Se da grigi, io potessi
D’inchiostro farli neri,
Vederli uscire dalle mani e poi
Spedirti i miei pensieri.
Ma dalla scuola io scappavo
Per cercarti nei canneti
Sfuggendo gli occhi del nemico:
Tua madre e i suoi divieti
Qui è dura ma sto bene,
Certo non mi fa piacere,
Ma quando infuria la battaglia io
Faccio sempre il mio dovere.
Ne uccido sempre più che posso
Ne uccido tanti sai, perché
Finisca prima questa guerra
E più presto torni a te.
Che poi vedrai dovrò dividermi
Con gli altri un monumento
Essere un nome in mezzo ai tanti
Come aria dentro al vento.
Tra gli altri corpi qui in montagna
Nessuno è solo più di me,
Che spero al posto del fucile
Il mio abbraccio stringa te.
Devo dirti che ho guardato
Altre gambe, culi e tette.
Per non morire ci ammazziamo
Di seghe e sigarette.
Tra gli altri corpi qui in trincea
Son tutti soli come me,
Che spero al posto del fucile
Il mio abbraccio stringa te.
D’inchiostro farli neri,
Vederli uscire dalle mani e poi
Spedirti i miei pensieri.
Ma dalla scuola io scappavo
Per cercarti nei canneti
Sfuggendo gli occhi del nemico:
Tua madre e i suoi divieti
Qui è dura ma sto bene,
Certo non mi fa piacere,
Ma quando infuria la battaglia io
Faccio sempre il mio dovere.
Ne uccido sempre più che posso
Ne uccido tanti sai, perché
Finisca prima questa guerra
E più presto torni a te.
Che poi vedrai dovrò dividermi
Con gli altri un monumento
Essere un nome in mezzo ai tanti
Come aria dentro al vento.
Tra gli altri corpi qui in montagna
Nessuno è solo più di me,
Che spero al posto del fucile
Il mio abbraccio stringa te.
Devo dirti che ho guardato
Altre gambe, culi e tette.
Per non morire ci ammazziamo
Di seghe e sigarette.
Tra gli altri corpi qui in trincea
Son tutti soli come me,
Che spero al posto del fucile
Il mio abbraccio stringa te.
Però... Non sono riuscito ancora a trovare neanche due righe di biografia su questa band romana, e già un anonimo contributore mi anticipa con "Caporetto" ! Ecchecàvolo!
Comunque l'ultima strofa comincia con "Tra gli altri corpi qui in trincea" non "in montagna".
Comunque l'ultima strofa comincia con "Tra gli altri corpi qui in trincea" non "in montagna".
giorgio - 5/4/2013 - 08:46
Langue: français
Version française – CAPORETTO – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Caporetto - Armata Brancaleone – 2010
Album: Dura lex
Ah, Lucien l'âne mon ami, juste un mot pour nos amis de langue (et de culture) française, un mot à propos du titre de la canzone. Caporetto a pour les Italiens, grosso modo, le même sens que peut avoir Verdun pour les Français ; comme l'Isonzo ou le Piave pourraient bien s'apparenter à l'Yser... ou à l'Aisne ou à la Marne... Bref, d'immenses champs de boucherie...
Tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami, peu importe qu'on parle de victoire ou de défaite... Il faut en prendre son parti ; à la guerre, la mort est toujours gagnante.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Caporetto - Armata Brancaleone – 2010
Album: Dura lex
Ah, Lucien l'âne mon ami, juste un mot pour nos amis de langue (et de culture) française, un mot à propos du titre de la canzone. Caporetto a pour les Italiens, grosso modo, le même sens que peut avoir Verdun pour les Français ; comme l'Isonzo ou le Piave pourraient bien s'apparenter à l'Yser... ou à l'Aisne ou à la Marne... Bref, d'immenses champs de boucherie...
Tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami, peu importe qu'on parle de victoire ou de défaite... Il faut en prendre son parti ; à la guerre, la mort est toujours gagnante.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
CAPORETTO
Si je pouvais de grises
Les faire noires d'encre,
Les voir sortir de mes mains et ensuite
T'expédier mes pensées.
Mais de l'école je m'échappais
Pour te chercher dans les cannaies
Fuyant les yeux de l'ennemi :
Ta mère et ses interdits
Ici c'est dur mais je suis bien,
Ça ne me fait certes pas plaisir,
Mais quand la bataille bat son plein
Je fais toujours mon devoir.
J'en tue toujours le plus que je peux
J'en tue tant tu sais, pour que
Cette guerre finisse sous peu
Et que je sois près de toi, au plus vite.
Puis, tu verras je devrai partager
Avec les autres un monument
Être un nom dans une rangée
Comme l'air dans le vent.
Parmi les corps, dans la tranchée, ici
Personne n'est plus seul que moi,
Que j'espère à la place du fusil
Mon bras te serre toi.
Je dois te dire que j'ai regardé
D'autres jambes, d’autres culs et d'autres tettes.
Pour ne pas mourir, on s'est gavé
De branlettes et de cigarettes.
Dans la montagne, parmi les corps, ici
Personne n'est plus seul que moi,
Et j'espère qu'à la place du fusil
Te serrera mon bras.
Si je pouvais de grises
Les faire noires d'encre,
Les voir sortir de mes mains et ensuite
T'expédier mes pensées.
Mais de l'école je m'échappais
Pour te chercher dans les cannaies
Fuyant les yeux de l'ennemi :
Ta mère et ses interdits
Ici c'est dur mais je suis bien,
Ça ne me fait certes pas plaisir,
Mais quand la bataille bat son plein
Je fais toujours mon devoir.
J'en tue toujours le plus que je peux
J'en tue tant tu sais, pour que
Cette guerre finisse sous peu
Et que je sois près de toi, au plus vite.
Puis, tu verras je devrai partager
Avec les autres un monument
Être un nom dans une rangée
Comme l'air dans le vent.
Parmi les corps, dans la tranchée, ici
Personne n'est plus seul que moi,
Que j'espère à la place du fusil
Mon bras te serre toi.
Je dois te dire que j'ai regardé
D'autres jambes, d’autres culs et d'autres tettes.
Pour ne pas mourir, on s'est gavé
De branlettes et de cigarettes.
Dans la montagne, parmi les corps, ici
Personne n'est plus seul que moi,
Et j'espère qu'à la place du fusil
Te serrera mon bras.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 6/4/2013 - 15:18
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Album: Dura lex