Entre el Atlántico y el mar Méditerráneo hay una tierra de mar y mucho sol
Que desde antaño se viene practicando una asquerosa y sucia tradición
Un individuo vestido de payaso tortura y martiriza hasta la muerte a un animal
Y el graderío estalla de locura cuando el acero anuncia su final.
Banderilleros sedientos de violencia van torturando sin ninguna compasión
Los picadores prosiguen la matanza acentuando punzadas de dolor
Malherido, enviste con bravura contra el frío del acero que destroza su interior
Agonizando en un charco de sangre, el puntillero remata la función.
Festejo, criminal, vergüenza !!!
Torero, eres la vergüenza de una nación
Torero, eres la violencia en televisión
Torero, eres asesino por vocación
Torero, me produce asco tu profesión
Llamar cultura al sadismo organizado, a la violencia, a la muerte o al dolor
Es un insulto a la propia inteligencia, al desarrollo de nuestra evolución.
Tu indiferencia les hace poderosos, manifiesta tu repulsa a la fiesta criminal
No colabores con un juego de dementes, taurinos al código penal.
Festejo, criminal, vergüenza !!!
Torero, eres la vergüenza de una nación
Torero, eres la violencia en televisión
Torero, eres asesino por vocación
Torero, me produce asco tu profesión
Festejo, criminal, vergüenza !!!
Que desde antaño se viene practicando una asquerosa y sucia tradición
Un individuo vestido de payaso tortura y martiriza hasta la muerte a un animal
Y el graderío estalla de locura cuando el acero anuncia su final.
Banderilleros sedientos de violencia van torturando sin ninguna compasión
Los picadores prosiguen la matanza acentuando punzadas de dolor
Malherido, enviste con bravura contra el frío del acero que destroza su interior
Agonizando en un charco de sangre, el puntillero remata la función.
Festejo, criminal, vergüenza !!!
Torero, eres la vergüenza de una nación
Torero, eres la violencia en televisión
Torero, eres asesino por vocación
Torero, me produce asco tu profesión
Llamar cultura al sadismo organizado, a la violencia, a la muerte o al dolor
Es un insulto a la propia inteligencia, al desarrollo de nuestra evolución.
Tu indiferencia les hace poderosos, manifiesta tu repulsa a la fiesta criminal
No colabores con un juego de dementes, taurinos al código penal.
Festejo, criminal, vergüenza !!!
Torero, eres la vergüenza de una nación
Torero, eres la violencia en televisión
Torero, eres asesino por vocación
Torero, me produce asco tu profesión
Festejo, criminal, vergüenza !!!
envoyé par Lorenzo Masetti - 30/6/2006 - 13:21
Langue: italien
Versione italiana di Kiocciolina
VERGOGNA
Tra l'Atlantico e il Mar Mediterraneo c'è una terra con il mare e molto sole
In cui da tempi antichi si pratica una schifosa e sporca tradizione
Un individuo vestito da pagliaccio tortura e martirizza fino alla morte un animale
E il pubblico esplode di follia quando l'acciaio annuncia il suo finale.
Banderilleros assetati di violenza continunano a torturare senza alcuna compassione
I picadores proseguono il massacro accentuandolo con punzecchiature di dolore
Gravemente ferito, resiste con coraggio contro il freddo dell'acciaio che distrugge le sue interiora
Agonizzando in una pozzanghera di sangue, il puntillero pone fine allo spettacolo.
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
Torero, sei la vergogna di una nazione
Torero, sei la violenza in televisione
Torero, sei un assassino per vocazione
Torero, mi fa schifo il tuo mestiere
Chiamare 'cultura' il sadismo organizzato, la violenza, la morte o il dolore
È un insulto alla propria intelligenza, allo sviluppo della nostra evoluzione.
La tua indifferenza li rende potenti, manifesta il tuo rifiuto alla festa criminale
Non collaborare con un gioco di dementi, le corride al codice penale!
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
Torero, sei la vergogna di una nazione
Torero, sei la violenza in televisione
Torero, sei un assassino per vocazione
Torero, mi fa schifo il tuo mestiere
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
Tra l'Atlantico e il Mar Mediterraneo c'è una terra con il mare e molto sole
In cui da tempi antichi si pratica una schifosa e sporca tradizione
Un individuo vestito da pagliaccio tortura e martirizza fino alla morte un animale
E il pubblico esplode di follia quando l'acciaio annuncia il suo finale.
Banderilleros assetati di violenza continunano a torturare senza alcuna compassione
I picadores proseguono il massacro accentuandolo con punzecchiature di dolore
Gravemente ferito, resiste con coraggio contro il freddo dell'acciaio che distrugge le sue interiora
Agonizzando in una pozzanghera di sangue, il puntillero pone fine allo spettacolo.
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
Torero, sei la vergogna di una nazione
Torero, sei la violenza in televisione
Torero, sei un assassino per vocazione
Torero, mi fa schifo il tuo mestiere
Chiamare 'cultura' il sadismo organizzato, la violenza, la morte o il dolore
È un insulto alla propria intelligenza, allo sviluppo della nostra evoluzione.
La tua indifferenza li rende potenti, manifesta il tuo rifiuto alla festa criminale
Non collaborare con un gioco di dementi, le corride al codice penale!
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
Torero, sei la vergogna di una nazione
Torero, sei la violenza in televisione
Torero, sei un assassino per vocazione
Torero, mi fa schifo il tuo mestiere
Festeggiamento criminale, vergogna!!!
envoyé par Kiocciolina - 23/12/2006 - 03:11
Langue: français
Version française – VERGOGNE – Marco Valdo M.I. – 2010
D'après la version italienne de Kiocciolina – VERGOGNA – de la
Chanson espagnole – Vergüenza – Ska-P – 2000
D'après la version italienne de Kiocciolina – VERGOGNA – de la
Chanson espagnole – Vergüenza – Ska-P – 2000
Voilà une chanson qui ne tourne pas autour de l'arène, dit Lucien l'âne en frémissant tout au long de son échine en suivant ainsi la ligne de crête, plus rugueuse et plus sombre qui longe sa colonne. Et si je le pouvais, je la chanterais, car je suis tout-à-fait d'accord avec son contenu. Enfin presque... Je n'ai pas une grande confiance dans le code pénal. Qu'on mette fin aux massacres des taureaux me paraît une bonne chose. Tout comme, je n'aimerais pas qu'on fasse des combats d'ânes, ni même d'hommes ou de femmes ou des deux.
Cela me paraît absurde, en effet... mais s'il fallait interdire tout ce qui est absurde, dit Marco Valdo M.I. Quant aux combats, il y en a de toutes sortes : de coqs, de chiens, de chameaux... Et puis, ce qui est absurde pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre. Dire que c'est absurde, ce n'est donc qu'un argument de forme, un indice qu'il y a là quelque chose qui ne fonctionne pas bien au regard d'une cohérence. Disons que c'est une partie d'argument, un bon début, mais que ce n'est pas suffisant. Il faut y ajouter quelque chose de plus net, une raison plus profonde. La question est : à quoi se réfère-t-on pour trancher...
Et bien, tu as raison, si on doit se référer à quelque chose, ce ne peut être au code pénal, ni à aucune règle établie « a posteriori ». S'il s'agit de trancher, tranchons : en soi, c'est un assassinat pur et simple, pire un assassinat pour le plaisir et encore plus, un assassinat volontairement douloureux et lent... pour le plaisir. Et pas pour le plaisir du taureau... Crois-moi... je connais bien des taureaux et j'en ai parlé avec eux... Et bien, je n'en ai rencontré aucun qui aimait ça; ni d'ailleurs aucun qui fut atteint d'une telle démence. Il n'y a pas à tortiller : on est en plein sadisme et en plein sadisme en réunion, dans un mouvement de sadisme collectif. Imagine un instant qu'on remplace le taureau par un homme... Ou par un homme d'une soi-disant race particulière et choisie... Comme pour le taureau.
D'accord, Lucien l'âne mon ami, je vais décrire ce qu'on verrait. C'est très proche des événements sportifs, d’ailleurs. C'est une exacerbation de l'agonisme, une célébration de l'agonie. Ce qui est malgré tout assez morbide. Donc, on aurait une grande arène, entourée de gradins où seraient installés des milliers de spectateurs – disons des ânes, des taureaux, des oiseaux, des lions... et même, des singes, des cochons, des humains... Dans l'arène, il y aurait des banderilleros, des picadors, des toreros, des matadors et le puntillero. Peu importe ici qui ils sont; ce qui compte c'est ce qu'ils vont faire. On lâche un homme nu ou alors, dans un costume de cérémonie, ou peinturluré pour faire joli. Pour faire beau, car quand même, c'est une grande fiesta, il y faut du faste... Et que la fête commence ! À la grande satisfaction de la foule qui pousse des Ole à tours de bras. L'enthousiasme est contagieux. La suite est comme pour le taureau : on pique par devant, on pique par derrière, on plante des banderilles dans le dos, dans les flancs... et tous ces courageux jeunes gens s'enfuient dès que la victime tente de se défendre en les attaquant. Quel courage, quel honneur ! Ils ne font que frapper, blesser, insulter et fuir. On dirait une bande de gamins qui harcèlent un enfant solitaire... Je sais de quoi il s'agit... J'ai vécu cette scène; il y a bien longtemps. Ils étaient sept ou huit, tous plus grands, tous plus forts. Peut-être que si j'avais été plus grand, plus âgé, plus fort n'auraient-ils pas essayé... Ou une autre fois peut-être, armés et en groupe. Matraques et révolvers. Mon seul tort, car j'étais la victime de ce harcèlement, c'était que je lisais un livre, assis au soleil. Pour certains brancos, lire est intolérable, lire signifie penser et cela même est intolérable. Ils piquent, piquent comme les moustiques, ils crachent, lancent des cailloux et toujours fuient, fuient dès que je me lève. Ils fuient comme une bande d'étourneaux dans tous les sens. Impossible de les saisir. La seule solution était d'en viser un et un seul, de le transformer en victime de son propre piège, de le poursuivre sans relâche jusqu'à ce qu'il accepte la lutte ou alors, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a fallu aller jusqu'à sa chute et là, je l'ai étranglé... Un peu, beaucoup, passionnément, obstinément, à la folie... Certes, il payait pour tous... Mais enfin, il n'en est pas mort... Enfin, presque... si on ne l'avait arraché de mes mains. Depuis lors, je me suis arrangé pour qu'on me laisse tranquille... depuis lors, je me cache pour lire.
Je comprends aussi fort bien le taureau, dit Lucien l'âne frémissant de colère. Ah, s'il pouvait tenir, rien qu'un instant le matador, le torero ou n'importe lequel de ces trublions, je pense bien qu'il faudrait aussi l'arracher au plus vite de l'étreinte volontairement mortelle du taureau. Considération annexe, mais essentielle : en cette affaire, ce ne sera jamais le taureau qui sera responsable de la mort de celui qui serait tombé entre ses mains. Ce serait tout simplement de la légitime défense contre une attaque sadique en groupe. Mais Marco Valdo M.I. mon ami, laisse-moi te dire que tu t'éloignes de la description sereine des faits...
Juste, Lucien. Donc, ils continuent à le taquiner et l'homme s’essouffle et l'homme tombe. Il se ramasse et on le pique encore et encore dans les bras, dans les flancs, une banderille sous l'omoplate gauche. Le voici à genoux, capable encore à peine de se relever et il regarde celui qui s'approche, l'épée à la main pour un premier coup mortel et dans sa tête, il compte. Cent pas, nonante-neuf pas, nonante-huit pas... Et les hommes dans l'ombre, et les hommes en uniformes hurlent, et les femmes en robe de fête défaillent en montrant leurs poitrines... de l'assassinat considéré comme un des beaux-arts... Quatre-vingts pas, septante-neuf pas, septante-huit pas... On le pique encore dans le haut des jambes, dans les mollets, on lui crache encore au visage, on l'insulte encore... Soixante- trois pas, soixante-deux pas... Ola, ola, ola... La vague déferlante de cris teintée de bruits de trompettes et de tambours vient le frapper en plein cerveau... Cinquante- quatre pas, cinquante-trois pas... Il marche droit sur lui, ils marchent tous sur lui, ils marchent sur la Ville... Quarante-deux pas, quarante et un pas.. Le chahut devient rumeur, les cris des femmes se font plus aigus, hystériques, le tonnerre entre dans sa tête, un bruit énorme de pompe emplit ses oreilles, une musique, une musique d’enfer... Trente-six pas, trente-cinq pas... Le silence commence, le silence couvre tout... Vingt-cinq pas, vingt-quatre pas... Le silence dans la tête de l'homme, le silence déchire le silence et le tohu-bohu de la foule d'un coup est loin, si loin... Quatorze pas, treize pas... On approche, les pieds sont là, cuirs luisants, cuirs brillants, cuirs lourds, à peine craquelés... Huit pas, sept pas... Crac, crac, crac... Les pointes touchent le sol, puis elles craquent juste à la pliure du pied, les bottes... Un pas... Crac, l'épée entre dans le dos, l'épée s'enfonce, mais ne tue pas. Les hurlements reviennent, le sang s'enfuit comme la vie est lente et comme l'espérance est violente... Vienne la nuit, sonne l’heure, mes jours s'en vont... Je demeure, je demeure là, à terre, le puntillero arrive, il a la puntilla dans la main gauche... Trois pas, deux pas, un pas, zéro pas.... Plus rien.
Brrr, dit Lucien l'âne en raclant le sol de l'arène de son sabot noir comme l’œil du taureau. Je n'aime pas ça du tout.
On dirait pourtant, Lucien l'âne mon ami, qu'il y a des gens qui aiment ça, des gens qui font ça, des gens qui ont pareils penchants. Des gens que ça amuse... C'est un effet du pouvoir, c'est une manifestation du pouvoir qui les fascine. Pour eux, c'est affirmation du pouvoir qu'ils ont sur les autres... C'est une sorte de parabole de la Guerre de Cent Mille Ans... De tels événements existent, pas toujours dans les arènes, parfois dans la ville, dans un quartier, dans une ruelle, dans un camp...
Parfois, à l'échelle d'un pays, de tout un peuple... Les hommes en noir, les hommes en uniforme... avec leurs banderilles, avec leurs piques, avec leur épée, avec leur puntillo.
Je n'aime pas ça du tout, dit Lucien l'âne. Tissons, Marco Valdo M.I. mon ami, tant que nous le pouvons encore, le linceul de ce monde tauromachique, assassin et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Cela me paraît absurde, en effet... mais s'il fallait interdire tout ce qui est absurde, dit Marco Valdo M.I. Quant aux combats, il y en a de toutes sortes : de coqs, de chiens, de chameaux... Et puis, ce qui est absurde pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre. Dire que c'est absurde, ce n'est donc qu'un argument de forme, un indice qu'il y a là quelque chose qui ne fonctionne pas bien au regard d'une cohérence. Disons que c'est une partie d'argument, un bon début, mais que ce n'est pas suffisant. Il faut y ajouter quelque chose de plus net, une raison plus profonde. La question est : à quoi se réfère-t-on pour trancher...
Et bien, tu as raison, si on doit se référer à quelque chose, ce ne peut être au code pénal, ni à aucune règle établie « a posteriori ». S'il s'agit de trancher, tranchons : en soi, c'est un assassinat pur et simple, pire un assassinat pour le plaisir et encore plus, un assassinat volontairement douloureux et lent... pour le plaisir. Et pas pour le plaisir du taureau... Crois-moi... je connais bien des taureaux et j'en ai parlé avec eux... Et bien, je n'en ai rencontré aucun qui aimait ça; ni d'ailleurs aucun qui fut atteint d'une telle démence. Il n'y a pas à tortiller : on est en plein sadisme et en plein sadisme en réunion, dans un mouvement de sadisme collectif. Imagine un instant qu'on remplace le taureau par un homme... Ou par un homme d'une soi-disant race particulière et choisie... Comme pour le taureau.
D'accord, Lucien l'âne mon ami, je vais décrire ce qu'on verrait. C'est très proche des événements sportifs, d’ailleurs. C'est une exacerbation de l'agonisme, une célébration de l'agonie. Ce qui est malgré tout assez morbide. Donc, on aurait une grande arène, entourée de gradins où seraient installés des milliers de spectateurs – disons des ânes, des taureaux, des oiseaux, des lions... et même, des singes, des cochons, des humains... Dans l'arène, il y aurait des banderilleros, des picadors, des toreros, des matadors et le puntillero. Peu importe ici qui ils sont; ce qui compte c'est ce qu'ils vont faire. On lâche un homme nu ou alors, dans un costume de cérémonie, ou peinturluré pour faire joli. Pour faire beau, car quand même, c'est une grande fiesta, il y faut du faste... Et que la fête commence ! À la grande satisfaction de la foule qui pousse des Ole à tours de bras. L'enthousiasme est contagieux. La suite est comme pour le taureau : on pique par devant, on pique par derrière, on plante des banderilles dans le dos, dans les flancs... et tous ces courageux jeunes gens s'enfuient dès que la victime tente de se défendre en les attaquant. Quel courage, quel honneur ! Ils ne font que frapper, blesser, insulter et fuir. On dirait une bande de gamins qui harcèlent un enfant solitaire... Je sais de quoi il s'agit... J'ai vécu cette scène; il y a bien longtemps. Ils étaient sept ou huit, tous plus grands, tous plus forts. Peut-être que si j'avais été plus grand, plus âgé, plus fort n'auraient-ils pas essayé... Ou une autre fois peut-être, armés et en groupe. Matraques et révolvers. Mon seul tort, car j'étais la victime de ce harcèlement, c'était que je lisais un livre, assis au soleil. Pour certains brancos, lire est intolérable, lire signifie penser et cela même est intolérable. Ils piquent, piquent comme les moustiques, ils crachent, lancent des cailloux et toujours fuient, fuient dès que je me lève. Ils fuient comme une bande d'étourneaux dans tous les sens. Impossible de les saisir. La seule solution était d'en viser un et un seul, de le transformer en victime de son propre piège, de le poursuivre sans relâche jusqu'à ce qu'il accepte la lutte ou alors, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a fallu aller jusqu'à sa chute et là, je l'ai étranglé... Un peu, beaucoup, passionnément, obstinément, à la folie... Certes, il payait pour tous... Mais enfin, il n'en est pas mort... Enfin, presque... si on ne l'avait arraché de mes mains. Depuis lors, je me suis arrangé pour qu'on me laisse tranquille... depuis lors, je me cache pour lire.
Je comprends aussi fort bien le taureau, dit Lucien l'âne frémissant de colère. Ah, s'il pouvait tenir, rien qu'un instant le matador, le torero ou n'importe lequel de ces trublions, je pense bien qu'il faudrait aussi l'arracher au plus vite de l'étreinte volontairement mortelle du taureau. Considération annexe, mais essentielle : en cette affaire, ce ne sera jamais le taureau qui sera responsable de la mort de celui qui serait tombé entre ses mains. Ce serait tout simplement de la légitime défense contre une attaque sadique en groupe. Mais Marco Valdo M.I. mon ami, laisse-moi te dire que tu t'éloignes de la description sereine des faits...
Juste, Lucien. Donc, ils continuent à le taquiner et l'homme s’essouffle et l'homme tombe. Il se ramasse et on le pique encore et encore dans les bras, dans les flancs, une banderille sous l'omoplate gauche. Le voici à genoux, capable encore à peine de se relever et il regarde celui qui s'approche, l'épée à la main pour un premier coup mortel et dans sa tête, il compte. Cent pas, nonante-neuf pas, nonante-huit pas... Et les hommes dans l'ombre, et les hommes en uniformes hurlent, et les femmes en robe de fête défaillent en montrant leurs poitrines... de l'assassinat considéré comme un des beaux-arts... Quatre-vingts pas, septante-neuf pas, septante-huit pas... On le pique encore dans le haut des jambes, dans les mollets, on lui crache encore au visage, on l'insulte encore... Soixante- trois pas, soixante-deux pas... Ola, ola, ola... La vague déferlante de cris teintée de bruits de trompettes et de tambours vient le frapper en plein cerveau... Cinquante- quatre pas, cinquante-trois pas... Il marche droit sur lui, ils marchent tous sur lui, ils marchent sur la Ville... Quarante-deux pas, quarante et un pas.. Le chahut devient rumeur, les cris des femmes se font plus aigus, hystériques, le tonnerre entre dans sa tête, un bruit énorme de pompe emplit ses oreilles, une musique, une musique d’enfer... Trente-six pas, trente-cinq pas... Le silence commence, le silence couvre tout... Vingt-cinq pas, vingt-quatre pas... Le silence dans la tête de l'homme, le silence déchire le silence et le tohu-bohu de la foule d'un coup est loin, si loin... Quatorze pas, treize pas... On approche, les pieds sont là, cuirs luisants, cuirs brillants, cuirs lourds, à peine craquelés... Huit pas, sept pas... Crac, crac, crac... Les pointes touchent le sol, puis elles craquent juste à la pliure du pied, les bottes... Un pas... Crac, l'épée entre dans le dos, l'épée s'enfonce, mais ne tue pas. Les hurlements reviennent, le sang s'enfuit comme la vie est lente et comme l'espérance est violente... Vienne la nuit, sonne l’heure, mes jours s'en vont... Je demeure, je demeure là, à terre, le puntillero arrive, il a la puntilla dans la main gauche... Trois pas, deux pas, un pas, zéro pas.... Plus rien.
Brrr, dit Lucien l'âne en raclant le sol de l'arène de son sabot noir comme l’œil du taureau. Je n'aime pas ça du tout.
On dirait pourtant, Lucien l'âne mon ami, qu'il y a des gens qui aiment ça, des gens qui font ça, des gens qui ont pareils penchants. Des gens que ça amuse... C'est un effet du pouvoir, c'est une manifestation du pouvoir qui les fascine. Pour eux, c'est affirmation du pouvoir qu'ils ont sur les autres... C'est une sorte de parabole de la Guerre de Cent Mille Ans... De tels événements existent, pas toujours dans les arènes, parfois dans la ville, dans un quartier, dans une ruelle, dans un camp...
Parfois, à l'échelle d'un pays, de tout un peuple... Les hommes en noir, les hommes en uniforme... avec leurs banderilles, avec leurs piques, avec leur épée, avec leur puntillo.
Je n'aime pas ça du tout, dit Lucien l'âne. Tissons, Marco Valdo M.I. mon ami, tant que nous le pouvons encore, le linceul de ce monde tauromachique, assassin et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
VERGOGNE
Entre l'Atlantique et la Mer Méditerranée, il y a une terre avec la mer et beaucoup de soleil.
Où depuis des temps anciens, on pratique une tradition répugnante et sale.
Un individu déguisé en pitre torture et massacre jusqu'à la mort un animal.
Et le public explose de folie quand l'acier annonce sa fin.
Des banderilleros assoiffés de violence continuent à torturer sans aucune compassion.
Les picadors poursuivent le massacre en l'accentuant avec des piques de douleur
Gravement blessé, il résiste avec courage contre le froid de l'acier qui le détruit à l’intérieur
Agonisant dans une flaque de sang; le puntillero met fin au spectacle.
Festoiement criminel, vergogne !!!
Torero, tu es la vergogne d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es un assassin par vocation
Torero, ton métier me répugne.
Appeler « culture » le sadisme organisé, la violence, la mort ou la douleur
Est une insulte à l'intelligence, au développement de notre évolution.
Ton indifférence les rend puissants, manifeste ton refus de la fête criminelle.
Ne collaborez pas à un jeu de déments, les corridas au code pénal !
Festoiement criminel, vergogne !!!
Torero, tu es la vergogne d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es un assassin par vocation
Torero, ton métier me répugne.
Festoiement criminel, vergogne !!!
Entre l'Atlantique et la Mer Méditerranée, il y a une terre avec la mer et beaucoup de soleil.
Où depuis des temps anciens, on pratique une tradition répugnante et sale.
Un individu déguisé en pitre torture et massacre jusqu'à la mort un animal.
Et le public explose de folie quand l'acier annonce sa fin.
Des banderilleros assoiffés de violence continuent à torturer sans aucune compassion.
Les picadors poursuivent le massacre en l'accentuant avec des piques de douleur
Gravement blessé, il résiste avec courage contre le froid de l'acier qui le détruit à l’intérieur
Agonisant dans une flaque de sang; le puntillero met fin au spectacle.
Festoiement criminel, vergogne !!!
Torero, tu es la vergogne d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es un assassin par vocation
Torero, ton métier me répugne.
Appeler « culture » le sadisme organisé, la violence, la mort ou la douleur
Est une insulte à l'intelligence, au développement de notre évolution.
Ton indifférence les rend puissants, manifeste ton refus de la fête criminelle.
Ne collaborez pas à un jeu de déments, les corridas au code pénal !
Festoiement criminel, vergogne !!!
Torero, tu es la vergogne d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es un assassin par vocation
Torero, ton métier me répugne.
Festoiement criminel, vergogne !!!
envoyé par Marco Valdo M.I. - 1/11/2010 - 21:44
Langue: français
Versione francese da questa pagina
VERGÜENZA (LA HONTE)
Entre l'Atlantique et la Méditerranée
Il y a une contrée en bord de mer et ensoleillée
Qui depuis des lustres, pratique une dégueulasse et sale tradition:
Un individu habillé en clown torture et martyrise jusqu'à la mort un animal
Et la folie secoue l'arène quand la lame d'acier annonce son final
Les banderilleros assoiffés de violence vont torturer sans aucune compassion
Les picadors poursuivent leur massacre en infligeant des coups de poignard de douleur
Blessé gravement, il a chargé avec bravoure contre le froid de l'acier qui détruit son intérieur
Agonisant dans une flaque de sang, le Puntillero clôt le spectacle
Festivité criminelle, la honte
Torero, tu es la honte d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es assassin par vocation
Torero, ton métier me fout la gerbe
Appeler "Culture" le sadisme organisé, la violence, la mort ou la douleur
Est une insulte à l'intelligence, à notre évolution
Ton indifférence les rend puissants, manifeste ton rejet envers la fête criminelle
Ne collabore pas avec un jeu de déments, les taurins devraient être dans le code pénal
Festivité criminelle, la honte
Torero, tu es la honte d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es assassin par vocation
Torero, ton métier me fout la gerbe
Entre l'Atlantique et la Méditerranée
Il y a une contrée en bord de mer et ensoleillée
Qui depuis des lustres, pratique une dégueulasse et sale tradition:
Un individu habillé en clown torture et martyrise jusqu'à la mort un animal
Et la folie secoue l'arène quand la lame d'acier annonce son final
Les banderilleros assoiffés de violence vont torturer sans aucune compassion
Les picadors poursuivent leur massacre en infligeant des coups de poignard de douleur
Blessé gravement, il a chargé avec bravoure contre le froid de l'acier qui détruit son intérieur
Agonisant dans une flaque de sang, le Puntillero clôt le spectacle
Festivité criminelle, la honte
Torero, tu es la honte d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es assassin par vocation
Torero, ton métier me fout la gerbe
Appeler "Culture" le sadisme organisé, la violence, la mort ou la douleur
Est une insulte à l'intelligence, à notre évolution
Ton indifférence les rend puissants, manifeste ton rejet envers la fête criminelle
Ne collabore pas avec un jeu de déments, les taurins devraient être dans le code pénal
Festivité criminelle, la honte
Torero, tu es la honte d'une nation
Torero, tu es la violence à la télévision
Torero, tu es assassin par vocation
Torero, ton métier me fout la gerbe
envoyé par DonQuijote82 - 20/11/2011 - 11:18
Una buona notizia
Questo fine settimana l'ultima corrida in Catalogna. Ci dispiace soltanto per l'"ultimo toro".
Plataforma Prou
Questo fine settimana l'ultima corrida in Catalogna. Ci dispiace soltanto per l'"ultimo toro".
Plataforma Prou
Ode al toro ribelle
Che cos'è una corrida?
Un crimine,
una buffonata;
ai tempi dei romani,
si sbranavano le persone
pollice in alto
o pollice in basso.
Arroganza e presunzione,
omicidio
mascherato da tradizione;
Grande il toro
che è uscito dall'arena,
Ode a te o Prode
prima di morire abbattuto,
nella tua paura di fuga
ne hai STORTI trenta.
Dovrebbero farne una statua
ed un epitaffio:
''Santo Toro el Vengador ',
Al Toro coraggioso
che osò ribellarsi
all'ignoranza umana.''
Anche se ora
vaghi nelle praterie
insieme agli altri fratelli,
nella stessa sorte,
sentiti un eroe
anche dopo la morte,
perché del tuo sangue
ne hai fatto
un grande onore.
Gianny Mirra 21/08/2010 00:13 6 490
Che cos'è una corrida?
Un crimine,
una buffonata;
ai tempi dei romani,
si sbranavano le persone
pollice in alto
o pollice in basso.
Arroganza e presunzione,
omicidio
mascherato da tradizione;
Grande il toro
che è uscito dall'arena,
Ode a te o Prode
prima di morire abbattuto,
nella tua paura di fuga
ne hai STORTI trenta.
Dovrebbero farne una statua
ed un epitaffio:
''Santo Toro el Vengador ',
Al Toro coraggioso
che osò ribellarsi
all'ignoranza umana.''
Anche se ora
vaghi nelle praterie
insieme agli altri fratelli,
nella stessa sorte,
sentiti un eroe
anche dopo la morte,
perché del tuo sangue
ne hai fatto
un grande onore.
Gianny Mirra 21/08/2010 00:13 6 490
DonQuijote82 - 3/10/2011 - 12:12
Al ristorante adiacente l'arena di granada rivolti al cameriere:
-cosa ci consiglia come piatto della casa-
-senor, lo che puedo aconsejar es las cojones de toro-
intanto i due vedevano i camerieri che sui vassoi portavano los cojones
grandi come bocce da bowlig e chiesero che le fossero serviti.
-no senor los toros que se matan cada dia son seis solo y no son bastantes
para todos, teneis che prenotar para manana.-
il giorno dopo tornano per mangiare los cojones ed il camarero porta
un vassoio con due cojones grandi come due palline da ping pong
come mai ieri erano grandi e oggi così piccole?
-senores, en la corrida no es siempre el toro que se muere, esta vez se ha
muerto el torero.
w el toro!»
-cosa ci consiglia come piatto della casa-
-senor, lo che puedo aconsejar es las cojones de toro-
intanto i due vedevano i camerieri che sui vassoi portavano los cojones
grandi come bocce da bowlig e chiesero che le fossero serviti.
-no senor los toros que se matan cada dia son seis solo y no son bastantes
para todos, teneis che prenotar para manana.-
il giorno dopo tornano per mangiare los cojones ed il camarero porta
un vassoio con due cojones grandi come due palline da ping pong
come mai ieri erano grandi e oggi così piccole?
-senores, en la corrida no es siempre el toro que se muere, esta vez se ha
muerto el torero.
w el toro!»
DonQuijote82 - 3/10/2011 - 12:12
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Per il ciclo della "guerra agli animali" ecco una canzone sulla terribile "tradizione" della corrida.