À corps perdu le mineur trime
Faut bien qu’les gosses mangent à leur faim
Dans la taille au fond de la mine
Il se couche, il a mal aux reins
Les pierres et le charbon
Lui écorchent les mains
Sa peau est criblée de charbon
Mais en-dessous les joues sont blêmes
La toux déchire ses poumons
La mort frappe toujours les mêmes
Dans la mine la mort
Frappe toujours les mêmes
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Et s’il allait ne pas remonter
S’ils me le ramènent en civière
Les femmes elles broient de noires idées
Comme si leurs hommes étaient à la guerre
Elles n’oublient pas les morts
De Liévin, de Foulquières
J’ai pas dormi de toute la nuit
Dans ma poitrine y a comme du feu
Et le docteur qu’est-ce qu’il t’a dit
Il a trouvé que j’allais mieux
Pourtant, regarde- moi,
Je crache comme un vieux
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Et pour mon père c’était la même chose
Quand il est mort, à trente-six ans,
Pour constater la silicose
Y a fallu faire une autopsie
Ma mère a serré les poings mais n’a rien dit
Tous ceux qui crèvent de silicose
Dix ou vingt ans avant les autres
Les hommes emmurés dans les fosses
Agonisant dans l’obscurité
Ce ne sont pas les morts de la fatalité
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Faut bien qu’les gosses mangent à leur faim
Dans la taille au fond de la mine
Il se couche, il a mal aux reins
Les pierres et le charbon
Lui écorchent les mains
Sa peau est criblée de charbon
Mais en-dessous les joues sont blêmes
La toux déchire ses poumons
La mort frappe toujours les mêmes
Dans la mine la mort
Frappe toujours les mêmes
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Et s’il allait ne pas remonter
S’ils me le ramènent en civière
Les femmes elles broient de noires idées
Comme si leurs hommes étaient à la guerre
Elles n’oublient pas les morts
De Liévin, de Foulquières
J’ai pas dormi de toute la nuit
Dans ma poitrine y a comme du feu
Et le docteur qu’est-ce qu’il t’a dit
Il a trouvé que j’allais mieux
Pourtant, regarde- moi,
Je crache comme un vieux
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Et pour mon père c’était la même chose
Quand il est mort, à trente-six ans,
Pour constater la silicose
Y a fallu faire une autopsie
Ma mère a serré les poings mais n’a rien dit
Tous ceux qui crèvent de silicose
Dix ou vingt ans avant les autres
Les hommes emmurés dans les fosses
Agonisant dans l’obscurité
Ce ne sont pas les morts de la fatalité
Homme de couleur, sous le charbon
Crie ta douleur, nègre blanc
Gueule, gueule ton désespoir
Gueule, gueule, gueule noire
Contributed by adriana - 2013/5/4 - 08:57
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Musique : traditionel américain, adapté par Dominique Grange
Da:Chants de luttes