Generalmente sono di piccola statura e di pelle scura.
Non amano l’acqua, molti di loro puzzano
perché tengono lo stesso vestito per molte settimane.
Si costruiscono baracche di legno ed alluminio
nelle periferie delle città dove vivono, vicini gli uni agli altri.
Quando riescono ad avvicinarsi al centro
affittano a caro prezzo appartamenti fatiscenti.
Si presentano di solito in due e cercano una stanza con uso di cucina.
Poi però, dopo pochi giorni diventano quattro, sei, dieci.
Tra di loro parlano lingue a noi incomprensibili, probabilmente antichi dialetti.
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Fanno molti figli che faticano a mantenere.
Molti bambini vengono utilizzati per chiedere l’elemosina,
ma sovente davanti alle chiese donne vestite di scuro
e uomini quasi sempre anziani invocano pietà,
con toni lamentosi e petulanti.
Dicono che siano dediti al furto e, se ostacolati, violenti.
Le nostre donne li evitano
non solo perché poco attraenti e un pochino selvatici
ma perché si è diffusa in giro la voce di alcuni stupri
consumati dopo agguati in strade periferiche
quando le donne ritornano dal lavoro.
I nostri governanti hanno aperto troppo gli ingressi alle frontiere
ma, soprattutto, non hanno saputo selezionare
tra coloro che entrano nel nostro paese per lavorare
e quelli che pensano di vivere di espedienti o, addirittura, attività criminali”.
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Non amano l’acqua, molti di loro puzzano
perché tengono lo stesso vestito per molte settimane.
Si costruiscono baracche di legno ed alluminio
nelle periferie delle città dove vivono, vicini gli uni agli altri.
Quando riescono ad avvicinarsi al centro
affittano a caro prezzo appartamenti fatiscenti.
Si presentano di solito in due e cercano una stanza con uso di cucina.
Poi però, dopo pochi giorni diventano quattro, sei, dieci.
Tra di loro parlano lingue a noi incomprensibili, probabilmente antichi dialetti.
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Fanno molti figli che faticano a mantenere.
Molti bambini vengono utilizzati per chiedere l’elemosina,
ma sovente davanti alle chiese donne vestite di scuro
e uomini quasi sempre anziani invocano pietà,
con toni lamentosi e petulanti.
Dicono che siano dediti al furto e, se ostacolati, violenti.
Le nostre donne li evitano
non solo perché poco attraenti e un pochino selvatici
ma perché si è diffusa in giro la voce di alcuni stupri
consumati dopo agguati in strade periferiche
quando le donne ritornano dal lavoro.
I nostri governanti hanno aperto troppo gli ingressi alle frontiere
ma, soprattutto, non hanno saputo selezionare
tra coloro che entrano nel nostro paese per lavorare
e quelli che pensano di vivere di espedienti o, addirittura, attività criminali”.
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
inviata da DoNQuijote82 - 19/2/2013 - 17:25
Lingua: Francese
Version française – CIGARETTES -Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – Cigarettes – Simone Cristicchi – 2013
Ce texte remonte à octobre de 1912 et est tiré d’un rapport de l’Inspectorat du Congrès américain sur les immigrés italiens dans les États-Unis d’Amérique.
Généralement, ils sont de petite taille et de peau sombre.
Ils n’aiment pas l’eau, beaucoup d’entre eux puent,
Car ils portent le même vêtement de nombreuses semaines.
Avec du bois et de l’aluminium, ils se bâtissent des baraques
Dans les faubourgs où ils vivent, collés les uns aux autres.
Lorsque ils réussissent à se rapprocher du centre,
Ils louent à des prix élevés des appartements délabrés.
Ils se présentent d’habitude par deux et cherchent une chambre avec possibilité de cuisiner.
Ensuite, après quelques jours, à quatre, six, dix, ils se regroupent.
Entre eux, ils parlent d’anciens dialectes, des langues incompréhensibles
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait... do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Ils font beaucoup d’enfants qu’ils peinent à élever.
Ils utilisent les jeunes pour demander l’aumône,
Et souvent devant les églises, des femmes vêtues de sombre
Et des hommes presque toujours âgés invoquent la pitié,
Avec des tons plaintifs et impertinents.
On dit qu’ils volent et sont violents.
Nos femmes les évitent,
pas seulement car ils sont peu attirants et un peu sauvages
mais car la rumeur court de viols
Perpétrés en cachette dans les rues à l’écart
Quand les femmes reviennent de leur travail.
Nos gouvernants ont ouvert trop grand les entrées aux frontières
Mais, surtout, ils n’ont pas su sélectionner
Ceux qui entrent dans notre pays pour travailler
Et ceux qui pensent y vivre d’expédients ou, d’activités criminelles ».
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Chanson italienne – Cigarettes – Simone Cristicchi – 2013
Ce texte remonte à octobre de 1912 et est tiré d’un rapport de l’Inspectorat du Congrès américain sur les immigrés italiens dans les États-Unis d’Amérique.
Dialogue maïeutique
Voici, Lucien l’âne mon ami, une canzone d’une actualité confondante. À l’écoute ou à la lecture, on dirait qu’elle a été composée hier ou aujourd’hui matin. Que dit-elle en gros ?
Dis-le-moi, dis-moi cela d’abord de sorte que je puisse comprendre ce que tu me racontes, car à ton habitude, tu suis ta pensée sans trop te soucier de savoir si les autres comprennent où tu en es et où tu veux en venir. Et puis, ce titre est quand même étrange ; pourquoi « Cigarettes » ?
Pour ce qui est de ce titre, en effet étrange, de « Cigarettes », j’ai dans l’idée qu’il s’agit tout simplement de ces choses que l’on passe en contrebande, en cachette de la douane ; mais peut-être que je me trompe, qui sait ? Pour ma façon de procéder, je te donne pleinement raison, Lucien l’âne mon ami, c’est une de mes mauvaises habitudes : je fais trop confiance aux autres, à leur bienveillante attention. J’oublie souvent que d’autres ne peuvent suivre les méandres de mes méditations, ni en deviner les péripéties antérieures. Bref, il est parfois bon de faire le point avant d’aller plus loin. Dès lors, cette chanson raconte une histoire de migration, une histoire d’émigrés, une histoire de réfugiés, de ces réfugiés que l’on dit « économiques » – non pas qu’ils soient moins chers, mais bien parce qu’ils cherchent à échapper à la misère. En fait, Lucien l’âne mon ami, tous les réfugiés se ressemblent au moins sur un point : ils fuient leur lieu de vie précédent où, généralement, ils avaient leurs familles, leurs amis, leurs connaissances et toutes ces affinités qui rendent familiers et rassurants les lieux et les gens qui vous entourent. Tu le sais aussi bien que moi qu’il faut de très impératives raisons pour tout abandonner et aller vers des pays inconnus où l’on sera forcément un inconnu et un paria.
Ah, je commence à comprendre, il s’agit d’une chanson sur l’émigration, dit Lucien l’âne.
Pas vraiment, répond Marco Valdo M.I. Pas vraiment, car je dirais plutôt qu’il s’agit d’une chanson d’immigration. Une chanson qui envisage le migrant du point de vue du pays « d’accueil » – si on peut l’appeler ainsi. En fait, cette chanson énumère tous les défauts de l’immigré, toutes ses tares comme les imaginent les « gens de quelque part » Ballade des gens qui sont nés quelque part. J’énumère à mon tour leurs griefs pour que tu comprennes bien. Les immigrés : sont petits, bruns, sales, ils puent, ils vivent en groupe (sous-entendu : en bande, en tribu, en troupeau – une idée de berger et de brebis, de pasteur et d’ouailles ?), ils parlent des dialectes incompréhensibles, ils ne maîtrisent pas la langue locale, ils font beaucoup d’enfants, ils mendient, ils volent, ils sont violents, ils violent, ils s’en prennent à « nos » femmes, ils organisent des bandes criminelles et bien d’autres choses encore.
Joli portrait, en effet, dit Lucien l’âne. Le pire, c’est que j’entends ça tous les jours dans les rues, sur les places, partout.
Et ce n’est pas fini. Les « bonnes gens » disent aussi : il faudrait fermer les frontières, car si ces réfugiés sont ici, c’est la faute du gouvernement qui est trop laxiste, qui les laisse entrer, qui ne les sélectionne pas.
Si je suis bien, pour un peu, ces « braves gens » exigeraient qu’on les reconduise chez eux.
J’entends ça chaque jour, ici et maintenant, hic et nunc et tu as raison, c’est vraiment une chanson d’actualité, d’une brûlante actualité.
Oui, bien sûr, sauf que, sauf que ce texte date de 1912 – il y a un peu plus d’un siècle et que les « migrants, émigrés, réfugiés, immigrés » dont il parle sont des Européens (en l’occurrence, des Italiens) et qu’ils essayent d’atteindre le « paradis de leurs rêves » : l’Amérique. Merica, Merica ! Sauf aussi que ce n’est pas la « vox populi » qui s’exprime, ce n’est pas un discours d’un parti populiste, c’est un rapport officiel parlementaire sur les immigrés.
Moi, je me demande ce que donnerait un même rapport parlementaire aujourd’hui dans l’un ou l’autre de nos bons États désunis d’Europe ou même, du parlement européen.
Ah, Lucien l’âne mon ami, tu ne penses pas si bien dire. Ils ont déjà pris des accords pour renvoyer les réfugiés en Turquie en sachant pertinemment que la Turquie est un régime fasciste, que le pouvoir turc massacre les Curdes ou Kurdes, qu’il renvoie les réfugiés vers les lieux de guerre et de mort.
Arrêtons là et reprenons notre tâche qui, je le rappelle, consiste plus que jamais à tisser le linceul de ce vieux monde égocentrique, xénophobe, inhospitalier, criminel et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Voici, Lucien l’âne mon ami, une canzone d’une actualité confondante. À l’écoute ou à la lecture, on dirait qu’elle a été composée hier ou aujourd’hui matin. Que dit-elle en gros ?
Dis-le-moi, dis-moi cela d’abord de sorte que je puisse comprendre ce que tu me racontes, car à ton habitude, tu suis ta pensée sans trop te soucier de savoir si les autres comprennent où tu en es et où tu veux en venir. Et puis, ce titre est quand même étrange ; pourquoi « Cigarettes » ?
Pour ce qui est de ce titre, en effet étrange, de « Cigarettes », j’ai dans l’idée qu’il s’agit tout simplement de ces choses que l’on passe en contrebande, en cachette de la douane ; mais peut-être que je me trompe, qui sait ? Pour ma façon de procéder, je te donne pleinement raison, Lucien l’âne mon ami, c’est une de mes mauvaises habitudes : je fais trop confiance aux autres, à leur bienveillante attention. J’oublie souvent que d’autres ne peuvent suivre les méandres de mes méditations, ni en deviner les péripéties antérieures. Bref, il est parfois bon de faire le point avant d’aller plus loin. Dès lors, cette chanson raconte une histoire de migration, une histoire d’émigrés, une histoire de réfugiés, de ces réfugiés que l’on dit « économiques » – non pas qu’ils soient moins chers, mais bien parce qu’ils cherchent à échapper à la misère. En fait, Lucien l’âne mon ami, tous les réfugiés se ressemblent au moins sur un point : ils fuient leur lieu de vie précédent où, généralement, ils avaient leurs familles, leurs amis, leurs connaissances et toutes ces affinités qui rendent familiers et rassurants les lieux et les gens qui vous entourent. Tu le sais aussi bien que moi qu’il faut de très impératives raisons pour tout abandonner et aller vers des pays inconnus où l’on sera forcément un inconnu et un paria.
Ah, je commence à comprendre, il s’agit d’une chanson sur l’émigration, dit Lucien l’âne.
Pas vraiment, répond Marco Valdo M.I. Pas vraiment, car je dirais plutôt qu’il s’agit d’une chanson d’immigration. Une chanson qui envisage le migrant du point de vue du pays « d’accueil » – si on peut l’appeler ainsi. En fait, cette chanson énumère tous les défauts de l’immigré, toutes ses tares comme les imaginent les « gens de quelque part » Ballade des gens qui sont nés quelque part. J’énumère à mon tour leurs griefs pour que tu comprennes bien. Les immigrés : sont petits, bruns, sales, ils puent, ils vivent en groupe (sous-entendu : en bande, en tribu, en troupeau – une idée de berger et de brebis, de pasteur et d’ouailles ?), ils parlent des dialectes incompréhensibles, ils ne maîtrisent pas la langue locale, ils font beaucoup d’enfants, ils mendient, ils volent, ils sont violents, ils violent, ils s’en prennent à « nos » femmes, ils organisent des bandes criminelles et bien d’autres choses encore.
Joli portrait, en effet, dit Lucien l’âne. Le pire, c’est que j’entends ça tous les jours dans les rues, sur les places, partout.
Et ce n’est pas fini. Les « bonnes gens » disent aussi : il faudrait fermer les frontières, car si ces réfugiés sont ici, c’est la faute du gouvernement qui est trop laxiste, qui les laisse entrer, qui ne les sélectionne pas.
Si je suis bien, pour un peu, ces « braves gens » exigeraient qu’on les reconduise chez eux.
J’entends ça chaque jour, ici et maintenant, hic et nunc et tu as raison, c’est vraiment une chanson d’actualité, d’une brûlante actualité.
Oui, bien sûr, sauf que, sauf que ce texte date de 1912 – il y a un peu plus d’un siècle et que les « migrants, émigrés, réfugiés, immigrés » dont il parle sont des Européens (en l’occurrence, des Italiens) et qu’ils essayent d’atteindre le « paradis de leurs rêves » : l’Amérique. Merica, Merica ! Sauf aussi que ce n’est pas la « vox populi » qui s’exprime, ce n’est pas un discours d’un parti populiste, c’est un rapport officiel parlementaire sur les immigrés.
Moi, je me demande ce que donnerait un même rapport parlementaire aujourd’hui dans l’un ou l’autre de nos bons États désunis d’Europe ou même, du parlement européen.
Ah, Lucien l’âne mon ami, tu ne penses pas si bien dire. Ils ont déjà pris des accords pour renvoyer les réfugiés en Turquie en sachant pertinemment que la Turquie est un régime fasciste, que le pouvoir turc massacre les Curdes ou Kurdes, qu’il renvoie les réfugiés vers les lieux de guerre et de mort.
Arrêtons là et reprenons notre tâche qui, je le rappelle, consiste plus que jamais à tisser le linceul de ce vieux monde égocentrique, xénophobe, inhospitalier, criminel et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Généralement, ils sont de petite taille et de peau sombre.
Ils n’aiment pas l’eau, beaucoup d’entre eux puent,
Car ils portent le même vêtement de nombreuses semaines.
Avec du bois et de l’aluminium, ils se bâtissent des baraques
Dans les faubourgs où ils vivent, collés les uns aux autres.
Lorsque ils réussissent à se rapprocher du centre,
Ils louent à des prix élevés des appartements délabrés.
Ils se présentent d’habitude par deux et cherchent une chambre avec possibilité de cuisiner.
Ensuite, après quelques jours, à quatre, six, dix, ils se regroupent.
Entre eux, ils parlent d’anciens dialectes, des langues incompréhensibles
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait... do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Ils font beaucoup d’enfants qu’ils peinent à élever.
Ils utilisent les jeunes pour demander l’aumône,
Et souvent devant les églises, des femmes vêtues de sombre
Et des hommes presque toujours âgés invoquent la pitié,
Avec des tons plaintifs et impertinents.
On dit qu’ils volent et sont violents.
Nos femmes les évitent,
pas seulement car ils sont peu attirants et un peu sauvages
mais car la rumeur court de viols
Perpétrés en cachette dans les rues à l’écart
Quand les femmes reviennent de leur travail.
Nos gouvernants ont ouvert trop grand les entrées aux frontières
Mais, surtout, ils n’ont pas su sélectionner
Ceux qui entrent dans notre pays pour travailler
Et ceux qui pensent y vivre d’expédients ou, d’activités criminelles ».
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
CIGARETTES
Généralement, ils sont de petite taille et de peau sombre.
Ils n’aiment pas l’eau, beaucoup d’entre eux puent,
Car ils portent le même vêtement de nombreuses semaines.
Avec du bois et de l’aluminium, ils se bâtissent des baraques
Dans les faubourgs où ils vivent, collés les uns aux autres.
Lorsque ils réussissent à se rapprocher du centre,
Ils louent à des prix élevés des appartements délabrés.
Ils se présentent d’habitude par deux et cherchent une chambre avec possibilité de cuisiner.
Ensuite, après quelques jours, à quatre, six, dix, ils se regroupent.
Entre eux, ils parlent d’anciens dialectes, des langues incompréhensibles
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait... do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Ils font beaucoup d’enfants qu’ils peinent à élever.
Ils utilisent les jeunes pour demander l’aumône,
Et souvent devant les églises, des femmes vêtues de sombre
Et des hommes presque toujours âgés invoquent la pitié,
Avec des tons plaintifs et impertinents.
On dit qu’ils volent et sont violents.
Nos femmes les évitent,
pas seulement car ils sont peu attirants et un peu sauvages
mais car la rumeur court de viols
Perpétrés en cachette dans les rues à l’écart
Quand les femmes reviennent de leur travail.
Nos gouvernants ont ouvert trop grand les entrées aux frontières
Mais, surtout, ils n’ont pas su sélectionner
Ceux qui entrent dans notre pays pour travailler
Et ceux qui pensent y vivre d’expédients ou, d’activités criminelles ».
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Généralement, ils sont de petite taille et de peau sombre.
Ils n’aiment pas l’eau, beaucoup d’entre eux puent,
Car ils portent le même vêtement de nombreuses semaines.
Avec du bois et de l’aluminium, ils se bâtissent des baraques
Dans les faubourgs où ils vivent, collés les uns aux autres.
Lorsque ils réussissent à se rapprocher du centre,
Ils louent à des prix élevés des appartements délabrés.
Ils se présentent d’habitude par deux et cherchent une chambre avec possibilité de cuisiner.
Ensuite, après quelques jours, à quatre, six, dix, ils se regroupent.
Entre eux, ils parlent d’anciens dialectes, des langues incompréhensibles
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait... do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
Ils font beaucoup d’enfants qu’ils peinent à élever.
Ils utilisent les jeunes pour demander l’aumône,
Et souvent devant les églises, des femmes vêtues de sombre
Et des hommes presque toujours âgés invoquent la pitié,
Avec des tons plaintifs et impertinents.
On dit qu’ils volent et sont violents.
Nos femmes les évitent,
pas seulement car ils sont peu attirants et un peu sauvages
mais car la rumeur court de viols
Perpétrés en cachette dans les rues à l’écart
Quand les femmes reviennent de leur travail.
Nos gouvernants ont ouvert trop grand les entrées aux frontières
Mais, surtout, ils n’ont pas su sélectionner
Ceux qui entrent dans notre pays pour travailler
Et ceux qui pensent y vivre d’expédients ou, d’activités criminelles ».
Cigarettes si vous plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you paisà tell me wht’s your name.
Cigarettes si vuos plait...do you remember my name?
Tu vuo’ fa’ l’americano? Thank you but don’t wanna play your game.
inviata da Marco Valdo M.I. - 2/4/2016 - 17:26
Sul sito attivissimo.blogspot.it si mette in dubbio l'autenticità della citazione. E se è vero che non è compito dell'artista fare ricerche storiche, poi si fanno dei clamorosi scivoloni come in Magazzino 18 se non si approfondisce il tema che si vuole trattare.
dq82 - 3/4/2016 - 16:05
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Album di famiglia
Questo testo risale all’ottobre del 1912 ed è tratto da una relazione dell’Ispettorato del Congresso americano sugli immigrati italiani negli Stati Uniti d’America