Ils s'éveillent à l'heure du berger
Pour se lever à l'heure du thé
Et sortir à l'heure de plus rien
Les paumés du petit matin
Elles elles ont l'arrogance
Des filles qui ont de la poitrine
Eux ils ont cette assurance
Des hommes dont on devine
Que le papa a eu de la chance
Les paumés du petit matin
Venez danser
Copain copain copain copain copain copain...
Venez danser
Et ça danse les yeux dans les seins
Ils se blanchissent leurs nuits
Au lavoir des mélancolies
Oui lave sans salir les mains
Les paumés du petit matin
Ils se racontent à minuit
Les poèmes qu'ils n'ont pas lus
Les romans qu'ils n'ont pas écrits
Les amours qu'ils n'ont pas vécues
Les vérités qui ne servent à rien
Les paumés du petit matin
Venez danser
Copain copain copain copain copain copain...
Venez danser
Et ça danse les yeux dans les seins
L'amour leur déchire le foie ah
Ah c'était c'était si bien
C'était ah ah ah vous ne comprendriez pas...
Les paumés du petit matin
Ils prennent le dernier whisky
Ils prennent le dernier bon mot
Ils reprennent le dernier whisky
Ils prennent le dernier tango
Ils prennent le dernier chagrin
Les paumés du petit matin
Venez pleurer
Copain copain copain allez
Allez venez venez
Allez venez pleurer
Et ça pleure les yeux dans les seins
Les paumés du petit matin.
Pour se lever à l'heure du thé
Et sortir à l'heure de plus rien
Les paumés du petit matin
Elles elles ont l'arrogance
Des filles qui ont de la poitrine
Eux ils ont cette assurance
Des hommes dont on devine
Que le papa a eu de la chance
Les paumés du petit matin
Venez danser
Copain copain copain copain copain copain...
Venez danser
Et ça danse les yeux dans les seins
Ils se blanchissent leurs nuits
Au lavoir des mélancolies
Oui lave sans salir les mains
Les paumés du petit matin
Ils se racontent à minuit
Les poèmes qu'ils n'ont pas lus
Les romans qu'ils n'ont pas écrits
Les amours qu'ils n'ont pas vécues
Les vérités qui ne servent à rien
Les paumés du petit matin
Venez danser
Copain copain copain copain copain copain...
Venez danser
Et ça danse les yeux dans les seins
L'amour leur déchire le foie ah
Ah c'était c'était si bien
C'était ah ah ah vous ne comprendriez pas...
Les paumés du petit matin
Ils prennent le dernier whisky
Ils prennent le dernier bon mot
Ils reprennent le dernier whisky
Ils prennent le dernier tango
Ils prennent le dernier chagrin
Les paumés du petit matin
Venez pleurer
Copain copain copain allez
Allez venez venez
Allez venez pleurer
Et ça pleure les yeux dans les seins
Les paumés du petit matin.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 17/7/2012 - 21:29
Mon ami Marco Valdo M.I. a ouvert un blog en langue française pour relayer le travail en français fait ici dans les Chansons contre la Guerre et accessoirement, disposer d'une sorte de copie de réserve au cas où son disque dur viendrait à flancher. Comme tous les blogs, canzones.over-blog.com, car tel est son nom, est accessible au public, via internet.
Il avait donc repris Les Paumés du Petit Matin et le commentaire qui l'accompagnait sur le blog canzones.over-blog.com (j'aurais même tendance à écrire bloc, comme dans bloc-notes et en tous cas, c'est comme ça que je le pense ; c'est ce qui justifie le « sur » le blog).
Dans ce commentaire, il avait inséré une vidéo -, qui était une excellente vidéo et qui de plus permettait de suivre Brel en anglais... Mais... Les « éditions Jacques Brel », à savoir La Fondation Jacques Brel, ont fait supprimer l'accès à la vidéo en question... Pauvre Brel ! La censure le frappe et pour de sinistres raisons...
Car voyez-vous, derrière tout ça, il y a l'avidité et la rapacité... Pas une once de générosité pour l'artiste Brel, lui qui était la générosité-même. J'en ai la nausée...
Mais voyez-vous Monsieur, dit Brel de l'au-delà :
« Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas, on compte... »
La Fondation Jacques Brel, qui se dit « association sans but lucratif », dont le but apparent serait de perpétuer la mémoire de Brel et de faire rayonner son génie (car lui, il en avait) partout et dans toutes les langues..., de faire connaître principalement son œuvre, sa poésie, son talent de chanteur aussi... se révèle être une vulgaire machine à sous.
J'en tiens pour preuve le message reçu – plein de désappointement de Philippe... que je cite intégralement ci-dessous :
"Les Paumés du Petit Matin
Le lien, posté récemment par Valdo, vers la vidéo de Brel (traduite en anglais) n'est plus disponible depuis aujourd'hui. A cause de qui... des éditions Brel, qui pensent ainsi protéger leur rente de copyright, qui leur tombe du ciel sans rien faire, et qui ne font rien pour offrir aux mondes non francophones des traductions correctes. Ils veillent sur leur héritage patrimonial, tels des corbeaux grippe-sous vieillissant. Et quand on leur demande s'ils sont propriétaires de ci ou ça, ils répondent dans le vague, jamais précisément : la peur de dire oui ou non, la peur probablement de perdre trois sous.
Et sur la suppression de cette vidéo (en fait : ces videos, y'en a plusieurs): ils savent très bien (nom, adresse, tel et tout) qui les a faites. Ils peuvent simplement faire un mail pour dire "non".
Mais ils préfèrent attaquer par derrière, quatre vidéos à la fois, pour déclencher une suppression du compte. Allez voir le compte - on peut discuter des traductions mais au moins c'est un travail honnête. L'attaque des éditions Jacques Brel, elle, ne l'est pas vraiment car ils pouvaient procéder autrement. N'allez pas croire que je leur en veux, parce que d'abord ce n'est pas mon compte youtube qui est en cause, mais surtout je pense que plus que de la méchanceté, il s'agit simplement de bêtise. »
Je tenais à ce que ce genre de vilénie soit connue...
Par ailleurs, on sait comment je traite ce genre de « gens-là »... Par le mépris et ma désolation pour Jacques Brel d'être dépendant de tels sagouins.
Ainsi Parlait Lucien Lane
Il avait donc repris Les Paumés du Petit Matin et le commentaire qui l'accompagnait sur le blog canzones.over-blog.com (j'aurais même tendance à écrire bloc, comme dans bloc-notes et en tous cas, c'est comme ça que je le pense ; c'est ce qui justifie le « sur » le blog).
Dans ce commentaire, il avait inséré une vidéo -, qui était une excellente vidéo et qui de plus permettait de suivre Brel en anglais... Mais... Les « éditions Jacques Brel », à savoir La Fondation Jacques Brel, ont fait supprimer l'accès à la vidéo en question... Pauvre Brel ! La censure le frappe et pour de sinistres raisons...
Car voyez-vous, derrière tout ça, il y a l'avidité et la rapacité... Pas une once de générosité pour l'artiste Brel, lui qui était la générosité-même. J'en ai la nausée...
Mais voyez-vous Monsieur, dit Brel de l'au-delà :
« Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas, on compte... »
La Fondation Jacques Brel, qui se dit « association sans but lucratif », dont le but apparent serait de perpétuer la mémoire de Brel et de faire rayonner son génie (car lui, il en avait) partout et dans toutes les langues..., de faire connaître principalement son œuvre, sa poésie, son talent de chanteur aussi... se révèle être une vulgaire machine à sous.
J'en tiens pour preuve le message reçu – plein de désappointement de Philippe... que je cite intégralement ci-dessous :
"Les Paumés du Petit Matin
Le lien, posté récemment par Valdo, vers la vidéo de Brel (traduite en anglais) n'est plus disponible depuis aujourd'hui. A cause de qui... des éditions Brel, qui pensent ainsi protéger leur rente de copyright, qui leur tombe du ciel sans rien faire, et qui ne font rien pour offrir aux mondes non francophones des traductions correctes. Ils veillent sur leur héritage patrimonial, tels des corbeaux grippe-sous vieillissant. Et quand on leur demande s'ils sont propriétaires de ci ou ça, ils répondent dans le vague, jamais précisément : la peur de dire oui ou non, la peur probablement de perdre trois sous.
Et sur la suppression de cette vidéo (en fait : ces videos, y'en a plusieurs): ils savent très bien (nom, adresse, tel et tout) qui les a faites. Ils peuvent simplement faire un mail pour dire "non".
Mais ils préfèrent attaquer par derrière, quatre vidéos à la fois, pour déclencher une suppression du compte. Allez voir le compte - on peut discuter des traductions mais au moins c'est un travail honnête. L'attaque des éditions Jacques Brel, elle, ne l'est pas vraiment car ils pouvaient procéder autrement. N'allez pas croire que je leur en veux, parce que d'abord ce n'est pas mon compte youtube qui est en cause, mais surtout je pense que plus que de la méchanceté, il s'agit simplement de bêtise. »
Je tenais à ce que ce genre de vilénie soit connue...
Par ailleurs, on sait comment je traite ce genre de « gens-là »... Par le mépris et ma désolation pour Jacques Brel d'être dépendant de tels sagouins.
Ainsi Parlait Lucien Lane
Lucien Lane - 21/7/2012 - 20:59
×
Parole di Jacques Brel
Musica di François Rauber (1933-2003), compositore, arrangiatore, pianista e direttore d’orchestra
Nell’album “Les Bourgeois”
« Brel describes them as the losers of early morning. »
Les voyages au bout de la nuit sont toujours une aventure. Certains y vont par profession : les urgentistes, les taxis, les conducteurs de train, les boulangers, certains ouvriers, par exemple... Les musiciens, les comédiens, les chanteurs... D'autres par désœuvrement : ce sont les « paumés du petit matin ». C'est là une faune spéciale que Brel a dû fréquenter partout où il donnait ses récitals... On comprendra aisément qu'il les appréciait à leur juste valeur et qu'il le disait à très haute voix. Le bout de film extrait du Petit Jour, un court-métrage de 1960, réalisé par Jacques Pierre montre assez bien de quoi il s'agit... Avec Les Paumés en fond sonore... et même sous-titré en anglais.[ À regarder absolument.]
Tu sais, Marco Valdo M.I., mon ami, contrairement aux Perdants Magnifiques de Massimiliano Larocca, de pareils gens ne m'intéressent pas... Ils sont l'écume des nuits, des épaves qui finissent par aborder après longtemps de cabotinage. De purs représentants de ce monde dont nous nous efforçons chaque jour de tisser le linceul... de ce vieux monde cabotin, conventionnel, engoncé dans ses conventions, parasite, halluciné, toxique et cacochyme. (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.