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Inevitabilmente (lettera dal carcere)

Enrico Ruggeri
Langue: italien


Enrico Ruggeri

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1992 Fiorella Mannoia in I treni a vapore

1999 Enrico Ruggeri in Tesori nascosti

I treni a vapore
Passo queste mie giornate
come sabbia nel deserto;
hanno aperto una ferita in più.
Occasioni cancellate
verso i margini del tempo,
mentre il vento le trascina giù.

Non hanno pace, non hanno sguardi nè pietà,
tra le voci di rimorsi e pentimenti.
Non danno più malinconia
nell'impossibile regia
delle ipotesi senza un'età.

Era la vita che già
avevo immaginato ma
diversa nel finale;
ma non sarebbe stata certo normale.
Mi regalavano bugie
avare di sorrisi
e sentimenti già divisi
e buttati via.

Gli alibi che so a memoria
che non cambiano una storia:
non si può tornare indietro mai.
Sbagliati incontri
guardando male dentro me,
ma sono stato io l'incontro col destino
così vicino alla realtà,
come una nave che non sa
navigare nel vento che c'è.

Era la vita per me,
era già scritta male in me,
inevitabilmente;
soldato scelto nella guerra perdente.
E le cattiva compagnie
non sono una scusante:
le cicatrici sono tante e profonde.

Ditemi come si fa
ad imparare a decidere,
pronti a sorridere a chi
non ha voglia di noi.

Era la vita che già
avevo immaginato ma
diversa nel finale;
ma non sarebbe stata certo normale.
Era già nato tutto in me,
inevitabilmente;
soldato scelto nella guerra perdente.

Se c'è futuro non sarà
una moneta in corso;
mi ci vorrebbe solo un sorso
di umanità

envoyé par DoNQuijote82 - 3/3/2013 - 18:10



Langue: français

Version française – INÉVITABLEMENT (LETTRE DE PRISON) – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Inevitabilmente (lettera dal carcere) – Enrico Ruggeri – 1999
INÉVITABLEMENT (LETTRE DE PRISON)

Je passe mes journées
Comme le sable dans le désert ;
Une blessure en plus.
Des occasions effacées
Aux marges du temps,
Tandis que les entraîne le vent .

Il n'y a ni paix ni regards ni pitié
Pour les remords et les repentirs.
Il n'y a plus de mélancolie
Dans l'impossible mise en scène
Des hypothèses sans âge.

C'était bien la vie que
J'avais imaginée mais
Différente dans son final ;
Certes, elle n'aurait pas été normale.
Ils m'offraient des mensonges
Avares de sourires
Et des sentiments déjà divisés
Et déjà déjetés.

Leurs alibis que je connais de mémoire
Ne changent pas une histoire :
On ne peut jamais retourner en arrière .
Mauvaises rencontres
En regardant mal en moi,
C'était pourtant moi face au destin
Si près de la réalité,
Comme un bateau qui ne sait pas
Naviguer dans le vent qu'il y a.

C'était la vie pour moi,
Elle était déjà écrite mal en moi,
Inévitablement ;
Soldat choisi d'une guerre perdante.
Et les mauvaise compagnies
Ne sont pas une excuse :
Tant de cicatrices et si profondes.

Dites-moi comment on fait
Pour apprendre à décider,
Prêts à sourire à qui
Ne veut pas de nous.

C'était bien la vie que
J'avais imaginée mais
Différente dans son final ;
Certes, elle n'aurait pas été normale.
Tout était déjà né en moi,
Inévitablement ;
Soldat choisi d'une guerre perdante.

S'il y a un futur, ce ne sera pas
Monnaie courante ;
Il me faudrait seulement une gorgée
D'humanité

envoyé par Marco Valdo M.I. - 6/3/2013 - 15:13




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