Padre, non sento dentro il sangue dell'onore
Sangue che affoga e appesta l'onestà
Padre, tuo figlio è già l'agnello sull'altare
Da dare in sacrificio alla città.
Son cento passi dalla porta dell'inferno
E cento chiodi sulla bara di un ribelle
C'è che il rispetto non si compra col silenzio
C'è che il silenzio è come un cancro sottopelle
Radio Aut
Radio liberazione
Radio Aut
Radio rivoluzione
Padre, non voglio avere un posto sotto il sole
Un sole freddo che non scalda mai
Padre, non voglio più dividere il mio pane
Con chi ha un serpente in bocca e tu lo sai
Son cento passi fino al covo del potere
E cente lingue che non parleranno più
E quanti sassi io potrò tirare ancora
Fin quando quelli non mi tireranno giù
Radio Aut
Radio liberazione
Radio Aut
Radio rivoluzione
Sangue che affoga e appesta l'onestà
Padre, tuo figlio è già l'agnello sull'altare
Da dare in sacrificio alla città.
Son cento passi dalla porta dell'inferno
E cento chiodi sulla bara di un ribelle
C'è che il rispetto non si compra col silenzio
C'è che il silenzio è come un cancro sottopelle
Radio Aut
Radio liberazione
Radio Aut
Radio rivoluzione
Padre, non voglio avere un posto sotto il sole
Un sole freddo che non scalda mai
Padre, non voglio più dividere il mio pane
Con chi ha un serpente in bocca e tu lo sai
Son cento passi fino al covo del potere
E cente lingue che non parleranno più
E quanti sassi io potrò tirare ancora
Fin quando quelli non mi tireranno giù
Radio Aut
Radio liberazione
Radio Aut
Radio rivoluzione
inviata da Riccardo Venturi - 13/7/2006 - 21:38
Lingua: Francese
Version française – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson inspirée directement du film “I Cento Passi” de Marco Tullio Giordana.
En commentant une autre chanson - I Cento Passi des Modena City Ramblers – qui racontait elle aussi l'assassinat de Peppino Impastato, on disait :
Mais l'important est Peppino, socialiste (au sens profond du terme), membre du P.S.I.U.P., milite en faveur des ouvriers, des paysans et des chômeurs. Sa plus grande « erreur » qui le conduisit à la mort, fut de s'en prendre à la mafia, notamment par sa radio « libre », Radio Aut. Il avait une hérédité lourde : son oncle et son père furent assassinés avant lui – par les mêmes.
Candidat sur la liste « Democrazia Proletaria » (Démocratie prolétaire), il est assassiné le 9 mai 1978 – attaché sur la voie ferrée et plastiqué. Il sera quand même élu deux jours plus tard par les gens de Cinisi.
Il faudra attendre 2001 pour qu'un jugement soit rendu condamnant ses assassins.
(voir aussi l'assassinat de Salvatore Carnevale et la chanson Salvamort et le commentaire quant au procès des assassins).
Le 5 mars 2001, la cour d'assises reconnait Vito Palazzolo coupable de meurtre et le condamne à 30 ans de prison. Le 11 avril 2002, Badalamenti est condamné à perpétuité. La mère de Peppino réagit ainsi à la condamnation : « Je n'ai jamais eu de sentiment de vengeance. Tout ce que j'ai demandé c'est que la justice soit rendue à propos de la mort de mon fils. Je dois avouer, qu'après tant d'années d'attente, j'avais perdu espoir, je n'avais jamais pensé que nous atteindrions ce moment. Maintenant j'ai un sentiment de satisfaction. J'ai toujours su ce qui s'était passé. Badalamenti avait l'habitude d'appeler mon mari Luigi pour se plaindre à propos de Peppino, et mon mari le suppliait de ne pas tuer le petit ».
Cela dit, cette chanson-ci adopte un ton particulier qui fait de Peppino Impastato un héros christique et tout à la fois, le pose en martyr et en figure archétypale. Il rejoint ainsi dans l'imagerie locale les héros de l'Antiquité, (chantés par Homère), ceux de la Chanson de Roland (chantés encore aujourd'hui par les cantastorie) ou encore, plus proche de lui Salvatore Carnevale, assassiné lui aussi par la mafia et lui aussi entré dans la légende des héros qui honorent la Sicile, comme le furent bien après (entre autres) les juges Falcone et Borsellino. Comme le fut aussi Danilo Dolci... qui mena le même combat.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Chanson inspirée directement du film “I Cento Passi” de Marco Tullio Giordana.
En commentant une autre chanson - I Cento Passi des Modena City Ramblers – qui racontait elle aussi l'assassinat de Peppino Impastato, on disait :
Mais l'important est Peppino, socialiste (au sens profond du terme), membre du P.S.I.U.P., milite en faveur des ouvriers, des paysans et des chômeurs. Sa plus grande « erreur » qui le conduisit à la mort, fut de s'en prendre à la mafia, notamment par sa radio « libre », Radio Aut. Il avait une hérédité lourde : son oncle et son père furent assassinés avant lui – par les mêmes.
Candidat sur la liste « Democrazia Proletaria » (Démocratie prolétaire), il est assassiné le 9 mai 1978 – attaché sur la voie ferrée et plastiqué. Il sera quand même élu deux jours plus tard par les gens de Cinisi.
Il faudra attendre 2001 pour qu'un jugement soit rendu condamnant ses assassins.
(voir aussi l'assassinat de Salvatore Carnevale et la chanson Salvamort et le commentaire quant au procès des assassins).
Le 5 mars 2001, la cour d'assises reconnait Vito Palazzolo coupable de meurtre et le condamne à 30 ans de prison. Le 11 avril 2002, Badalamenti est condamné à perpétuité. La mère de Peppino réagit ainsi à la condamnation : « Je n'ai jamais eu de sentiment de vengeance. Tout ce que j'ai demandé c'est que la justice soit rendue à propos de la mort de mon fils. Je dois avouer, qu'après tant d'années d'attente, j'avais perdu espoir, je n'avais jamais pensé que nous atteindrions ce moment. Maintenant j'ai un sentiment de satisfaction. J'ai toujours su ce qui s'était passé. Badalamenti avait l'habitude d'appeler mon mari Luigi pour se plaindre à propos de Peppino, et mon mari le suppliait de ne pas tuer le petit ».
Cela dit, cette chanson-ci adopte un ton particulier qui fait de Peppino Impastato un héros christique et tout à la fois, le pose en martyr et en figure archétypale. Il rejoint ainsi dans l'imagerie locale les héros de l'Antiquité, (chantés par Homère), ceux de la Chanson de Roland (chantés encore aujourd'hui par les cantastorie) ou encore, plus proche de lui Salvatore Carnevale, assassiné lui aussi par la mafia et lui aussi entré dans la légende des héros qui honorent la Sicile, comme le furent bien après (entre autres) les juges Falcone et Borsellino. Comme le fut aussi Danilo Dolci... qui mena le même combat.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
RADIO AUT
Père, je ne sens pas en moi le sang de l'honneur
Ce sang qui étouffe et écrase l'honnêteté
Père, ton fils est déjà l'agneau sur l'autel
Qu'il faut donner en sacrifice pour la ville.
Il y a cent pas jusqu'à la porte de l'enfer
Et cent clous sur le cercueil d'un rebelle
Il y a que le respect ne s'achète pas avec le silence
Il y a que le silence est comme un cancer sous la peau.
Radio Aut
Radio libération
Radio Aut
Radio révolution
Père, je ne veux pas avoir une place au soleil
Un soleil froid qui ne réchauffe jamais
Père, je ne veux plus partager mon pain
Avec qui a un serpent en bouche et tu le sais.
Il y a cent pas jusqu'au repaire du pouvoir
Et cent langues qui ne parleront plus
Et tant de cailloux que je pourrai encore lancer
Avant qu'ils ne m'abattent.
Radio Aut
Radio libération
Radio Aut
Radio révolution
Père, je ne sens pas en moi le sang de l'honneur
Ce sang qui étouffe et écrase l'honnêteté
Père, ton fils est déjà l'agneau sur l'autel
Qu'il faut donner en sacrifice pour la ville.
Il y a cent pas jusqu'à la porte de l'enfer
Et cent clous sur le cercueil d'un rebelle
Il y a que le respect ne s'achète pas avec le silence
Il y a que le silence est comme un cancer sous la peau.
Radio Aut
Radio libération
Radio Aut
Radio révolution
Père, je ne veux pas avoir une place au soleil
Un soleil froid qui ne réchauffe jamais
Père, je ne veux plus partager mon pain
Avec qui a un serpent en bouche et tu le sais.
Il y a cent pas jusqu'au repaire du pouvoir
Et cent langues qui ne parleront plus
Et tant de cailloux que je pourrai encore lancer
Avant qu'ils ne m'abattent.
Radio Aut
Radio libération
Radio Aut
Radio révolution
inviata da Marco Valdo M.I. - 20/4/2009 - 14:34
GIUSEPPE IMPASTATO
9 maggio 1978. Lo stesso giorno del ritrovamento del cadavere di Aldo Moro. Alle ore 1,40 il macchinista del treno Trapani-Palermo, Gaetano Sdegno, transitando in località "Feudo", nel territorio di Cinisi, avverte uno scossone, ferma la locomotiva e constata che il binario era tranciato. Avverte il dirigente della stazione ferroviaria che, alle 3,45 chiama per telefono i carabinieri. Questi accorrono sul posto: dal loro sopralluogo risulta che il binario è stato divelto per un tratto di circa 40 centimetri e che nel raggio di circa 300 metri erano sparsi resti umani. La persona deceduta in seguito all'esplosione viene identificata in Giuseppe (familiarmente Peppino) Impastato.
Dopo il "testimone di mafia", famoso, giudice Giovanni Falcone, eccone un altro, meno famoso, Giuseppe Impastato. Non era un giudice. Era......uno qualunque?
Queste righe non vogliono essere la presentazione o l’impossibile riassunto della sua vita, ma un invito ad andare a conoscere la sua storia, i suoi ideali, la sua lotta contro la mafia, contro alcuni aspetti della sua famiglia e della sua stessa personalità.
Quindi per saperne di più: Il sito del Centro Impastato.
Peppino è cresciuto tra un padre mafioso, anche se prudentemente autopensionatosi, e una madre educata a tacere, ma che di tanto in tanto esplode. Il suo rifiuto della mafia e tutt’uno con la sua infanzia, con la sua voglia di vivere che si scontra con l’autoritarismo del padre.
Peppino ha rotto due tabù: quello mafioso e quello democristiano. A Cinisi mafia e Democrazia Cristiana sono la stessa cosa, e lo sono pure nella famiglia di Luigi Impastato. Il padre lo scaccia di casa; é un gesto plateale che si ripeterà varie volte, fino alla definitiva espulsione. Il padre, cacciandolo di casa, dice a tutto il paese, e "manda a dire" in particolare ai suoi amici capimafia e gregari, che lui non ha niente a che fare con quel figlio e con quelle scelte.
Questa storia familiare, micidiale per Peppino ed emblematica di una Sicilia che uccide prima che con la lupara e i kalashnikov con i suoi tiranni familiari, padri che vogliono i figli a loro immagine e somiglianza e che per essere domestici saturni non sempre hanno bisogno di essere affiliati alle "onorate società", ha diviso in due la personalità di Peppino e ha spaccato la sua stessa famiglia.
Dagli appunti di Peppino abbiamo un quadro umano, oltre che politico, dell’esperienza del ’68.
(......) "E stato forse quello il periodo più straziante e al tempo stesso più esaltante della mia esistenza e della mia storia politica. Passavo con continuità ininterrotta da fasi di cupa disperazione a momenti di autentica esaltazione e capacità creativa: la costruzione di un vastissimo movimento d’opinione a livello giovanile, il proliferare delle sedi di partito nella zona, le prime esperienze di lotta di quartiere, stavano li a dimostrarlo. Ma io mi allontanavo sempre più dalla realtà, diventava sempre più difficile stabilire un rapporto lineare col mondo esterno, mi racchiudevo sempre più in me stesso. Mi caratterizzava una grande paura di tutto e di tutti e al tempo stesso una voglia quasi incontrollabile di aprirmi e costruire. Da un mese all’altro, da una settimana all’altra, diventava sempre più difficile riconoscermi. Per giorni e giorni non parlavo con nessuno, poi ritornavo a gioire, a proporre, a riproporre: vivevo in uno stato di incontrollabile schizofrenia."
Umberto Santino ha scritto di lui:
"Io non so, per non averlo mai visto da vicino, come Peppino sorrideva, e se sorrideva; non so com’era quando sprofondava in una crisi di disperazione o quando faceva un comizio o scriveva un volantino. Le immagini fotografiche che ho di lui sono scialbe e deludenti. La voce delle registrazioni non mi dice niente di particolare. Ma ho capito e capisco, ho rispettato e rispetto, potrei dire anche amato, quello che mi pare nucleo e radice della sua vicenda personale. Si chiama, senza infingimenti, solitudine. Peppino è stato, o comunque si è sentito, solo dentro la sua famiglia, nel suo paese, nella sua attività politica, e tutta la sua vita è lacerata da una rottura originaria e volta a rimarginarla in un impegno di convivenza con gli altri, sempre rinnovato, fino alla fine, anche se sempre, o quasi sempre, deluso. Queste cose le ha scritte, senza pietà, o più verisimilmente con grandissima pietà, per se stesso e per gli altri."
Queste vogliono essere, come altre pagine dedicate ad altri "Testimoni", uno spunto di riflessione sulla nostra vita. Peppino è testimone di come "la lotta contro la mafia" avviene a più livelli: prima di tutto e ogni giorno nella sua persona, poi nella sua famiglia, nel suo paese e nella Sicilia intera.
Così anche noi dovremmo "lottare" a più livelli per concretizzare i nostri valori: non ha senso, ad esempio, manifestare a Genova per ragioni "globali", senza coinvolgere in queste ragioni anche la nostra famiglia (si cambia....SOLOINSIEME!); non ha senso "parlare" delle contraddizioni del mondo senza cimentarle nel confronto con il proprio "vivere" e la propria personalità. Quest’ultima è forse la più grande fatica: quale sofferenza nella solitudine e nelle lotte interiori di Peppino?
Quale la nostra responsabilità nel lasciare a lottare da soli alcuni testimoni inevidenti dei luoghi e tempi in cui viviamo?
Ai funerali di Peppino, e dopo in tante manifestazioni, i suoi compagni, quelli che avevano vissuto con lui l’esperienza delle lotte e delle denunce, delle manifestazioni e di Radio Aut, gli "scazzi" e le riconciliazioni, hanno inalberato uno striscione con scritto: "Con le idee e il coraggio di Peppino noi continuiamo". Si sa che certe cose è facile scriverle ma difficile, molto difficile, attuarle. Per molte ragioni, molti non hanno continuato, e tra i suoi compagni e tra gli altri che in quella scritta si erano riconosciuti.
Da questa pagina.
Dopo il "testimone di mafia", famoso, giudice Giovanni Falcone, eccone un altro, meno famoso, Giuseppe Impastato. Non era un giudice. Era......uno qualunque?
Queste righe non vogliono essere la presentazione o l’impossibile riassunto della sua vita, ma un invito ad andare a conoscere la sua storia, i suoi ideali, la sua lotta contro la mafia, contro alcuni aspetti della sua famiglia e della sua stessa personalità.
Quindi per saperne di più: Il sito del Centro Impastato.
Peppino è cresciuto tra un padre mafioso, anche se prudentemente autopensionatosi, e una madre educata a tacere, ma che di tanto in tanto esplode. Il suo rifiuto della mafia e tutt’uno con la sua infanzia, con la sua voglia di vivere che si scontra con l’autoritarismo del padre.
Peppino ha rotto due tabù: quello mafioso e quello democristiano. A Cinisi mafia e Democrazia Cristiana sono la stessa cosa, e lo sono pure nella famiglia di Luigi Impastato. Il padre lo scaccia di casa; é un gesto plateale che si ripeterà varie volte, fino alla definitiva espulsione. Il padre, cacciandolo di casa, dice a tutto il paese, e "manda a dire" in particolare ai suoi amici capimafia e gregari, che lui non ha niente a che fare con quel figlio e con quelle scelte.
Questa storia familiare, micidiale per Peppino ed emblematica di una Sicilia che uccide prima che con la lupara e i kalashnikov con i suoi tiranni familiari, padri che vogliono i figli a loro immagine e somiglianza e che per essere domestici saturni non sempre hanno bisogno di essere affiliati alle "onorate società", ha diviso in due la personalità di Peppino e ha spaccato la sua stessa famiglia.
Dagli appunti di Peppino abbiamo un quadro umano, oltre che politico, dell’esperienza del ’68.
(......) "E stato forse quello il periodo più straziante e al tempo stesso più esaltante della mia esistenza e della mia storia politica. Passavo con continuità ininterrotta da fasi di cupa disperazione a momenti di autentica esaltazione e capacità creativa: la costruzione di un vastissimo movimento d’opinione a livello giovanile, il proliferare delle sedi di partito nella zona, le prime esperienze di lotta di quartiere, stavano li a dimostrarlo. Ma io mi allontanavo sempre più dalla realtà, diventava sempre più difficile stabilire un rapporto lineare col mondo esterno, mi racchiudevo sempre più in me stesso. Mi caratterizzava una grande paura di tutto e di tutti e al tempo stesso una voglia quasi incontrollabile di aprirmi e costruire. Da un mese all’altro, da una settimana all’altra, diventava sempre più difficile riconoscermi. Per giorni e giorni non parlavo con nessuno, poi ritornavo a gioire, a proporre, a riproporre: vivevo in uno stato di incontrollabile schizofrenia."
Umberto Santino ha scritto di lui:
"Io non so, per non averlo mai visto da vicino, come Peppino sorrideva, e se sorrideva; non so com’era quando sprofondava in una crisi di disperazione o quando faceva un comizio o scriveva un volantino. Le immagini fotografiche che ho di lui sono scialbe e deludenti. La voce delle registrazioni non mi dice niente di particolare. Ma ho capito e capisco, ho rispettato e rispetto, potrei dire anche amato, quello che mi pare nucleo e radice della sua vicenda personale. Si chiama, senza infingimenti, solitudine. Peppino è stato, o comunque si è sentito, solo dentro la sua famiglia, nel suo paese, nella sua attività politica, e tutta la sua vita è lacerata da una rottura originaria e volta a rimarginarla in un impegno di convivenza con gli altri, sempre rinnovato, fino alla fine, anche se sempre, o quasi sempre, deluso. Queste cose le ha scritte, senza pietà, o più verisimilmente con grandissima pietà, per se stesso e per gli altri."
Queste vogliono essere, come altre pagine dedicate ad altri "Testimoni", uno spunto di riflessione sulla nostra vita. Peppino è testimone di come "la lotta contro la mafia" avviene a più livelli: prima di tutto e ogni giorno nella sua persona, poi nella sua famiglia, nel suo paese e nella Sicilia intera.
Così anche noi dovremmo "lottare" a più livelli per concretizzare i nostri valori: non ha senso, ad esempio, manifestare a Genova per ragioni "globali", senza coinvolgere in queste ragioni anche la nostra famiglia (si cambia....SOLOINSIEME!); non ha senso "parlare" delle contraddizioni del mondo senza cimentarle nel confronto con il proprio "vivere" e la propria personalità. Quest’ultima è forse la più grande fatica: quale sofferenza nella solitudine e nelle lotte interiori di Peppino?
Quale la nostra responsabilità nel lasciare a lottare da soli alcuni testimoni inevidenti dei luoghi e tempi in cui viviamo?
Ai funerali di Peppino, e dopo in tante manifestazioni, i suoi compagni, quelli che avevano vissuto con lui l’esperienza delle lotte e delle denunce, delle manifestazioni e di Radio Aut, gli "scazzi" e le riconciliazioni, hanno inalberato uno striscione con scritto: "Con le idee e il coraggio di Peppino noi continuiamo". Si sa che certe cose è facile scriverle ma difficile, molto difficile, attuarle. Per molte ragioni, molti non hanno continuato, e tra i suoi compagni e tra gli altri che in quella scritta si erano riconosciuti.
Da questa pagina.
Riccardo Venturi - 13/7/2006 - 22:06
Ci piace riportare una notizia di vita in fondo a questa canzone. Oggi 17 gennaio 2007 Luca Mirti, fondatore e leader dei Delsangre, è diventato babbo di un bel bambino! A Luca, a sua moglie e, ovviamente, al neo "delsangrino" (di cui ancora si ignora il nome; aggiornamento appena possibile!), tutti i più carissimi auguri miei personali e di tutto lo staff delle CCG/AWS!
Riccardo Venturi - 17/1/2007 - 15:16
Peppino Impastato è il mio simbolo di rivoluzione.. io in suo nome ho fatto molte cose x cambiare la vita del mio paese.. è un vero esempio di vita e x me un idolo e un punto di riferimento x sempre sarà..!!
"Peppino Peppino 6 morto insieme a noi! Le nostre idee non moriranno maaaiiii!!"
"Peppino Peppino 6 morto insieme a noi! Le nostre idee non moriranno maaaiiii!!"
caro PEPPINO io e la mia scuola stiamo facendo di tutto per sconfiggere la maFia e vero lo devo dire la mafia fa schifo e Vanfanculo a i mafiosi. PEPPINO 6 BELLISSIMO (NEL FILM) mi piaceva nel film quando dicevi che la mafia fa schifo la mafia fa rovesciare ma noi 2 e la mia scuola ce la faremo a sconfiggere la mafia insieme.Noi il 23 maggio andiamo a aula buker a cantare tutte le canzoni che abbiamo imparato e che impareremo;cisaranno:la sorella di Falcone e di Borsellino e infatti io andavo in quella uola Paolo Borsellino, 1 dei tuoi fratelli forse tutti,tutti i magistrati ... ti saluto PEPPINO spero che voi leggete il mio commento ma quando ti hanno messo nella cosa del treno io ti volevo salvare ma nn ci sn riusita ti saluto naomi!!!!!!!!1 da naomi ti voglio bene PEPPINO sarai sempre nei nostri cuori ciaooo!!!!
naomi - 11/4/2009 - 13:24
Dopo la decisione dell'amministrazione leghista di rimuovere la targa della biblioteca qualcuno ha anche divelto l'ulivo piantato nel 2008 per ricordare la vittima della mafia
Tagliato l'albero per Impastato, a Bergamo marcia di protesta
Circa settemila persone alla manifestazione a Ponteranica
Il fratello di Peppino, Giovanni: "Azioni fasciste e razziste"
di Giuliana Ubbiali, da "La Repubblica" del 27 settembre 2009
Tagliato l'albero per Impastato, a Bergamo marcia di protesta
Circa settemila persone alla manifestazione a Ponteranica
Il fratello di Peppino, Giovanni: "Azioni fasciste e razziste"
di Giuliana Ubbiali, da "La Repubblica" del 27 settembre 2009
Alessandro - 28/9/2009 - 11:27
Oggi 9 maggio, a 34 anni dall'assassinio di Peppino Impastato, è interessante leggere cosa scriveva il Corriere della Sera il 10 maggio '78.
Dovevate vedere quel poco che scrivevano i giornali siciliani allora..
Non piangevamo soltanto Peppino, in quei giorni terribili..
Non piangevamo soltanto Peppino, in quei giorni terribili..
giorgio - 10/5/2012 - 08:30
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Dall'album "...Ad un passo dal cielo..."
Testo e musica dei Delsangre
Luca Mirti: voce, chitarra, armonica, cori
Marco "Schuster" Lastrucci: basso
La canzone è liberamente ispirata dal film I Cento Passi di Marco Tullio Giordana.
“Tra la casa di Peppino Impastato e quella di Gaetano Badalamenti ci sono cento passi. Li ho consumati per la prima volta in un pomeriggio di gennaio, con uno scirocco gelido che lavava i marciapiedi e gonfiava i vestiti. Mi ricordo un cielo opprimente e la strada bianca che tagliava il paese in tutta la sua lunghezza, dal mare fino alle prime pietre del monte Pecoraro. Cento passi, cento secondi: provai a contarli e pensai a Peppino. A quante volte era passato davanti alle persiane di Don Tano quando ancora non sapeva come sarebbe finita. Pensai a Peppino, con i pugni in tasca, tra quelle case, perduto con i suoi fantasmi. Infine pensai che è facile morire in fondo alla Sicilia.” (Claudio Fava, “Cinque delitti imperfetti”, Mondatori 1994, p.9)
Già nel ’78 la storia di Peppino aveva ispirato due efficaci servizi televisivi di Michele Mangiafico e di Giuseppe Marrazzo.
L’idea di fare un film sulla vicenda viene, nel 79 al regista Gillo Pontecorvo. Egli arriva a Cinisi per un’indagine preliminare, si informa se nella vita di Peppino c’era qualche ragazza, chiede per quale motivo la gente avrebbe dovuto dare ascolto a Peppino e al suo messaggio, sparisce senza dare più notizie.
Nel 1993 Claudio Fava e il regista Marco Risi preparano, per Canale 5, un servizio su Peppino, il primo di una serie intitolata “Cinque delitti imperfetti”, quelli di Impastato, Boris Giuliano, Giuseppe Insalaco, Mauro Ristagno e Giovanni Falcone.
Nel 1995 ci prova il regista Antonio Garella, che prepara un video, poi inspiegabilmente non più trasmesso, per la trasmissione televisiva “Mixer”. C’è anche qualche “Piovra” televisiva che si ispira al caso di un giovane impegnato contro la mafia, che lavora in una radio libera.
Nel 1998 è la volta del giovane regista Antonio Bellia con un video di 32 minuti dal titolo “Peppino Impastato: storia di un siciliano libero”, distribuito da “Il Manifesto”.
Contemporaneamente Claudio Fava e la sua compagna Monica Capelli cominciano a lavorare su una sceneggiatura, mi richiedono una copia delle registrazioni di Radio Aut, concorrono al Premio Solinas, che vincono, e con il quale si ottengono una parte dei fondi per finanziare il film. Il lavoro di regia viene affidato a Marco Tullio Giordana, già autore di alcuni films d’impegno, come “Maledetti vi amerò” (1980) e “Pasolini, un delitto italiano” (1995), autore anche di un romanzo edito nel 1990 “Vita segreta del signore delle macchine”: come scritto in un settimanale, si ritrova nella sua opera “l’ossessivo filo conduttore del confronto con la memoria”.
Giordana, con molto scrupolo professionale, individua i luoghi, ascolta le testimonianze, recepisce i suggerimenti di modifica di alcune parti di sceneggiatura, assume gli attori, in gran parte locali e, comunque siciliani: tra di essi Luigi Lo Cascio, un attore di teatro alla sua prima esperienza, che recita la parte di Peppino,, cui somiglia in modo impressionante, Lucia Sardo, ottima interpetre della madre di Peppino, Gigi Burruano, il padre di Peppino, che conferisce al suo personaggio una drammatica e toccante umanità, Tony Sperandeo, ormai specializzato nella parte del mafioso e, in questo caso di Tano Badalamenti, Claudio Gioè, interamente dentro la parte di Salvo Vitale. Il film crea scalpore ed entusiasmo a Cinisi, coinvolge l’intero paese e riesce ad ottenere molti più risultati di quanti non se ne erano conseguiti in vent’anni di lavoro politico.
Dopo alcuni mesi di intenso impegno, grazie anche al sostegno del giovane produttore Fabrizio Mosca, Giordana riesce a concludere il lavoro e partecipa, il 31 agosto, al Festival di Venezia: l’effetto è subito sconvolgente: dodici minuti di applausi, entusiasmi, premio per la migliore sceneggiatura, leoncino d’oro a Lorenzo Randazzo, che interpreta la parte di Pappini bambino.
Man mano che esce nelle sale cinematografiche, il film continua a raccogliere consensi, a suscitare emozioni e si conclude costantemente con applausi spontanei e forti momenti di commozione: il regista ha saputo creare un prodotto equilibrato in ogni sua parte, calato quasi totalmente nel fatto reale e che ruota in una serie di tematiche ancora presenti nella memoria, dalla splendida utopia del ’68 alla forza delle idee della sinistra extra-parlamentare, alla dinamica dei conflitti familiari nel triangolo padre-madre-fratello, all’intuizione dell’uso politico dello strumento radiofonico, all’entusiasmo giovanile dei compagni di lotta, alla creatività degli hyppies e dei movimenti del ’77, alla crudeltà di un sistema che non esita a ricorrere alla morte nei confronti di chi lo smaschera e ne denuncia i misfatti. Le scuole di tutta Italia, le università, le associazioni culturali scoprono Peppino Impastato e proiettano il film aprendo dibattitisu questa pagina di storia e di vita.
Il film è scelto anche per rappresentare l’Italia all’Oscar, come miglior film straniero, ma non avrà la fortuna di concorrere alla fase finale del premio per le stesse ragioni a suo tempo avanzate per “Il Postino”: è un film “comunista”, o quantomeno un film in cui il comunismo è considerato una “positiva” scelta di vita: per gli americani è meglio lasciar perdere. In compenso, nell’aprile del 2001 il film vince cinque David di Donatello, tra i quali quello per la scuola e quello per io miglior attore protagonista, Luigi Lo Cascio.
(Tratto dal libro “Nel cuore dei coralli Peppino Impastato una vita contro la mafia” di Salvo Vitale, Ed. Rubbettini, p. 246)
Prima di allora ignoravo chi fosse Giuseppe Impastato, non conoscevo la sua storia; del resto al tempo dei fatti - si parla del 1978 - ero un bambino e per di più in quei giorni si parlava soprattutto del caso Moro. La canzone mi venne quasi di getto; la sentivo come un atto dovuto nei riguardi di un martire ancora oggi dimenticato dallo Stato. La intitolai Radio Aut come la radio fondata da Peppino per denunciare le malefatte dei politici locali e le loro connivenze mafiose. Spedii una copia del cd al regista del film Marco Tullio Giordana che ebbe parole di elogio bellissime. Ma vuoi sapere qual è stato il momento che più mi ha riempito di orgoglio? Fu a dicembre, durante la nostra esibizione al Teatro La Gran Guardia di Livorno per il Premio Ciampi. Quando introdussi il brano dicendo che si trattava della storia di Peppino Impastato, si alzò un applauso spontaneo e fragoroso. Furono cinque secondi in cui sentii la pelle accapponarmisi e le lacrime salirmi di nuovo su. Dovetti sforzarmi non poco per ricacciarle dentro. Purtroppo, chi ascolta oggi, dirà che abbiamo copiato l'idea dai MCR, ma tant'è, che vuoi farci!
Luca Mirti - Delsangre