Lui:
Il nous suffit de trois chevaux
D'une machette une faux
Pour être guérillero
Elle:
Il ne suffit pas de rêver
Quand tu ne peux t'acheter
Le seul mot de liberté
Lui:
Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad
Elle:
Les hommes du Nord sont venus voler nos vies
Lui:
Les hommes du Nord sont venus voler nos fruits
Les fruits sont grenades
Alors libertad
Elle:
Prends l'eau du puits, taille la pierre
Lui:
Pierre à fusil plus de misère
Elle:
Regarde-moi, pense à nous deux
Lui:
Plus je te vois et plus je veux
Libertad
Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad
Elle:
Si tu t'en allais que serait la vie sans toi
Lui:
Si je me soumets que sera la vie pour toi
La vie sans grenades
Adieu Libertad
Elle:
Ils sont dix mille vous êtes cent
Lui:
Adieu ! On m'appelle, on m'attend
Elle:
Ne t'en va pas, pense à nous deux
Lui:
Plus je pense à nous plus je veux
Libertad.
Il nous suffit de trois chevaux
D'une machette une faux
Pour être guérillero
Elle:
Il ne suffit pas de rêver
Quand tu ne peux t'acheter
Le seul mot de liberté
Lui:
Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad
Elle:
Les hommes du Nord sont venus voler nos vies
Lui:
Les hommes du Nord sont venus voler nos fruits
Les fruits sont grenades
Alors libertad
Elle:
Prends l'eau du puits, taille la pierre
Lui:
Pierre à fusil plus de misère
Elle:
Regarde-moi, pense à nous deux
Lui:
Plus je te vois et plus je veux
Libertad
Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad
Elle:
Si tu t'en allais que serait la vie sans toi
Lui:
Si je me soumets que sera la vie pour toi
La vie sans grenades
Adieu Libertad
Elle:
Ils sont dix mille vous êtes cent
Lui:
Adieu ! On m'appelle, on m'attend
Elle:
Ne t'en va pas, pense à nous deux
Lui:
Plus je pense à nous plus je veux
Libertad.
inviata da Marco Valdo M.I. - 9/7/2013 - 23:42
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Maurice Dulac – Marianne Mille
Texte : Boris Bergman
En effet, Lucien l'âne mon ami, c'est une coïncidence et d'autant plus que j'ai l'intention de te faire connaître une chanson dont le titre est tout simplement « Libertad ». J'en suis d'autant plus ravi que c'est une chanson que j'avais un peu perdue de vue, mais qui restait bien vivante dans ma mémoire comme certain grand soleil... d'Amérique latine. Une chanson qui évoque les sempiternelles luttes des paysans amérindiens contre la colonisation et la post-colonisation étazunienne :
« Les hommes du Nord sont venus voler nos vies
Lui:
Les hommes du Nord sont venus voler nos fruits
Les fruits sont grenades
Alors libertad »
De ce point de vue, elle est toujours d'actualité, toujours plus d’actualité... Du Chili au Mexique, De l'Argentine au Vénézuela, du Brésil à Cuba...
Et c'est une chanson populaire au bon sens du terme... Pas une chanson qui a du succès au « box office », de celles qu'ils appellent à tort populaire et qui ne sont que commerciales. Celle-ci c'est une chanson du peuple, qui fait entendre la voix de ces « paesani », des « peones »... De ceux qui comme nous s'en vont répétant : « Noï, non siamo cristiani, siamo somari »...
Donc, si je te comprends bien, une chanson qui dans cette Guerre de Cent Mille Ans
Nous vivons encore maintenant
À chaque moment, à chaque instant
La guerre de cent mille ans. »
que les riches font aux pauvres afin de les asservir, d’en tirer moults bénéfices, de les exploiter encore et plus encore, de les forcer au travail... une chanson qui pourrait être une sorte d'emblème de la paysannerie en lutte pour une vie décente... Je vais certainement l'aimer...
Cette chanson à deux voix où l'homme (Lui) va s'en aller dans la montagne comme guérillero... Oh, Lucien l'âne mon ami, tu vas l'aimer d'autant plus que tu pourras entendre la voix de Marianne Mille (Elle) ...
Oui, je sais... Quand elle dit : « Ne t'en va pas, pense à nous deux », moi, je réplique à part moi : « Plus je t'entends et plus je veux... », mais il est vrai que je suis un âne. Revenons, si tu le veux, à notre tâche essentielle qui est de tisser le linceul de ce vieux et pieux monde exploiteur, dominateur, colonisateur, dictateur, crève-cœur et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.