È primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento
è primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!
Nel fodero la spada, più forte é la parola,
è sangue, memoria, è ritmo, energia,
è canto di vita sulle ali del vento,
voce che innalza cuori confusi.
Apre le menti e chiama a raccolta,
è memoria, è racconto, è poesia
è primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!
La vita è respiro, respiro é la parola,
è cuore, é freccia, carezza ribelle,
é una preghiera che scuote il destino,
un bacio di luce nell'ora più scura
martello che vola e spezza catene,
rete che cattura oltre ogni frontiera.
A Sidi Bouzid é primavera
a piazza Tahrir é primavera
a Bayt Al Qasyd è primavera,
nel campi di Gaza sarà primavera!
È primavera, torna la primavera,
mille e un raccordo portati dal vento
È primavera ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto
È primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera
nasce un gelsomino nel cuore del deserto
mille e un racconto portati dal vento
è primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!
Nel fodero la spada, più forte é la parola,
è sangue, memoria, è ritmo, energia,
è canto di vita sulle ali del vento,
voce che innalza cuori confusi.
Apre le menti e chiama a raccolta,
è memoria, è racconto, è poesia
è primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!
La vita è respiro, respiro é la parola,
è cuore, é freccia, carezza ribelle,
é una preghiera che scuote il destino,
un bacio di luce nell'ora più scura
martello che vola e spezza catene,
rete che cattura oltre ogni frontiera.
A Sidi Bouzid é primavera
a piazza Tahrir é primavera
a Bayt Al Qasyd è primavera,
nel campi di Gaza sarà primavera!
È primavera, torna la primavera,
mille e un raccordo portati dal vento
È primavera ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto
È primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera
nasce un gelsomino nel cuore del deserto
envoyé par DonQuijote82 - 14/2/2013 - 12:11
Langue: français
Version française – C'EST LE PRINTEMPS – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – È primavera – Modena City Ramblers – 2013
Chanson italienne – È primavera – Modena City Ramblers – 2013
Avant de parler de la chanson elle-même, avais-tu remarqué, Lucien l'âne mon ami, que l'album d'où elle est tirée porte un titre (Niente di nuovo sul fronte occidentale : Rien de nouveau sur le front occidental) qui semble inspiré du titre d'un roman d'un des personnages-clés de nos Histoires d'Allemagne, l'écrivain Erich Maria Remarque Boue, bombe, bruit et brouillard qui écrivit « À l'Ouest, rien de nouveau »... Je dis ça, car cette Guerre-là commençait il y a tout juste cent ans... Maintenant, la chanson s'intitule « È primavera », que j'ai traduit par « C'est le printemps »... Elle parle du Printemps arabe... Le printemps arabe ? Selon Wiki, en langue française, l'origine du terme « printemps arabe » renverrait aux épisodes relativement comparables que connut l’Europe en 1848. On sait ce qui s'en suivit...
En effet, le siècle suivant connut mille bouleversements... Pour le printemps arabe, on est, à peine, quelques années plus tard et il me semble que la rose et le jasmin ont des parentés … comme du reste l'avait bien vu les Chanson+bifluorée, dans leur version de l'Internationale.
En effet, mon cher ami Lucien l'âne, ce jasmin a de fortes parentés avec la rose et sans doute connaît-il le destin de la rose, tel que l'entrevit François de Malherbe dès 1598, dans sa Consolation à Monsieur Du Périer. :
C'est toujours ainsi jusqu'à présent dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, pour assurer leur pouvoir, pour protéger et accroître leurs richesses, pour imposer à jamais le droit d'exploiter, de tout exploiter : les choses, les situations, les peuples, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, les plantes, la planète entière... Et ils le font avec une rude opiniâtreté, en toute conscience de leur violence, sans aucun regret et leur peur de perdre tout ça est telle qu'ils sont capables d'être doucereux quand il le faut, de s'accorder d'une paix et d'un partage, mais comme dit le loup au Petit Chaperon Rouge : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! » et ce qui a finalement leur préférence, de manier bien vite le bâton en lieu et place de la carotte. Et c'est ce qui s'est passé bien souvent... Mais la force des pauvres, c'est leur infinie patience et leur absence d'envie... Ils savent, comme nous les ânes, que l'essentiel de la vie, le sens de la vie : c'est de vivre. Grains de sable recouverts par la vague aux destins calmes ou chahutés... Il n'empêche que notre tâche minuscule – à notre taille, en somme – est de tisser le linceul de ce vieux monde sournois, amer, âcre, âpre, aboulique, avide, arrogant, ambitieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
En effet, le siècle suivant connut mille bouleversements... Pour le printemps arabe, on est, à peine, quelques années plus tard et il me semble que la rose et le jasmin ont des parentés … comme du reste l'avait bien vu les Chanson+bifluorée, dans leur version de l'Internationale.
« C´est la lutte finale
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »
En effet, mon cher ami Lucien l'âne, ce jasmin a de fortes parentés avec la rose et sans doute connaît-il le destin de la rose, tel que l'entrevit François de Malherbe dès 1598, dans sa Consolation à Monsieur Du Périer. :
« Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin. »
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin. »
C'est toujours ainsi jusqu'à présent dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, pour assurer leur pouvoir, pour protéger et accroître leurs richesses, pour imposer à jamais le droit d'exploiter, de tout exploiter : les choses, les situations, les peuples, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, les plantes, la planète entière... Et ils le font avec une rude opiniâtreté, en toute conscience de leur violence, sans aucun regret et leur peur de perdre tout ça est telle qu'ils sont capables d'être doucereux quand il le faut, de s'accorder d'une paix et d'un partage, mais comme dit le loup au Petit Chaperon Rouge : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! » et ce qui a finalement leur préférence, de manier bien vite le bâton en lieu et place de la carotte. Et c'est ce qui s'est passé bien souvent... Mais la force des pauvres, c'est leur infinie patience et leur absence d'envie... Ils savent, comme nous les ânes, que l'essentiel de la vie, le sens de la vie : c'est de vivre. Grains de sable recouverts par la vague aux destins calmes ou chahutés... Il n'empêche que notre tâche minuscule – à notre taille, en somme – est de tisser le linceul de ce vieux monde sournois, amer, âcre, âpre, aboulique, avide, arrogant, ambitieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
C'EST LE PRINTEMPS
Le printemps revient, c'est le printemps,
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
Au fourreau l'épée, le mot est plus fort,
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.
Il ouvre les esprits, appelle au rassemblement,
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
La vie est souffle, souffle est le mot,
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un accords portés par le vent
C'est le printemps à nouveau le printemps,
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un contes portés par le vent
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps.
Le printemps revient, c'est le printemps,
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
Au fourreau l'épée, le mot est plus fort,
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.
Il ouvre les esprits, appelle au rassemblement,
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
La vie est souffle, souffle est le mot,
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un accords portés par le vent
C'est le printemps à nouveau le printemps,
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un contes portés par le vent
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/8/2014 - 21:33
×
2013
Niente di nuovo sul fronte occidentale
Lato A: Niente di nuovo: Niente di nuovo sul fronte occidentale - Occupy World Street - È primavera - C'era Una Volta - La Guèra D'L Baròt - Pasta nera - Fiori d'Arancio e Baci di Caffè - La luna di Ferrara- Beppe e Tore
Lato B: Sul fronte occidentale: Il Violino di Luigi - Due magliette rosse - Tarantella Tarantò - La Strage delle fonderie - Afro - Kingstown Regatta - Il giorno che il cielo cadde su Bologna - Nostra Signora dei Depistati - Briciole e spine
wikipedia.org