti, variopinti, disassati,
confusioni delle lingue dentro ai miei pensieri armati
con le mura trasparenti dei miei amori sconfinati
nelle albe e nei tramonti dove il fiume è come un mare
che non vuole mai confini, che non vuole limitare
neanche l'ieri ed il domani, neanche il tempo da oscillare
Quella casa che non sai,
che anche stanotte sognerai,
quella casa, tu lo sai,
è grande quanto i tuoi guai
Ma poi sento dei rumori e gli sguardi clandestini
mentre ondeggiano dei panni e si sfregano cerini,
c'è il nessuno alle finestre e c'è un nulla negli strami
da gommoni e da miserie, e da guerre e dalle fami,
forse scorgo aliti sporchi, forse scorgo una mano
dalle vite sconosciute che son giunte da lontano,
tiro avanti o tiro indietro, il cielo si fa bluastro,
già ti vedi all'orizzonte la ruspa del borgomastro
e divise caschi e scudi e manganelli e polizia
sgomberare e sicurezza, la ferocia e la follia
e ora vedi quelle facce miste ai vecchi contadini
e la casa in riva al fiume vola via coi suoi cerini
Una casa che non sai,
e che non hai saputo mai,
quando ci ripasserai
non sarà mai esistita mai.
Vecchia strada ormai sbarrata con i blocchi di cemento,
vecchia casa là a disfarsi coi suoi spettri controvento,
casermoni e lassù il ponte col suo traffico impazzito
mentre torno a casa a piedi con lo sguardo un po' stranito,
è una casa in riva al fiume, una casa un po' cadente,
forse un tempo ci ha vissuto e ci è morta della gente
Quella casa che non sai,
e che non vuol morire mai,
quella porta la aprirai
se questo mondo abbatterai.
Chanson italienne - Una casa in riva al fiume – Riccardo Venturi – 2013
Sur l'air d'Un amore (Una giovane signora) de Ricky Gianco
La maison que vous voyez sur la photo est à quelques mètres de la mienne, mais elle appartient à un monde disparu. C'est une très vieille maison paysanne plurifamiliale de l'époque où l'Isolotto était encore une étendue de champs, à savoir jusqu'aux années 50 du XXième siècle ; on ne sait pas comment elle survit, là sur une vieille route qui, après être passée sous le pont de l'Indiano, se perd le long de l'Arno entre un camp de nomades, une cimenterie et une implantation militaire. À un certain point, elle devient un sentier riverain jusqu'à l'embouchure de la Greve ; une ancienne campagne violée par la ville. Mais cette chose que j'ai écrite, ne croyez pas que soit une sorte de « ragazzo della via Gluck ». C'est, par contre, l'histoire d'un de mes rêves les yeux ouverts qui contraste avec la réalité.
Lorsqu'on passe devant, au coin de la décrépite et poussiéreuse via dell'Isolotto et de la via dello Scalo, dont le nom suppose quelque port de barques disparu, on a d'étranges sensations. Il y a un an, elle a été occupée par quelqu'un qui a dessiné sur la façade, avec un écrit et une étrange et belle figure qui englobe une fenêtre. C'est le style, que je connais bien , du squat ; mais, actuellement, elle doit être habitée par quelqu'un qui ne veut pas se faire voir. Et on imagine parfaitement qui cela peut être. Ce sont les invisibles de nos villes, qui ne sont pas seulement invisibles. Ils sont même inimaginables. Interdit même de se les figurer, alors qu'ils agitent de pauvres linges et qu'on entrevoit un fil de fumée.
Parfois quand j'y passe, le rêve les yeux ouverts est toujours le même ; elle est tellement grande, cette maison, que je voudrais la refaire, ou mieux la rendre habitable, à ma mode. En conservant l'écrit et l'étrange figure, et la transformer dans ce qu'elle a probablement déjà été pour une période : un squat ouvert à tous, plein de chats, de livres et de gens qui y vivent : rêve et lutte. C'est une sorte de « rêve communautaire » que j'emporte au travers de toute ma vie et que j'ai semé littéralement aux quatre coins du monde. Les vieilles maisons paysannes qui tombent en ruine à la périphérie des villes sont mon monde idéal, non par désir d'« oasis » ; mais par désir de partage, d'idéaux, de conscience. Ainsi je rêve, pour une minute ou toute une vie. À ce point du rêve, cependant, intervient toujours la réalité. Le présent. Les évictions forcées, les décapeuses, les démolitions. Le monde que j'ai en tête, qui est par ailleurs bien plus simple, succombe sous ce qu'ont en tête les patrons. Et je regarde la maison au bord du fleuve avec ses invisibles et ses décombres. Ils l'abattront, un jour, avant qu'elle ne croule toute seule. Jamais ne rayonnera ce que j'ai en tête, il n'y a du reste personne pour qui cela puisse arriver.
Et alors, une certaine nuit, je lui dédie une chanson. Une chanson que j'avais en tête depuis longtemps ; mais elle devait trouver, cette fois, sa musique. Elle l'a trouvée, parfaitement adaptée à sa structure métrique, dans la vieille et très belle chanson de Ricky Gianco qui parle de tout autre chose (et dont je présente la vidéo pour faire entendre la musique). Mais, peut-être, la mienne aussi parle d'un amour, et d'un rêve, et d'une rage qui augmente. Je la revois dans la nuit sombre du passé avec la vie qui y est passée, avec ses visages et ses vies, avec la respiration énorme du temps qui ne s'arrête pas. [RV]
Laisse-moi donc deviner de quelle chanson il peut bien s'agir... N'est-ce pas cette chanson de Nino ferrer intitulée : La maison près de la fontaine
Bien sûr que si... Cela dit, ne penses-tu pas que notre ami Ventu a raison et que nos rêves sont parmi les ingrédients les plus importants de la matière de vie ? J'ajouterai que les CCG (Chansons contre la Guerre) sont un lieu étrange où grâce à ta présence, on peut sauter allègrement par dessus le trou noir du christianisme et retrouver le goût de la pensée et de la discussion débarrassée du fléau de l'Être suprême.
Il me paraît à moi que cette canzone de Ventu est aussi l’histoire des CCG … Ce rêve qui se bâtit malgré et en dépit... Quant au fond de cette chanson et de la réflexion sous-jacente de Riccardo, je voudrais juste rappeler, à l'instar d'Allais, Monnier et tant d'autres, qu'on a bâti les villes à la campagne et qu'on a créé la campagne elle-même en des lieux où la main de l'homme n'avait jamais mis le pied. Ce qui était hier n'y est plus, ce qui est aujourd'hui n'y sera plus... De la disparition des gens et des choses, il n'y a pas à s'en faire. Du reste, Pottier disait : Du passé faisons table rase... Nous ne sommes rien, soyons tout... L'Internationale.
Cependant, avant que tu ne conclues, je voudrais préciser que tout comme la pipe de Magritte n'était pas une pipe, ceci n'est pas une traduction...
De fait, c'est juste notre manière de tisser le linceul de ce vieux monde qui doit disparaître et laisser place au destin bariolé et disert « entre les aubes et les couchants ». Vieux monde où règnent par la force des matraques, des armées et des lois de tristes personnages avides et cacochymes.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Une maison au bord du fleuve, une maison un peu croulant,
Un temps, sans doute, y ont vécu et y sont morts des gens
Quand autour il y avait le ciel, quand autour il n'y avait rien
Jusqu'à ce que la ville avance avec son cri bouleversant,
On passe maintenant devant, devant son mur au dessin
Qui cache les deux-trois choses d'un désespéré
Les restes d'un dîner, des fantômes de cannettes
Matelas éventrés, mégots de cigarettes.
J'y vais parfois et l'envie me vient de la rêver,
De remettre entre ses murs la chaleur et la vie ,
Un désir mord ma chair et mes os et me prie
D'opérer une reconquête, de lui offrir un futur libéré.
Une maison que tu ne connais pas,
Et qui jamais ne fut connue de toi,
Une porte que tu n'ouvriras pas
Quand tu la regardes et ne la connais pas
Certes je pourrais me rêver avec mes chats et mes copains
Barricader mes anarchies pendant que je remets en état les sanitaires,
Raccorder à l'infini le courant clandestin
Quand on se donne du bon temps et qu'on reste à rien faire,
On pourrait arroser de joie
De détritus et d'éclats cette banlieue,
À deux pas de ce champ aux parfums pénétrants
Aux yeux clairs et aux Mercedes aux sièges exorbitants,
Des accordéons étirés, et sous le bras, écoles et livres
Sur la via del Poderaccio, des vieux, des femmes aux fortes lèvres
Tandis que le ciel de printemps incendie l'espérance,
Mille vieilles maisons en fête, mille fleuves en partance.
Cette maison que tu n'as pas,
Et qui jamais ne fut à toi,
Une vie que tu ne vivras pas
Alors que tu la vis et ne le sais pas
Et j'imagine les entrecroisements du passé et du présent,
Terres brûlées avec nos outils pour bêcher l'inexistant,
Le paysan parle avec l'enfant pakistanais,
La fille de la campagne avec le vendeur népalais
La grand-mère à la fenêtre secoue la tête d'un adolescent
Et sa crête et lui sourit comme on sourit à un dément
Mondes submergés et mêlés, bariolés, désaxés,
Confusions des langues dans mes pensées armées
Avec les murs transparents de mes amours intermédiaires
Entre les aubes et les couchants où le fleuve est comme une mer
Qui ne veut jamais de frontières, qui ne veut pas limiter
Ni le demain ni l'hier, même pas le temps d'osciller
Cette maison que tu ne connais pas
Que je rêverai encore cette nuit
Cette maison, tu le sais
Est grande comme tes ennuis
Mais ensuite je pressens des bruits et des regards clandestins
Tandis que vole le linge et qu'on frotte des allumettes,
Il n'y a personne aux fenêtres et le rien dans les herbettes
De canots pneumatiques et de misères, et de guerres et de destins,
Je perçois des souffles sales, peut-être une main
De vies méconnues qui sont venues de loin,
Je tire, je pousse ; en avant, en arrière ; le ciel se fait bleuâtre,
Déjà on voit à l'horizon la décapeuse du bourgmestre
Et les uniformes, les casques, les boucliers et les matraques de la police
Évacuation et sécurité, férocité et folie
Et maintenant tu vois ces visages mixtes aux vieux paysans
Et la maison au bord du fleuve se dissout dans le vent
Une maison que tu ne connais pas,
Et qui jamais ne fut connue de toi,
Quand tu y repasseras
N'aura jamais existé pour toi
Vieille route maintenant barrée avec des blocs de ciment,
Vieille maison là à se défaire avec ses spectres contre le vent,
Bâtisses fatalistes et là-haut le pont avec son trafic délirant
Tandis que je rentre à pied le regard un peu divagant,
Une maison au bord du fleuve, une maison un peu croulant,
Un temps, sans doute, y ont vécu et y sont morts des gens
Cette maison que tu ne connais pas
Et qui jamais ne veut mourir
Cette porte tu l'ouvriras
Quand avec ce monde tu pourras en finir.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/7/2013 - 23:47
Dom na brzegu rzeki, dom co się już trochę sypie,
może nim wszyscy odeszli, kiedyś kipiało w nim życie,
gdy dokoła tylko przestrzeń, gdy dokoła wszystko niebem,
zanim miasto się rozrosło z jego hałaśliwym piekłem.
Dziś przechodzisz obok niego, a być może ta fasada,
kryje za swoim muralem biedne graty desperata,
trochę resztek po kolacji, pustych puszek cienie nagie,
materace przeorane i tytoniu rdzę na ścianie.
Ja przechodzę tedy często, zbieram myśli, głośno marzę,
że tu wraca życia ciepło i już widzę się murarzem
i pragnienie mnie ogarnia, mrówki ciało przebiegają,
by za bary chwycić przyszłość, znaleźć drzwi co wyzwalają.
Dom o którym nie wiesz nic
i nigdy nie wiedziałeś o nim,
nigdy nie otworzysz tamtych drzwi,
i patrząc na nie, nie wiesz nic.
Pewnie mógłbym sobie marzyć wraz z kotami i kumplami
ukryć tutaj swe anarchie, ty się zajmiesz łazienkami
i podłączać w nieskończoność kable z prądem nielegalnym,
kiedy tyra się do świtu, a sen staje się realnym.
Pewnie można by się poddać tym wybuchom wesołości,
salwom śmiechu opuszczonych, blaskom porzuconych włości,
gdzie przedmieścia są ugory z jego przenikliwą wonią,
oczom jasnym, mercedesom z tapicerką luksusową,
gdzie rozpruty akordeon, szkoły, książki są pod pachą,
mocne usta, starzy, baby, tam na Via del Poderaccio,
gdy tymczasem wiosny niebo dziś rozpala w nas nadzieje,
tysiąc rzek, gdzieś tam w oddali, tysiąc starych domów w świetle.
Ten dom, którego dziś ci brak
i nigdy go nie miałeś wszak,
żyje się przecież tylko raz,
żyjesz i nie wiesz o tym sam.
I tak sobie wyobrażam, mieszam teraz z czasem przeszłym,
a miejscowi w kapeluszach ostrzą kosy niepotrzebne,
konwersuje chłop podmiejski z tym dzieciakiem z Pakistanu
i hinduski handlarz gada z dziewczyną wiejskiego stanu.
Babcia z okna kiwa głową do chłopaka z irokezem
i uśmiecha się do niego, tak jak się do świrów śmieje.
Moje światy zatopione, barwne, gładkie, przeplatane,
tkwiące w murach przeźroczystych i w miłości mych bezmiarze,
w brzaskach i zachodach słońca, kiedy rzeka oceanem,
co od zawsze nie zna granic, nigdy nie chciał stawiać barier
przed wczorajszym i jutrzejszym, ani przed czasu wahadłem.
Ten dom o którym nie wiesz nic,
tej nocy znowu będziesz śnić,
ten dom, wiesz już to jak nic,
wielki jest jak twoja bieda dziś.
Lecz czasami głosy słyszę, czuję spojrzenia tajone,
wisi na sznurach bielizna, trzask zapałki zapalonej,
nie wygląda nikt przez okna, nic w poszyciu się nie czai,
a pontony nędzy płyną gnane głodem i wojnami.
Być może ujrzę czyjąś rękę, poczuję ciężki oddech zbiega
i poplątaną egzystencję, kogoś kto przybył tu z daleka.
Do przodu ciągnę, czy do tyłu, brudny się staje błękit nieba,
już dostrzegam na horyzoncie, szef miasta wysłał kogo trzeba.
Za ciężkim sprzętem ciągną kaski, policji pałki w ochronie mienia,
mundurowi eksmitują, bezwzględność rządzi, szał niszczenia
i widzisz teraz obcych twarze między głowami chłopów starych,
widzisz jak dom na brzegu rzeki odlatuje z zapałkami.
Dom o którym nie wiesz nic
i nigdy nie wiedziałeś o nim,
jeśli kiedyś zechcesz tu przyjść,
nic tu nie było i nie będzie nic.
Już zagrodzona stara droga ciężkimi z cementu blokami,
i niszczeje tam dom stary ze swymi przekory zjawami,
zaraz blisko są koszary, wiadukt, autostrady wrzenie,
gdy do siebie z buta wracam i odległe mam spojrzenie
i ten dom na brzegu rzeki, dom co się już trochę sypie,
może nim wszyscy odeszli, kiedyś kipiało w nim życie.
Ten dom o którym nie wiesz nic,
a przecież wiecznie chciałby żyć,
otworzysz w końcu tamte drzwi,
gdy świat dzisiejszy zmienisz w pył.
envoyé par Krzysiek Wrona - 28/8/2013 - 22:28
Riccardo Venturi, 6-3-2016 23:09
It's maybe the first time I translate myself, and it's really difficult for many reasons. “The House on the River Bank” is a song I wrote in summer 2013 to the tune of an old song by Ricky Gianco, “Un amore (Una giovane signora)”, about an old squatted house in my neighbourhood. Two years later, in February 2015, I occupied an equally old farmhouse together with some comrades dreaming of a “land and earth without masters”; we called it “I' Rovo”, because the farm, property of Florence city council, had been left in ruin for about fifteen years and was a prey to thorn bushes and drug dealers. We had to plough, clean, clear and rebuild everything. “I' Rovo” is surrounded by a railway and by one of the worst suburbs in the outskirts of Florence. The house has faced a hurricane storm on August 1th, 2015 and has been burnt four times, apparently by “someone” who didn't love us so much; we've remade everything, every time. We produced olive oil, fresh vegetables, fruit, jam and, of course, hot chili peppers: when I am somewhere in the world, there are always chili peppers of the hottest kind. A number of squatters lived there, mostly refugees from Gaza who taught parkour to young folks of the neighbourhood. We organized social and political initiatives, parties, movie projections and meetings with folksingers and poets, among which Rayen Kvyeh, the “ambassadress of the Mapuche people”. Well, all this is over now. On the morning of 26 February the police came and moved us out of there, then locked everything with chains, bricks and bars. We've been lucky enough to be authorized to carry away tools, books, musical instruments, kitchen appliances, our dog and our cats and, of course, not to be arrested and put in jail. That's why I dedicate this song, and this translation, to I' Rovo and its (hi)story. When I passed by the House on the river bank in summer 2013, it was a dream; then the dream came true, although someplace else. The dream expressed there ended up exactly like in the song. Now I' Rovo is ready for speculation, for barrack housing, for making money, money & money in the name of “safety” and “order”. But we'll never give up. [RV]
A house on the river bank, an old, ramshackle house
Maybe, someone in past times lived and died there,
Only the sky all around it, the sky and nothing else
Until the town advanced with its hoarse, upsetting cries.
When you pass by there now, you see drawings on its walls
Hiding uncertain objects of somebody in distress,
Food remains and cans dragging on there like ghosts.
When I pass by there, I feel like dreaming I am a mason,
I feel like infusing life again, and heat into those walls
To defeat future, to open wide a way for liberation
A house that you don't know
And that you have never known,
A door that you'll never open
When you look at it, and you don't know
Sure, I could dream of myself living there with cats and comrades,
Barricading myself in anarchies while remaking bathrooms
Or connecting clandestine electric current to infinite
While giving life to a dream staying up until morning comes.
Sure, yes, we could bombard, machine-gun these slums
With refusal, with rays of hope, with happiness, with joy,
Two minutes away from that camp with its heavy odours,
With its clear eyes, its Mercedeses with their flamboyant tapestries,
With its accordion shots, its books all along Poderaccio street
While the spring sky is setting all hopes in fire,
Thousands of old houses rejoicing, thousands of rivers in distance
That house you don't have
And that you have never had,
That life you won't live again
When you live it, and you don't know
And I imagine all the crossings between past and present,
Peasant hats and all the tools to dig and spade past and present,
And the old peasant is talking to the Pakistani child,
The country girl is chatting with the Indian seller
And her grandma is at the window, and shakes her head
To a boy with crested hair smiling to him like to a lunatic.
My submerged, mixed worlds, multicoloured, disconnected,
My confusion of languages inside my armed thoughts
With the transparent walls of my boundless loves
In the dawns and in the sunsets where the river looks like a sea
That doesn't want any borders, that doesn't want any limits,
Not even yesterday and tomorrow, not even the oscillating time
That house you don't know
And that you'll dream of tonight, too,
That house, you know,
Is as big as your troubles
Then I suddenly hear noises and see clandestine looks
While they're swinging clothes and striking wax matches,
There's nobody at the windows, there's nothing in the trash
From rubber boats, from poverty, from wars and from hunger,
Maybe I notice bad breaths, maybe I make out a hand
Coming from unknown lives, from so remote countries,
And I'm running ahead and backwards, the sky's turning pale blue,
And I can see in the horizon the burgmeister's bulldozers coming,
And uniforms, helmets, shields, cops with their truncheons
Moving everyone out of there with savagery and foolishness,
Now you can see those faces mixing with those of the old peasants,
And the house on the river bank is flying away with its wax matches
A house that you don't know
And that you have never known,
When you pass by there again
Looks like it has never existed.
That old road, now barred with concrete blocks,
That old house, now falling in ruin with its upwind ghosts,
Barrack buildings and the bridge up there with its wild traffic
While I'm going back home walking with my dazed look.
I'ts a house on the river bank, an old, ramshackle house
Maybe, someone in past times lived and died there.
That house you don't know
And that never wants to die,
A door that will open
When this world will be destroyed.
Di Ricky Gianco
Una giovane signora , un’amica affascinante
Una donna strana, con un viso interessante
Un po’ per aiutarmi, un po’ per essere tranquilla,
con la propria coscienza casalinga progressista
che è sensibile all’amore, all’amore di un bel fiore,
che non vuole sapere quando muore il tuo dolore ,
che non vuole sapere quando nasce in te la vita,
tanto tutto finisce, basta crederla finita
mi ha detto: “Vuoi un consiglio, vuoi conoscere il tuo destino?
Vai in via Arzaga a mio nome, c’è un bravissimo indovino,
peserà il tuo dolore, ti sentirai sicuro,
guarderà tra le tue chiappe e leggerà nel tuo futuro”.
Un amore che non sai,
forse non hai saputo mai,
il dolore che mi dai
quando ti guardo e non lo sai.
Certo insistendo presso amici a Busto Arsizio
Potrei conoscere il suo nome, il suo indirizzo
E pagando molto il tuo dentista gentilmente
Mi potrebbe dare una foto di un tuo dente
E per riuscire a sapere cosa senti nel tuo cuore
Potrei andare a Firenze da quell’altro tuo dottore,
dal magnifico Ghigo farmi dare tra le più belle
un ingrandimento delle tue sane mammelle
ma per conoscerti veramente proprio a fondo
potrei corrompere quel dietologo tuo stronzo
a lasciarmi dare un’occhiata solamente
per vederti pagare nuda centomila seriamente.
Un amore che non hai,
o forse non hai avuto mai,
il dolore che mi dai
quando ti stringo e non lo sai.
Forse io sono un volgare pervertito
quando ti fisso con lo sguardo un po’ smarrito
quando guardo quelle gambe, quelle gambe tue non belle
irrequiete e tonde proprio come due gemelle
quando io accarezzo la tua pelle profumata
e tu mi guardi attenta quasi un poco spaventata
e poi stringi la mia mano e io sento un gran calore
stai tranquilla credo sia un difetto di circolazione
quando io guardo da affamato le tue labbra
come un gorilla tra le sbarre chiuso in gabbia
no, no, non ci badare c’è chi nasce fortunato
c’è chi nasce sociologo e chi bischero malato.
Un amore che non sai
forse non hai saputo mai
il dolore che mi dai
quando ti tocco e non lo sai.
È imbarazzante ritornare a casa a sera
con in mano un fiore se ti vede la portiera
forse lontano dalla mamma, dai nipoti e dalla zia
e dalla nonna e dai tuoi suoceri, dagli amici e da casa tua,
dici: “Se ti avessi incontrato per i giochi senza frontiera
oltre cortina, quando è buio verso sera.”
Se non avessi questo ruolo così importante
da intellettuale borghese con la testa sulle spalle
forse se non avessi paura che un paio d’ore
diventassero magari giornate senza più amore
o se un giorno mi amassi e dicessi di non amarmi
o forse solamente con un altro, insomma basta.
Un amore che non hai
o forse non hai avuto mai
il sorriso che tu hai
che forse non ho avuto mai.
Quello che volevi, forse io non l’ho capito
un incontro a scacchi con di fronte tuo marito
per vederlo vincere e scoprire il suo sorriso
e sentirmi dire con un tono caldo e preciso:
“Qui non c’è fortuna è uno scontro di cervelli”
e potere guardare i tuoi occhi freddi e belli.
Un amore che non sai
forse non hai saputo mai
il dolore che mi dai
quando ti amo e non lo sai.
Riccardo Venturi - 6/11/2013 - 15:30
Carola - 26/7/2013 - 12:23
Renato Ceresoli - 26/7/2013 - 14:34
Alessio - 26/7/2013 - 19:22
Giulio Valeriani - 28/7/2013 - 02:04
Krzysiek Wrona - 27/8/2013 - 23:43
Riccardo Venturi - 28/8/2013 - 06:13
Krzysiek Wrona - 28/8/2013 - 23:10
Riccardo Venturi - 29/8/2013 - 00:31
E poi, con la filastrocca ho pensato di aver sparato una (ma propio enorme) cazzata. La ragione per qui a volte cerco di esprimermi in dialetto romanesco (che non sempre viene digerito in resto d'Italia) si deve al fatto che fu Roma la città in cui ho passato gli anni della mia gioventù da immigrato esteuropeo e propio là, nelle borgate di Roma, apresi i rudimenti della lingua italiana. In ogni caso, seguendo da un anno il vostro sito, sono riuscito ad apprendere molte cose sia sull'italiano che sull'Italia, nonchè sul mondo musicale e la storia dei canti. Dunque, vorrei cogliere l'occasione, e ringraziare ugualmente tutti gli amminstratori e collaboratori(inclusi questi che: "Mazza! Che paginone ho scoperto un 'sto ueb, le mando 'na canzone di Maichel Gechson!") per il loro contributo e la pazienza con qui soportano gli mie errori e umori.
Grazie! Saluto Tutti!
Krzysiek Wrona - 30/8/2013 - 21:39
Riccardo Venturi - 31/8/2013 - 00:07
Questa cosa di Joyce non fu per caso lo "stendardo" dei poeti
surreali? Stavo propio pensando che ogni poesia dai tempi molto remoti deve passarte la prova...come chiamarla? "La prova del vino"? (Inteso come la verità). Non è qello che ci permette di parlare TUTTE LE LINGUE?
Como esempio delle altre inventate lincue la "Mylo" dal evergreen "Ching"
Krzysiu Wrona - 31/8/2013 - 01:06
Riccardo Venturi - 31/8/2013 - 08:48
con il testo in parole fantasiose, la "Warszawa" di David Bowie dalla sua opera "Low" del 1977. Questo pezzo ha tutta la sua storia
Ecco le parole di Bowie:
Sula vie dilejo
Mmmm-mm-mm-ommm
Sula vie milejo
Mmm-omm
Cheli venco deho
Cheli venco deho
Malio
Mmmm-mm-mm-ommm
Helibo seyoman
Cheli venco raero
Malio
Malio
e l'ispirazione
Krzysiek Wrona - 2/9/2013 - 22:37
Nelle canzoni, il caso di Milo Waglewski non è raro, comunque. E' noto ad esempio il Vonlenska del gruppo islandese Sigur Rós, che compare in alcune loro canzoni; naturalmente è a base islandese. Franco Battiato, nella sua fase sperimentale di molti anni fa, ha scritto e cantato Areknames, che però consta del procedimento più elementare: le parole italiane rovesciate ("areknames" significa "se mankerà", ovvero "se mancherà"). Fra parentesi: sia io che il Bausani, da bambini, abbiamo arrovesciato un bel po' di parole italiane per le "nostre" lingue. Egli stesso ricorda di avere avuto una grande soddisfazione quando, inventando la parola per "brutto", si era accorto che dava, arrovesciata, "otturb", e aveva quindi creato "turp" modificandola leggermente e dando qualcosa di simile a "turpe"). Altri casi famosi sono il "finto tedesco" di Fabrizio de André in "Dolce Luna" (1975) e il suo "tedesco maccheronico" (detto "Pinzimonien") in "Ottocento": eine kleine Pinzimonien, Wundermatrimonien, Krauten und Erdbeeren, und Patellen und Arsellen fischen Zanzibar...und einige Krapfen früher vor dem Schlafen, und erwachen mit Walzer, und ein Alkaseltzer für dimenticar. Ma si potrebbe continuare, per non parlare delle "Fanfole" di Fosco Maraini (altro celebre orientalista, ma sul lato giapponese). Insomma, è un vero e proprio mondo parallelo al quale aggiungo anche il tuo Milo Waglewski. Saluti!
Riccardo Venturi - 3/9/2013 - 12:32
Nel caso delle canzoni di Fabrizio De André il termine grammelot sarebbe più appropiato, secondo me.
Lo so che lo sapete a memoria, quest'altro grammelot del Maestro, ma non riesco a trattenermi è lo vorrei ricordare qua:
Salud!
Krzysiek Wrona - 3/9/2013 - 23:13
Per quanto riguarda De André, il grammelot vale senz'altro (su base "simil-tedesca") per "Dolce Luna". Nel caso di "Ottocento" invece è proprio tedesco maccheronico. Resterebbe da indagare un po' sulla predilezione del genovese per la storpiatura della lingua tedesca, ma anche qui si tratta di un autore plurilingue: ha scritto canzoni in italiano, in genovese, in gallurese. Vale, amice!
Riccardo Venturi - 4/9/2013 - 00:44
Gian Piero Testa - 4/9/2013 - 05:30
E, fra parentesi, hai aggiunto acqua al mare, o portato carbone a Newcastle come dicono gli inglesi. Nominando "Zavarakatranemia" sei andato a toccare un ulteriore aspetto dell'invenzione linguistica, quella fatta ad arte per dire qualcosa che non si può dire senza farsi capire dalla censura. Le assonanze, i significati reconditi nascosti "sotto il velame de li versi strani". Cose antichissime di cui, peraltro, in Toscana ci intendiamo. Conosci le "burchiellate", vale a dire le composizioni di Domenico Burchiello (1404-1449) che creò tutto un genere chiamato appunto, "poesia alla Burchia" ?
E l’arca di Noè fra due colonne
Cantavan tutti chirieleisonne
Per l’influenza de’ taglier mal tondi.
La Luna mi dicea: “Ché non rispondi?”
E io risposi: “Io temo di Giasonne,
Però ch’io odo che ‘l diaquilonne
È buona cosa a fare i capei biondi.”
Per questo le testuggini e i tartufi
M’hanno posto l’assedio alle calcagne
Dicendo: “Noi vogliam che tu ti stufi.”
E questo sanno tutte le castagne:
Pei caldi d’oggi son sì grassi i gufi,
Ch’ognun non vuol mostrar le sue magagne.
E vidi le lasagne
Andare a Prato a vedere il Sudario,
E ciascuna portava l’inventario.
Saluti!
Riccardo Venturi - 4/9/2013 - 12:03
Gian Piero Testa - 4/9/2013 - 14:26
Lavinia - 6/11/2013 - 13:59
Ti chiederai perché ti dica, Krzysiek, queste cose; è la mia personale forma di ringraziamento per quel che hai fatto. Oltretutto canti anche parecchio bene, ma quel che non cessa di stupirmi è la perfezione con cui hai adattato in polacco questo testo, che è spaventoso. Ho, come ti ho detto, questa capacità di rendermi conto della natura di ogni testo, anche scritto da me stesso; e non avrei mai, e sottolineo mai, pensato che qualcuno fosse capace di renderlo in una qualsiasi altra lingua come hai fatto tu. E poi addirittura di imbracciare una chitarra e di cantarlo. Ora devo imparare a cantarlo in polacco, Dom na brzegu rzeki; giuro che lo farò. Con un abbraccio e un pensiero tra le montagne e le vaste pianure del regno dei Piasti. Concludo con una cosa che, forse, avrei dovuto fare prima perché ci sono sempre debiti da pagare: il testo originale di Un amore di Ricky Gianco. Senza questa canzone non ci sarebbe mai stata “Una casa in riva al fiume”, così come se non l'avessero cantata, la sera prima al CPA Firenze Sud, Giancarlo alla chitarra e Claudia “Stegra” con la sua splendida voce. E' stata tutta una concatenazione che si è saldata a cose lontane, lontanissime.
Riccardo Venturi - 6/11/2013 - 15:25
Alice 16 anni - 5/1/2015 - 16:19
Maria Stella - Potenza - 20/10/2017 - 00:40
Lorenzo - 23/4/2021 - 14:32
Eh, lo so bene bene. Quel posto si chiamava
Urania Queer Squat
.Ci ho passato un po' di tempo anch'io, a volte in compagnia di B., un anarchico sardo. Una sera gli ho anche cantato un pezzetto di questa canzone, ma solo un pezzetto perché è troppo lunga e non me la ricordavo bene a memoria. Ci sono anche entrato dentro e una sera ho fatto la pasta al pomodoro, con due chili di peperoncino come mio solito. Una volta ho fatto anche un volantinaggio assieme alle Uraniane. una di esse, A., sarda pure lei, la hanno ritrovata morta nemmeno due mesi fa a Pisa; aveva 23 anni. Credo le abbiano dedicato un mural da un'altra parte della città, vicino a un altro collettivo squattato. Così va. I blocchi di cemento sono il metodo usuale degli sgomberatori, ne ho visti tirare su parecchi anche in posti che mi hanno riguardato parecchio da vicino; e qui mi fermo. Saluti e grazie per esser passato di fronte a quel posto. Prima o poi, tanto, qualsiasi muro viene abbattuto.
L'Anonimo Toscano del XXI Secolo - 23/4/2021 - 20:07
Lorenzo - 23/4/2021 - 21:10
Testo di Riccardo Venturi
Sull'aria di Un amore (Una giovane signora) di Ricky Gianco
La casa che vedete nella foto è a pochi metri da casa mia, ma appartiene ad un mondo che non c'è più. E' una vecchissima casa colonica plurifamiliare di quando l'Isolotto era ancora una distesa di campi, vale a dire fino agli anni '50 del XX secolo; non si sa come sia sopravvissuta, là su una vecchia strada che, dopo esser passata sotto al ponte dell'Indiano, si perde lungo l'Arno tra un campo nomadi, un cementificio e un'installazione militare. Ad un certo punto diventa un viottolo rivierasco fino alla foce della Greve; un'antica campagna violentata dalla città. Ma questa cosa che ho scritto, non crediate che sia una specie di “ragazzo della via Gluck”. E', invece, la storia di uno dei miei sogni ad occhi aperti a contrasto con la realtà.
Quando ci si passa davanti, all'angolo tra la decrepita e polverosa via dell'Isolotto e la via dello Scalo che presuppone qualche scomparso porto di barche, si hanno strane sensazioni. Qualche anno fa è stata occupata da qualcuno che ne ha disegnato la facciata, con una scritta e una strana e bella figura che avvolge una finestra. E' lo stile, che ben conosco, degli squat; ma, attualmente, dev'essere abitata da qualcuno che non vuol farsi vedere. E s'immagina perfettamente chi possa essere. Sono gli invisibili delle nostre città, che non sono soltanto invisibili. Sono anche inimmaginabili. Proibito anche figurarseli, mentre sventolano dei poveri panni e si intravede un filo di fumo.
Quelle volte che ci passo, il sogno ad occhi aperti è sempre lo stesso; è talmente grande, quella casa, che me la vorrei rifare, o meglio rendere abitabile, a modo mio. Tenendo la scritta e la strana figura, e trasformarla in ciò che è probabilmente già stata per un periodo: uno squat aperto a tutti, pieno di gatti, di libri e di gente che ci vive, ci sogna e ci lotta. E' una sorta di “sogno comunitario” che mi porto dietro da tutta la vita, e che ho seminato letteralmente ai quattro angoli del mondo. Le vecchie case contadine che vanno in rovina nelle periferie delle città sono il mio mondo ideale, ma non per desiderio di “oasi”; per desiderio di condivisione, di ideali, di coscienza. O così mi dico di sognare, per un minuto o una vita che sia. A questo punto del sogno, però, interviene sempre la realtà. Il presente. Gli sgomberi forzati, le ruspe, le demolizioni. Il mondo che ho in testa, che è peraltro parecchio semplice, soccombe a ciò che hanno in testa i padroni. E guardo la casa in riva al fiume coi suoi invisibili e le sue macerie. La abbatteranno, un giorno, prima che crolli da sola. Non irradierà mai ciò che ho in testa, non sono del resto nessuno perché ciò possa accadere.
E allora, una data notte, le dedico una canzone. Una canzone che avevo in testa da tanto; ma doveva trovare, stavolta, la sua musica. L'ha trovata, alla perfezione assieme alla sua struttura metrica, in una vecchia e bellissima canzone di Ricky Gianco che parla di tutt'altro (e che riporto nel box video per far sentire la musica). Ma, forse, anche la mia parla di un amore, e di un sogno, e di una rabbia che aumenta. Me la rivedo nella notte scura del passato con la vita che ci è scorsa, coi suoi volti e le sue vite, con l'alito enorme del tempo che non si ferma. [RV]