Le projecteur c´est l´ soleil blanc
Danse, champion, danse!
Papillons noirs, les poings devant
Papillons noirs et fleur de sang rouge
Le dieu shorty est dans mon coin
Et l´amour nègre dans mes poings rouges
Le blanc me donne mon nom d´esclave
Mon nom est Muhammad Ali
Moi, j´ai choisi
Je suis boxeur et je le brave
Et je suis nègre et il me hait
Il me désarme
Il ordonne "Cassius Clay, ton tour
Est venu de porter aussi
Un fusil"
Et les enfants qui m´aiment d´amour
Me crient "Ali, ne va jamais
Au Vietnam!"
Le napalm c´est le soleil blanc
Champion, refuse!
Frelons d´acier, les bombardiers
Et l´honneur blanc dans les charniers
Oui, c´est parfait
Je ne traverse pas l´océan
Pour aller combattre des gens
Qui ne m´ont rien fait
Le blanc gueule "Tu n´es plus rien
Cassius Clay, tu n´es plus champion
Tu es fini
Tu n´es qu´un lâche et moins qu´un chien
Tu n´as plus le droit de boxer
Ni de bouger"
Mais les enfants dansent dans la rue
En criant "Qui c´est le champion?
C´est Ali!"
C´est comme un fleuve
Qui entre en crue
Les pauv´ gens veulent te voir boxer
Et puis gagner
À Kinshasa, c´est le soleil noir
Danse, Ali, danse!
Guêpe noire, je vais, je pique
Abeille noire, je suis l´Afrique et le bras
Amenez-moi vos espoirs blancs
Je battrai tous les espoirs blancs que l´on voudra
Pour les drogués du vieux Harlem
Et pour les putains du ghetto
Allez, danse!
Pour le nègre sans travail
Et pour le pochard au ruisseau
Danse, Ali, danse!
Pour les filles enceintes sans mari
Vas-y Ali, c´est toi l´ plus grand!
Danse, Ali, danse!
Pour les petits vieux sans retraite
Démolis-le, t´es le champion!
Danse, Ali, danse!
Et pour les bonnes dans les hôtels
Et qui nettoient les cabinets
Danse, Ali, danse!
Pour les tubards dans les taudis
Pour les mômes au pénitencier
Danse, Ali, danse!
Bats-toi pour eux, Ali, bats-toi!
Ce sont ces gens
Qui t´ont sauvé
Danse, Ali, danse!
Frappe-le, ce con qu´est devant toi
Le blanc voudrait te voir crever
Danse, Ali, danse!
Le soleil nègre est dans tes poings
Danse, champion, danse!
Papillons noirs, les poings devant
Papillons noirs et fleur de sang rouge
Le dieu shorty est dans mon coin
Et l´amour nègre dans mes poings rouges
Le blanc me donne mon nom d´esclave
Mon nom est Muhammad Ali
Moi, j´ai choisi
Je suis boxeur et je le brave
Et je suis nègre et il me hait
Il me désarme
Il ordonne "Cassius Clay, ton tour
Est venu de porter aussi
Un fusil"
Et les enfants qui m´aiment d´amour
Me crient "Ali, ne va jamais
Au Vietnam!"
Le napalm c´est le soleil blanc
Champion, refuse!
Frelons d´acier, les bombardiers
Et l´honneur blanc dans les charniers
Oui, c´est parfait
Je ne traverse pas l´océan
Pour aller combattre des gens
Qui ne m´ont rien fait
Le blanc gueule "Tu n´es plus rien
Cassius Clay, tu n´es plus champion
Tu es fini
Tu n´es qu´un lâche et moins qu´un chien
Tu n´as plus le droit de boxer
Ni de bouger"
Mais les enfants dansent dans la rue
En criant "Qui c´est le champion?
C´est Ali!"
C´est comme un fleuve
Qui entre en crue
Les pauv´ gens veulent te voir boxer
Et puis gagner
À Kinshasa, c´est le soleil noir
Danse, Ali, danse!
Guêpe noire, je vais, je pique
Abeille noire, je suis l´Afrique et le bras
Amenez-moi vos espoirs blancs
Je battrai tous les espoirs blancs que l´on voudra
Pour les drogués du vieux Harlem
Et pour les putains du ghetto
Allez, danse!
Pour le nègre sans travail
Et pour le pochard au ruisseau
Danse, Ali, danse!
Pour les filles enceintes sans mari
Vas-y Ali, c´est toi l´ plus grand!
Danse, Ali, danse!
Pour les petits vieux sans retraite
Démolis-le, t´es le champion!
Danse, Ali, danse!
Et pour les bonnes dans les hôtels
Et qui nettoient les cabinets
Danse, Ali, danse!
Pour les tubards dans les taudis
Pour les mômes au pénitencier
Danse, Ali, danse!
Bats-toi pour eux, Ali, bats-toi!
Ce sont ces gens
Qui t´ont sauvé
Danse, Ali, danse!
Frappe-le, ce con qu´est devant toi
Le blanc voudrait te voir crever
Danse, Ali, danse!
Le soleil nègre est dans tes poings
envoyé par Dead End - 3/12/2012 - 10:06
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Parole di Jean-Max Brua
Musica di Gilbert Sigrist
Dall’album “Francesca Solleville 77”
«I got nothing against the Vietcong, they never called me nigger» (Muhammad Ali)
Dopo l’incontro vittorioso contro Ernie Terrell del 6 febbraio 1967, Muhammad Ali rifiutò l’arruolamento nell’esercito e condannò la guerra in Vietnam: gli fu sospesa la licenza e fu condannato a 5 anni di prigione per diserzione. Potè tornare a combattere solo nell’estate del 1970.
Tutta la vicenda è molto ben descritta nel bellissimo film di Michael Mann “Ali” del 2001, dove il pugile è interpretato da un bravissimo Will Smith.