Sentieri di versi (pt. 5): Una mattina di Novembre
U.N.O. [Unidentified Noisy Object]Language: Italian
E poi una mattina di novembre finiva la storia sbagliata di Pier Paolo.
Il suo corpo abbandonato sulla sabbia di Ostia
Come una bottiglia arrivata dal mare,
Piena di messaggi ancora da scrivere
Ma che nessuno potrà leggere mai.
Come una bottiglia arrivata dal mare
Ma proveniente dal futuro.
Non glielo avrebbero perdonato
Quel suo essere uno spacciatore di sensibilità,
Quel suo essere uno spacciatore di felicità.
Era un angelo che ci insegnò la crudeltà,
Un blasfemo che ci insegnò la santità.
Era un barbaro che ci insegnò la civiltà,
Un afasico che ci insegnò a parlare.
Era arrivato come una scomoda realtà,
Qualcosa che conosci ma non vuoi vedere.
Per mostrarci l’altra faccia della Lupa
Un mondo che nessuno voleva vedere.
Il suo corpo abbandonato sulla sabbia di Ostia
Come una bottiglia arrivata dal mare,
Piena di messaggi ancora da scrivere
Ma che nessuno potrà leggere mai.
Come una bottiglia arrivata dal mare
Ma proveniente dal futuro.
Non glielo avrebbero perdonato
Quel suo essere uno spacciatore di sensibilità,
Quel suo essere uno spacciatore di felicità.
Era un angelo che ci insegnò la crudeltà,
Un blasfemo che ci insegnò la santità.
Era un barbaro che ci insegnò la civiltà,
Un afasico che ci insegnò a parlare.
Era arrivato come una scomoda realtà,
Qualcosa che conosci ma non vuoi vedere.
Per mostrarci l’altra faccia della Lupa
Un mondo che nessuno voleva vedere.
Contributed by DoNQuijote82 - 2012/11/19 - 13:05
Language: French
Version française - SENTIERS DE POÉSIE (5) – UNE MATINÉE DE NOVEMBRE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Sentieri di versi (pt. 5) : Una mattina di Novembre – U.N.O. (Unidentified Noisy Object) – 2010
Chanson italienne – Sentieri di versi (pt. 5) : Una mattina di Novembre – U.N.O. (Unidentified Noisy Object) – 2010
Puis on dit que UNO est de gauche.
On dit que UNO est de gauche.(ou le déclin du capitalisme réel) est un disque marxiste ; certes, mais dans un double sens:il renvoie aux théories du philosophe allemand (Karl Marx), mais aussi à l'ironie des frères Marx (Leonard Marx, Arthur Marx, Julius Marx, Milton Marx, Herbert Marx – respectivement Chico, Harpo, Groucho, Gummo et Zeppo) ; l'ironie est fondamentale quand on veut traiter certains thèmes dans un lieu peu adéquat comme la chanson. Ce n'est pas un disque politique, dans le sens qu'il ne prend aucune position politique, aussi car la politique a cessé déjà depuis un temps de donner des réponses aux interrogations que le monde actuel pose à l'homme. « Puis on dit qu'untel est de gauche » est une réplique du grand Antonio De Curtis (Antonio Griffo Focas Flavio Ducas Commeno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio, altezza imperiale, conte palatino, cavaliere del Sacro Romano Impero, esarca di Ravenna, duca di Macedonia e di Illiria, principe di Costantinopoli, di Cilicia, di Tessaglia, di Ponte di Moldavia, di Dardania, del Peloponneso, conte di Cipro e di Epiro, conte e duca di Drivasto e Durazzo, dit Totò) dans « Totò e i re di Roma » répète de nombreuses fois. Une réplique pour des gens battus. Être de gauche signifie pour nous se reconnaître dans tous les réalités historiques (hommes, mouvements ou partis) qui ont lutté afin que la raison de quelques-uns ne prévale pas sur les droits de tous les autres. C'est un disque dans lequel à parler d'endroits et de temps différents,il y a les vaincus : Géronimo qui s'en vient récupérer son crâne, un des 81 passagers qui perdit la vie dans le ciel au-dessus d'Ustica, un rescapé des années de plomb, un docteur argentin connu qui, devenu soldat, montra au monde qu'on ne doit pas toujours courber la tête devant les puissants et puis, un paysan bolivien qui a lutté dans la « première guerre de l'eau »à Cochabamba. Au centre de chaque discours, il y a toujours le point de vue des marginaux ; de celui qui ne rentre pas dans l'histoire, étant irréductiblement différent, le point de vue des peuples qui habitent les « Républiques sans histoire », comme dirait Rimbaud. L'histoire est protagoniste aussi dans la suite finale. L'histoire d'Italie d'après-guerre à aujourd'hui, qui est relue – autant que ce soit possible dans l'espace synthétique d'un disque – du point de vue de ces sensibilités marginalisées.
On dit que UNO est de gauche.(ou le déclin du capitalisme réel) est un disque marxiste ; certes, mais dans un double sens:il renvoie aux théories du philosophe allemand (Karl Marx), mais aussi à l'ironie des frères Marx (Leonard Marx, Arthur Marx, Julius Marx, Milton Marx, Herbert Marx – respectivement Chico, Harpo, Groucho, Gummo et Zeppo) ; l'ironie est fondamentale quand on veut traiter certains thèmes dans un lieu peu adéquat comme la chanson. Ce n'est pas un disque politique, dans le sens qu'il ne prend aucune position politique, aussi car la politique a cessé déjà depuis un temps de donner des réponses aux interrogations que le monde actuel pose à l'homme. « Puis on dit qu'untel est de gauche » est une réplique du grand Antonio De Curtis (Antonio Griffo Focas Flavio Ducas Commeno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio, altezza imperiale, conte palatino, cavaliere del Sacro Romano Impero, esarca di Ravenna, duca di Macedonia e di Illiria, principe di Costantinopoli, di Cilicia, di Tessaglia, di Ponte di Moldavia, di Dardania, del Peloponneso, conte di Cipro e di Epiro, conte e duca di Drivasto e Durazzo, dit Totò) dans « Totò e i re di Roma » répète de nombreuses fois. Une réplique pour des gens battus. Être de gauche signifie pour nous se reconnaître dans tous les réalités historiques (hommes, mouvements ou partis) qui ont lutté afin que la raison de quelques-uns ne prévale pas sur les droits de tous les autres. C'est un disque dans lequel à parler d'endroits et de temps différents,il y a les vaincus : Géronimo qui s'en vient récupérer son crâne, un des 81 passagers qui perdit la vie dans le ciel au-dessus d'Ustica, un rescapé des années de plomb, un docteur argentin connu qui, devenu soldat, montra au monde qu'on ne doit pas toujours courber la tête devant les puissants et puis, un paysan bolivien qui a lutté dans la « première guerre de l'eau »à Cochabamba. Au centre de chaque discours, il y a toujours le point de vue des marginaux ; de celui qui ne rentre pas dans l'histoire, étant irréductiblement différent, le point de vue des peuples qui habitent les « Républiques sans histoire », comme dirait Rimbaud. L'histoire est protagoniste aussi dans la suite finale. L'histoire d'Italie d'après-guerre à aujourd'hui, qui est relue – autant que ce soit possible dans l'espace synthétique d'un disque – du point de vue de ces sensibilités marginalisées.
SENTIERS DE POÉSIE (5) – UNE MATINÉE DE NOVEMBRE
Et puis un matin de novembre finissait l'histoire tronquée de Pier Paolo.
Son corps délaissé sur le sable d'Ostie
Comme une bouteille arrivée de la mer,
Pleine de messages encore à écrire
Mais que personne jamais ne pourra lire.
Comme une bouteille arrivée de la mer
Mais provenant de l'avenir.
Ils ne le lui auraient pas pardonné
D'être un trafiquant de sensibilité,
D'être un trafiquant de bonheur.
C'était un ange qui nous enseigna la cruauté,
Un blasphémateur qui nous enseigna la sainteté.
C'était un barbare qui nous enseigna la civilité,
Un aphasique qui nous enseigna à parler.
Il était arrivé comme une réalité inconfortable ,
Quelque chose qu'on connaît mais qu'on ne veut pas voir.
Pour nous montrer l'autre face de la Louve
Un monde que personne ne voulait voir.
Et puis un matin de novembre finissait l'histoire tronquée de Pier Paolo.
Son corps délaissé sur le sable d'Ostie
Comme une bouteille arrivée de la mer,
Pleine de messages encore à écrire
Mais que personne jamais ne pourra lire.
Comme une bouteille arrivée de la mer
Mais provenant de l'avenir.
Ils ne le lui auraient pas pardonné
D'être un trafiquant de sensibilité,
D'être un trafiquant de bonheur.
C'était un ange qui nous enseigna la cruauté,
Un blasphémateur qui nous enseigna la sainteté.
C'était un barbare qui nous enseigna la civilité,
Un aphasique qui nous enseigna à parler.
Il était arrivé comme une réalité inconfortable ,
Quelque chose qu'on connaît mais qu'on ne veut pas voir.
Pour nous montrer l'autre face de la Louve
Un monde que personne ne voulait voir.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/11/21 - 13:51
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Poi dice che U.N.O. si butta a sinistra
Poi dice che U.N.O. si butta a sinistra (ovvero il declino del capitalismo reale) è un disco marxista, ma in un duplice senso: risente delle teorie del filosofo tedesco, ma anche dell’ironia dei fratelli Marx; l’ironia è fondamentale quando si vuole trattare certi temi in una sede poco adeguata come la canzone. Non è un disco politico, nel senso che non prende alcuna posizione politica, anche perché la politica ha smesso già da un pezzo di dare risposte agli interrogativi che il mondo attuale pone all’uomo. «Poi dice che uno si butta a sinistra» è una battuta che il grande Antonio De Curtis in “Totò e i re di Roma” ripete molte volte. Una battuta per gente battuta. Buttarsi a sinistra significa qui, per noi, riconoscersi in tutte quelle realtà storiche (uomini, movimenti o partiti) che hanno lottato affinché la “ragione” dei pochi non prevalesse sui diritti dei tanti. È un disco nel quale a parlare, da posti e tempi diversi, sono gli sconfitti: Geronimo che torna a riprendersi il suo teschio, uno degli 81 passeggeri che persero la vita sul cielo di Ustica, un reduce degli anni di piombo, un noto dottore argentino che, diventato soldato, dimostrò al mondo come non si debba sempre chinare la testa davanti ai potenti e poi un contadino boliviano che ha lottato nella “prima guerra dell’acqua” a Cochabamba. Al centro di ogni discorso però c’è sempre il punto di vista degli emarginati: di chi nelle storia non rientra, in quanto irriducibilmente diverso; il punto di vista dei popoli che abitano le “Repubbliche senza storia”, come direbbe Rimbaud. La storia è protagonista anche nella suite finale. La storia d’Italia dal dopoguerra ad oggi, che viene riletta – per quanto sia possibile farlo nello spazio sintetico di un disco – dal punto di vista di queste sensibilità emarginate.
Prefazione
Ma(t)rx
Silenzio
Teschi e ossa
Geronimo
Il dottor Ernesto
Cochabamba (la prima guerra dell'acqua)
Gli anni di pongo
Verità elastica
CCCP (Cresci Consuma Crepa Porco)
Sentieri di versi
(Piccola storia d'Italia dal dopoguerra a oggi: racconti e ricordi)
Sentieri di versi (pt. 1): La guerra è finita (?)
Sentieri di versi (pt. 2): 10Q
Sentieri di versi (pt. 3): Il boom
Sentieri di versi (pt. 4): La contestazione
Sentieri di versi (pt. 5): Una mattina di Novembre
Sentieri di versi (pt. 6): M.o.n.d.o. Bazar
parte 7: Il potere si rinnova
Sentieri di versi (pt. 8): Come gli uccelli nel cielo
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