A vent'anni non vogliamo piangere
non vogliamo più lasciarci illudere
a vent'anni noi vogliamo credere
nel domani e nella libertà.
Qua la mano, vieni anche tu
a marciare ad a cantare con noi!
Se si unisce la gioventù
guerra, terrore non saranno mai più.
Queste mani oggi si ribellano
di forgiare il ferro per uccidere,
queste mani nate per la semina
e il lavoro nella libertà
Qua la mano, vieni anche tu...
Queste mani oggi si ribellano
di scavare il fango nelle tenebre
queste mani nate per accogliere
il domani nella libertà.
Qua la mano, vieni anche tu...
A vent'anni noi vogliamo credere
non vogliamo più lasciarci illudere
noi andremo avanti senza uccidere
verso il giorno lieto che verrà.
Qua la mano, vieni anche tu
a marciare ad a cantare con noi!
Se si unisce la gioventù
guerra, terrore non saranno mai più
Jamais, Niemal, Jamàs
Libertà.
non vogliamo più lasciarci illudere
a vent'anni noi vogliamo credere
nel domani e nella libertà.
Qua la mano, vieni anche tu
a marciare ad a cantare con noi!
Se si unisce la gioventù
guerra, terrore non saranno mai più.
Queste mani oggi si ribellano
di forgiare il ferro per uccidere,
queste mani nate per la semina
e il lavoro nella libertà
Qua la mano, vieni anche tu...
Queste mani oggi si ribellano
di scavare il fango nelle tenebre
queste mani nate per accogliere
il domani nella libertà.
Qua la mano, vieni anche tu...
A vent'anni noi vogliamo credere
non vogliamo più lasciarci illudere
noi andremo avanti senza uccidere
verso il giorno lieto che verrà.
Qua la mano, vieni anche tu
a marciare ad a cantare con noi!
Se si unisce la gioventù
guerra, terrore non saranno mai più
Jamais, Niemal, Jamàs
Libertà.
envoyé par Alessandro - 11/8/2006 - 11:16
Langue: français
Version française – VINGT ANS – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Vent'anni - Cantacronache – 1965
Texte de Michele L. Straniero
Musique de Sergio Liberovici
Chanson italienne - Vent'anni - Cantacronache – 1965
Texte de Michele L. Straniero
Musique de Sergio Liberovici
Ah, une chanson sur les vingt ans... En connais-tu des chansons sur les vingt ans ? Mille chansonniers y ont cassé leur plume. Du reste, restons-en à « On n'a pas tous les jours vingt ans, ça n'arrive qu'une seule fois par an... »...
Je sais, je sais, Marco Valdo M.I., je connais ton aversion des scies et certainement, cette version des Vingt Ans de Berthe Sylva a dû casser les oreilles de mille jeunesses. Mais, mais, il te faudra bien m'entendre rectifier ton ironie et remettre le texte original : « ça n'arrive qu'une seule fois seulement... » et te demander de chercher le texte de cette chanson et de la mettre dans les Chansons contre la Guerre, car à mon sens, comme bien des chansons populaires – Le temps des Cerises, par exemple – en sont elles aussi.
Je te l'accorde, elle le mérite et je le ferai... N'empêche que depuis nos grands-mères, elle nous assomme. Et puis, ma petite déviation parodique n'était pas sans évoquer cette idée que le plus long âge de la femme est trente ans. Cela dit, il y a une excellente – elle aussi – chanson de Léo Ferré qui s'intitule Vingt Ans et dont je me demande pourquoi elle ne figure pas déjà dans les CCG. Je l'y mettrai aussi avec le commentaire de rigueur. Et je suppose que si on cherchait un peu, on en trouverait encore un fameux lot... J'imagine que ce doit être pareil dans toutes les langues... Car, en effet, vingt ans, ça marque et elle avait raison Berthe Sylva : « On n'a pas tous les jours... ». Il y a d'ailleurs toutes sortes de vingt ans. Paul Nizan, dans Aden Arabie, un livre que certains aimeraient qu'on oublie, et aimeraient aussi qu'on ne lise pas la préface – énorme préface : elle fait la moitié du livre dans l'édition de François Maspero – qu'écrivit Jean-Paul Sartre. Parenthèse, s'il y a une chose à lire de Sartre, c'est bien celle-là. Bon, ce que Nizan disait dans Aden, c'était ceci : « J'avais vingt ans et je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. » et de mémoire toujours, car je n'ai pas le texte sous la main, il disait aussi : « Tout menace de ruine un jeune homme... ». Quand tu lis Nizan à vingt ans, le monde prend une autre couleur, une autre dimension. C'est un peu – évidemment, toutes proportions gardées, comme de découvrir la Guerre de Cent Mille Ans et ses résonances.
Mais, Marco Valdo M.I. mon ami, on n'est pas là pour parler de Nizan, d'Aden Arabie, de La Conspiration, des Matérialistes de l'Antiquité – même si c'est un des meilleurs livres qui soit sur le sujet... et crois-moi, en ce qui concerne les matérialistes de l'Antiquité, j'en connais un bout. Mais peut-on les mettre en chanson, c'est une gageure... Alors, si tu veux bien, ferme la parenthèse et dis-moi deux mots de cette chanson-ci...
Là, Lucien l'âne mon ami, tu m'embarrasses... Je n'arrête pas de le faire... Enfin, celle-ci est en quelque sorte une chanson de vingt ans, comment dire, prospective et une chanson optimiste et volontariste. Note que ce ne serait pas un mal de ces temps-ci dans le climat que diffusent les médias et les lamentables incantations des économistes, des politiques et des religieux en tous genres. Un grand lamento socio-économique est en crue dans notre petit monde triste. Finalement, la Marinette de Berthe Sylva est plus drôle que ces grands incantateurs. Quant à la chanson, elle me rappelle étrangement « Si tous les gars du monde... » , c'est un peu le même thème...
C'est l'évidence-même que si tous les gars et les filles et les ânes et les bêtes... Alouette, alouette... s'y mettaient, on finirait la Guerre de Cent Mille Ans en dix minutes (et encore), mais cela ne se peut... Et nous savons pourquoi... L'avidité, la cupidité, l'envie, le goût de la richesse, l'aspiration à un statut, à une reconnaissance, je ne sais quel complexe d'infériorité qui pousse à vouloir dominer les autres, l'ambition, la stupidité... que sais-je encore … font que certains défendent bec et ongles, à toutes forces, l'ordre établi, déjà fort ridicule et s'entêtent même à en établir un pire encore. C'est la principale raison pour laquelle il nous faut, Marco Valdo M .I. mon ami, ne jamais renoncer à tisser le linceul de ce vieux monde ridicule, religieux, patriarcal (ce qui est la même chose – tant que Dieu est un homme ; si demain, Dieu est une femme, remplacer patriarcal par matriarcal ; pour le reste, ce sera pareil), dès lors dominateur, vil, absurde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Je sais, je sais, Marco Valdo M.I., je connais ton aversion des scies et certainement, cette version des Vingt Ans de Berthe Sylva a dû casser les oreilles de mille jeunesses. Mais, mais, il te faudra bien m'entendre rectifier ton ironie et remettre le texte original : « ça n'arrive qu'une seule fois seulement... » et te demander de chercher le texte de cette chanson et de la mettre dans les Chansons contre la Guerre, car à mon sens, comme bien des chansons populaires – Le temps des Cerises, par exemple – en sont elles aussi.
Je te l'accorde, elle le mérite et je le ferai... N'empêche que depuis nos grands-mères, elle nous assomme. Et puis, ma petite déviation parodique n'était pas sans évoquer cette idée que le plus long âge de la femme est trente ans. Cela dit, il y a une excellente – elle aussi – chanson de Léo Ferré qui s'intitule Vingt Ans et dont je me demande pourquoi elle ne figure pas déjà dans les CCG. Je l'y mettrai aussi avec le commentaire de rigueur. Et je suppose que si on cherchait un peu, on en trouverait encore un fameux lot... J'imagine que ce doit être pareil dans toutes les langues... Car, en effet, vingt ans, ça marque et elle avait raison Berthe Sylva : « On n'a pas tous les jours... ». Il y a d'ailleurs toutes sortes de vingt ans. Paul Nizan, dans Aden Arabie, un livre que certains aimeraient qu'on oublie, et aimeraient aussi qu'on ne lise pas la préface – énorme préface : elle fait la moitié du livre dans l'édition de François Maspero – qu'écrivit Jean-Paul Sartre. Parenthèse, s'il y a une chose à lire de Sartre, c'est bien celle-là. Bon, ce que Nizan disait dans Aden, c'était ceci : « J'avais vingt ans et je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. » et de mémoire toujours, car je n'ai pas le texte sous la main, il disait aussi : « Tout menace de ruine un jeune homme... ». Quand tu lis Nizan à vingt ans, le monde prend une autre couleur, une autre dimension. C'est un peu – évidemment, toutes proportions gardées, comme de découvrir la Guerre de Cent Mille Ans et ses résonances.
Mais, Marco Valdo M.I. mon ami, on n'est pas là pour parler de Nizan, d'Aden Arabie, de La Conspiration, des Matérialistes de l'Antiquité – même si c'est un des meilleurs livres qui soit sur le sujet... et crois-moi, en ce qui concerne les matérialistes de l'Antiquité, j'en connais un bout. Mais peut-on les mettre en chanson, c'est une gageure... Alors, si tu veux bien, ferme la parenthèse et dis-moi deux mots de cette chanson-ci...
Là, Lucien l'âne mon ami, tu m'embarrasses... Je n'arrête pas de le faire... Enfin, celle-ci est en quelque sorte une chanson de vingt ans, comment dire, prospective et une chanson optimiste et volontariste. Note que ce ne serait pas un mal de ces temps-ci dans le climat que diffusent les médias et les lamentables incantations des économistes, des politiques et des religieux en tous genres. Un grand lamento socio-économique est en crue dans notre petit monde triste. Finalement, la Marinette de Berthe Sylva est plus drôle que ces grands incantateurs. Quant à la chanson, elle me rappelle étrangement « Si tous les gars du monde... » , c'est un peu le même thème...
C'est l'évidence-même que si tous les gars et les filles et les ânes et les bêtes... Alouette, alouette... s'y mettaient, on finirait la Guerre de Cent Mille Ans en dix minutes (et encore), mais cela ne se peut... Et nous savons pourquoi... L'avidité, la cupidité, l'envie, le goût de la richesse, l'aspiration à un statut, à une reconnaissance, je ne sais quel complexe d'infériorité qui pousse à vouloir dominer les autres, l'ambition, la stupidité... que sais-je encore … font que certains défendent bec et ongles, à toutes forces, l'ordre établi, déjà fort ridicule et s'entêtent même à en établir un pire encore. C'est la principale raison pour laquelle il nous faut, Marco Valdo M .I. mon ami, ne jamais renoncer à tisser le linceul de ce vieux monde ridicule, religieux, patriarcal (ce qui est la même chose – tant que Dieu est un homme ; si demain, Dieu est une femme, remplacer patriarcal par matriarcal ; pour le reste, ce sera pareil), dès lors dominateur, vil, absurde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
VINGT ANS
À vingt ans, nous ne voulons pas pleurer
Nous ne voulons pas nous illusionner
À vingt ans nous voulons maîtriser
Le présent, l'avenir et la liberté.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Ces mains aujourd'hui ont refusé
De forger le fer pour tuer,
Ces mains sont nées pour semer
Et travailler dans la liberté
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Ces mains aujourd'hui ont refusé
De détruire tout avenir
Ces mains sont nées pour accueillir
Le futur dans la liberté.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
À vingt ans, nous ne voulons pas pleurer
Nous ne voulons pas nous illusionner
Nous avancerons sans tuer
Vers les jours radieux de nos étés.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Jamais, Niemal, Jamàs
Pour la liberté, faites place !
À vingt ans, nous ne voulons pas pleurer
Nous ne voulons pas nous illusionner
À vingt ans nous voulons maîtriser
Le présent, l'avenir et la liberté.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Ces mains aujourd'hui ont refusé
De forger le fer pour tuer,
Ces mains sont nées pour semer
Et travailler dans la liberté
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Ces mains aujourd'hui ont refusé
De détruire tout avenir
Ces mains sont nées pour accueillir
Le futur dans la liberté.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
À vingt ans, nous ne voulons pas pleurer
Nous ne voulons pas nous illusionner
Nous avancerons sans tuer
Vers les jours radieux de nos étés.
Voici ma main, viens toi-aussi
Marcher, chanter ici !
Si la jeunesse s'unit
Guerre, terreur : ce sera fini.
Jamais, Niemal, Jamàs
Pour la liberté, faites place !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 25/5/2013 - 23:33
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Musica di Sergio Liberovici