Duerme duerme negrito
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Duerme duerme
Que tu mama 'ta en el campo
Te va trae' codornices para ti
Te va trae' rica fruta para ti
Te va trae' carne de cerdo para ti
Te va trae' muchas cosas para ti
Y si negro no se duerme
Viene el diablo blanco y zas! ...
Le come la patita chicapumba
Chicapumba apumba chicapum ...
Duerme duerme negrito
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Trabajando
Trabajando duramente
Trabajando si
Trabajando y va de luto
Trabajando si
Trabajando y no le pagan
Trabajando si
Trabajando y va tosiendo
Trabajando si
Pa'l negrito chiquitito
Pa'l negrito si
Trabajando si
Trabajando si
Duerme duerme negrito
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Negrito ... Negrito ...
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Duerme duerme
Que tu mama 'ta en el campo
Te va trae' codornices para ti
Te va trae' rica fruta para ti
Te va trae' carne de cerdo para ti
Te va trae' muchas cosas para ti
Y si negro no se duerme
Viene el diablo blanco y zas! ...
Le come la patita chicapumba
Chicapumba apumba chicapum ...
Duerme duerme negrito
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Trabajando
Trabajando duramente
Trabajando si
Trabajando y va de luto
Trabajando si
Trabajando y no le pagan
Trabajando si
Trabajando y va tosiendo
Trabajando si
Pa'l negrito chiquitito
Pa'l negrito si
Trabajando si
Trabajando si
Duerme duerme negrito
Que tu mama 'ta en el campo negrito
Negrito ... Negrito ...
envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/7/2012 - 13:22
Langue: français
Version française – DORS, DORS NEGRITO ! – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson amérindienne (Argentine) en espagnol - Duerme duerme, Negrito - anonyme
Atahualpa_Yupanqui
Mercedes Sosa
et son site et sa radio (Radio Negra)
Chanson amérindienne (Argentine) en espagnol - Duerme duerme, Negrito - anonyme
Atahualpa_Yupanqui
Mercedes Sosa
et son site et sa radio (Radio Negra)
J'avais évoqué cette chanson en commentant la chanson Malatesta de notre ami Alessio Lega Malatesta...
Je m'en souviens bien, dit Lucien l'âne et j'attendais cette chanson-ci...
Et bien, la voici et tout d'abord, deux, trois mots à propos de cette chanson... qu'on a entendue des dizaines de fois sans trop savoir qui l'avait écrite, quand et où, ni trop qui la chantait, ni d'où elle venait... Je vais essayer d'y répondre dans l'ordre, en commençant par le début, à savoir le « quand »... Sans doute au début du siècle dernier ou bien avant encore... Et où ?, sans doute dans les Caraïbes, dans les populations noires, qui ensuite vont émigrer ou être déportées sur le continent sud-amérindien. D'où le « Negrito »... qui pose d'ailleurs un problème de traduction en langue française...
Quel problème, dit Lucien l'âne en dressant ses oreilles en point d'interrogation pour la droite et en point d'exclamation pour la gauche... Comme ceci :"?!". Où peut-il y avoir un problème ? Un « Negrito », c'est un petit nègre, un négrillon...
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais toi, tu es un âne et tu ne vois pas de complication là où les choses sont simples. C'est compter sans les torsions mentales qui dérangent le cerveau des humains... Il paraît – c'est là une étrange mode – que le mot nègre, qui vient du latin niger et qui veut dire tout simplement, noir... ne peut plus être employé en français. Il paraît que c'est interdit car le terme serait choquant en ce qu'il désigne une personne dont la peau est de couleur noire et écoute-moi bien, il faut le remplacer par « noir ». On ne peut plus absurde... C'est ce qu'on appelle, tiens-toi bien, un langage politiquement correct. Donc, nègre et tous ses dérivés – négro, négresse, négrillon..., c'est mal vu. À mon sens, c'est se gratter pour se faire rire ... Car, si le but est de ne pas marquer la différence de couleur de peau – ce que je comprends parfaitement, cette couleur n'a aucune importance...
Ce serait comme si on voulait établir une hiérachie sociale chez les ânes en se fondant sur la couleur du poil... Ridicule !...
Donc, si le but est de négliger la couleur de la peau comme critère de valeur humaine, le mot « noir » est encore pire... Mais passons... Venons-en à la traduction de « Negrito »... Tu penses bien que je ne peux pas utiliser le mot négrillon... par ailleurs, "petit noir", cela fait deux mots... et dans le français courant, ça désigne, un café. Ça ne va pas non plus... Alors, j'ai tout simplement choisi de garder le mot espagnol, qui peut très bien être entendu comme un « surnom », un sobriquet... Un petit nom gentil pour un petit enfant noir... En plus, on ne sait trop si la chanson, qui est une berceuse, est chantée par un homme, une femme, un frère, une sœur... De toute façon quelqu'un qui aime l'enfant en question...
Pour l’interprétation, j'ai choisi Atahualpa Yupanqui, dont il apparaît qu'il a établi la version de référence et Mercedes Susa, justement pour avoir les deux voix... et aussi, celle de Victor Jara, autre voix résistante amérindienne. Il y en a forcément bien d'autres...
Maintenant, en ce qui concerne la chanson elle-même et sa place dans les CCG... Il me paraît encore une fois que c'est une de ces chansons fantômes, une de ces chansons évidentes qu'on avait laissée dériver au large... Mais enfin, al voici... Elle parle de l'esclavage, à tout le moins de la servitude, elle parle du travail, elle parle du dévouement, du veuvage ou dans le cas de l'esclavage, de la séparation forcée... Une chanson qui est encore et toujours d'actualité... dans ce monde...
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, nous aussi nous connaissons cela... Nous les ânes et les paysans sans terre, nous les ânes et les humains pauvres, nous avons le même destin... Noi, non siamo cristiani, siamo somari – Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme... Tant que j'y suis, j'entends dire qu'il faut traduire : « cristiani » par « hommes ou humains »... Peut-être, mais pas n'importe quel homme, pas n'importe quel humain... mais "cristiano" se traduit bien par "humain qui impose sa domination", qui impose "sa civilisation"... En fait, si l'on regarde ce mot dans l'optique de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour les asservir, pour les exploiter, pour les forcer au travail... les « cristiani », ce sont les riches, en tout ceux qui font partie du camp des riches ou qui s'y rallient... le camp des riches tel que je viens de le décrire. Quoi qu'il en soit, nous les "somari", nous tissons le linceul de ce vieux monde indigne, miné par le travail, exploiteur, ravageur, dément et cacochyme. (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Je m'en souviens bien, dit Lucien l'âne et j'attendais cette chanson-ci...
Et bien, la voici et tout d'abord, deux, trois mots à propos de cette chanson... qu'on a entendue des dizaines de fois sans trop savoir qui l'avait écrite, quand et où, ni trop qui la chantait, ni d'où elle venait... Je vais essayer d'y répondre dans l'ordre, en commençant par le début, à savoir le « quand »... Sans doute au début du siècle dernier ou bien avant encore... Et où ?, sans doute dans les Caraïbes, dans les populations noires, qui ensuite vont émigrer ou être déportées sur le continent sud-amérindien. D'où le « Negrito »... qui pose d'ailleurs un problème de traduction en langue française...
Quel problème, dit Lucien l'âne en dressant ses oreilles en point d'interrogation pour la droite et en point d'exclamation pour la gauche... Comme ceci :"?!". Où peut-il y avoir un problème ? Un « Negrito », c'est un petit nègre, un négrillon...
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais toi, tu es un âne et tu ne vois pas de complication là où les choses sont simples. C'est compter sans les torsions mentales qui dérangent le cerveau des humains... Il paraît – c'est là une étrange mode – que le mot nègre, qui vient du latin niger et qui veut dire tout simplement, noir... ne peut plus être employé en français. Il paraît que c'est interdit car le terme serait choquant en ce qu'il désigne une personne dont la peau est de couleur noire et écoute-moi bien, il faut le remplacer par « noir ». On ne peut plus absurde... C'est ce qu'on appelle, tiens-toi bien, un langage politiquement correct. Donc, nègre et tous ses dérivés – négro, négresse, négrillon..., c'est mal vu. À mon sens, c'est se gratter pour se faire rire ... Car, si le but est de ne pas marquer la différence de couleur de peau – ce que je comprends parfaitement, cette couleur n'a aucune importance...
Ce serait comme si on voulait établir une hiérachie sociale chez les ânes en se fondant sur la couleur du poil... Ridicule !...
Donc, si le but est de négliger la couleur de la peau comme critère de valeur humaine, le mot « noir » est encore pire... Mais passons... Venons-en à la traduction de « Negrito »... Tu penses bien que je ne peux pas utiliser le mot négrillon... par ailleurs, "petit noir", cela fait deux mots... et dans le français courant, ça désigne, un café. Ça ne va pas non plus... Alors, j'ai tout simplement choisi de garder le mot espagnol, qui peut très bien être entendu comme un « surnom », un sobriquet... Un petit nom gentil pour un petit enfant noir... En plus, on ne sait trop si la chanson, qui est une berceuse, est chantée par un homme, une femme, un frère, une sœur... De toute façon quelqu'un qui aime l'enfant en question...
Pour l’interprétation, j'ai choisi Atahualpa Yupanqui, dont il apparaît qu'il a établi la version de référence et Mercedes Susa, justement pour avoir les deux voix... et aussi, celle de Victor Jara, autre voix résistante amérindienne. Il y en a forcément bien d'autres...
Maintenant, en ce qui concerne la chanson elle-même et sa place dans les CCG... Il me paraît encore une fois que c'est une de ces chansons fantômes, une de ces chansons évidentes qu'on avait laissée dériver au large... Mais enfin, al voici... Elle parle de l'esclavage, à tout le moins de la servitude, elle parle du travail, elle parle du dévouement, du veuvage ou dans le cas de l'esclavage, de la séparation forcée... Une chanson qui est encore et toujours d'actualité... dans ce monde...
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, nous aussi nous connaissons cela... Nous les ânes et les paysans sans terre, nous les ânes et les humains pauvres, nous avons le même destin... Noi, non siamo cristiani, siamo somari – Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme... Tant que j'y suis, j'entends dire qu'il faut traduire : « cristiani » par « hommes ou humains »... Peut-être, mais pas n'importe quel homme, pas n'importe quel humain... mais "cristiano" se traduit bien par "humain qui impose sa domination", qui impose "sa civilisation"... En fait, si l'on regarde ce mot dans l'optique de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour les asservir, pour les exploiter, pour les forcer au travail... les « cristiani », ce sont les riches, en tout ceux qui font partie du camp des riches ou qui s'y rallient... le camp des riches tel que je viens de le décrire. Quoi qu'il en soit, nous les "somari", nous tissons le linceul de ce vieux monde indigne, miné par le travail, exploiteur, ravageur, dément et cacochyme. (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
DORS, DORS NEGRITO !
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Elle va chercher des cailles pour toi
Elle va chercher de beaux fruits pour toi
Elle va chercher du cochon pour toi
Elle va chercher plein de choses pour toi
Et si tu ne dors pas
Le diable blanc viendra !
Et patatras
Ta jambe, il mangera
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Negrito
Travaillant,
Travaillant durement,
Travaillant si,
Travaillant en deuil,
Travaillant si,
Travaillant en toussant,
Travaillant si,
Travaillant et pas payée
Travaillant si,
Pour le Negrito tout petit
Pour son Negrito, oui.
Travaillant si,
Travaillant si,
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Negrito ... Negrito ...
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Elle va chercher des cailles pour toi
Elle va chercher de beaux fruits pour toi
Elle va chercher du cochon pour toi
Elle va chercher plein de choses pour toi
Et si tu ne dors pas
Le diable blanc viendra !
Et patatras
Ta jambe, il mangera
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Chicapumba
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Negrito
Travaillant,
Travaillant durement,
Travaillant si,
Travaillant en deuil,
Travaillant si,
Travaillant en toussant,
Travaillant si,
Travaillant et pas payée
Travaillant si,
Pour le Negrito tout petit
Pour son Negrito, oui.
Travaillant si,
Travaillant si,
Dors dors Negrito
Ta maman est au champ
Negrito ... Negrito ...
envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/7/2012 - 13:36
Langue: italien
Versione italiana dal sito del Coro Hispano Americano
DORMI NEGRETTO
che la tua mamma è nel campo negretto
dormi dormi bambino
porterà pernici per te
porterà quaglie per te
porterà buona frutta per te
porterà carne di maiale per te
porterà molte cose per te
e se il negro non dorme
Arriva il diavolo bianco
e zas! gli mangia la gambina
Chacapumba, chacapumba, apumba, chacapumba
dormi dormi. negretto
che la tua mamma é nel campo
negretto
lavorando
lavorando duramente
lavorando si
lavorando e va di lutto
lavorando si
lavorando e non le pagano
lavorando si
lavorando e tossendo
Per il negretto piccino
per il negretto si
lavorando si, lavorando si
dormi dormi negretto
che la tua mamma è nel campo negretto
negretto, negretto, negretto
dormi dormi bambino
porterà pernici per te
porterà quaglie per te
porterà buona frutta per te
porterà carne di maiale per te
porterà molte cose per te
e se il negro non dorme
Arriva il diavolo bianco
e zas! gli mangia la gambina
Chacapumba, chacapumba, apumba, chacapumba
dormi dormi. negretto
che la tua mamma é nel campo
negretto
lavorando
lavorando duramente
lavorando si
lavorando e va di lutto
lavorando si
lavorando e non le pagano
lavorando si
lavorando e tossendo
Per il negretto piccino
per il negretto si
lavorando si, lavorando si
dormi dormi negretto
che la tua mamma è nel campo negretto
negretto, negretto, negretto
Una versione della canzone è contenuta anche in questo recente tributo italiano. La mia recensione si può leggere qui:
Antonio Francesco Quarta - Amores de Tierra ... - Estatica
Antonio Francesco Quarta - Amores de Tierra ... - Estatica
Flavio Poltronieri - 25/9/2015 - 20:05
Bonjour,
En tant qu'être humain nous pouvons beaucoup, mais pas tout. Nous ne pouvons pas toujours, et même avec la meilleure volonté et empathie du monde, se mettre à la place de l'autre et RESSENTIR ce qu'il ressent. On peut dans le meilleur des cas en avoir une certaine idée. "Je vois que tu as mal, je souffre avec toi, mais je ne peux ressentir exactement ce que tu ressens".
Après, tout est histoire de respect et d'empathie. Le ressenti de la personne en face compte, même s'il n'est pas le mien. Le vivre ensemble, c'est aussi respecter ce ressenti.
Je suis Noire et Antillaise, je ressens souvent le mot nègre comme une insulte, puisqu'il était employé à une époque où les miens étaient traités comme des bêtes de somme. Je comprends que quelqu'un avec une histoire différente de la mienne ne puisse pas le comprendre. Mais j'espère de mes concitoyens le respect de ce que je ressens.
D'ailleurs, ce mot est largement admis comme souvent péjoratif et même raciste, c'est Larousse et Le Robert que le disent.... On peut aussi simplement dire Noir. Après, chacun pense et dit bien ce qu'il veut, n'est-ce pas ? Le système judiciaire est là pour trancher au-delà des affects.
Merci de m'avoir lue jusque-là !
Bonne journée, et VRAIMENT, sans animosité aucune,
Stéphanie
En tant qu'être humain nous pouvons beaucoup, mais pas tout. Nous ne pouvons pas toujours, et même avec la meilleure volonté et empathie du monde, se mettre à la place de l'autre et RESSENTIR ce qu'il ressent. On peut dans le meilleur des cas en avoir une certaine idée. "Je vois que tu as mal, je souffre avec toi, mais je ne peux ressentir exactement ce que tu ressens".
Après, tout est histoire de respect et d'empathie. Le ressenti de la personne en face compte, même s'il n'est pas le mien. Le vivre ensemble, c'est aussi respecter ce ressenti.
Je suis Noire et Antillaise, je ressens souvent le mot nègre comme une insulte, puisqu'il était employé à une époque où les miens étaient traités comme des bêtes de somme. Je comprends que quelqu'un avec une histoire différente de la mienne ne puisse pas le comprendre. Mais j'espère de mes concitoyens le respect de ce que je ressens.
D'ailleurs, ce mot est largement admis comme souvent péjoratif et même raciste, c'est Larousse et Le Robert que le disent.... On peut aussi simplement dire Noir. Après, chacun pense et dit bien ce qu'il veut, n'est-ce pas ? Le système judiciaire est là pour trancher au-delà des affects.
Merci de m'avoir lue jusque-là !
Bonne journée, et VRAIMENT, sans animosité aucune,
Stéphanie
Stéphanie G - 14/9/2023 - 12:15
×
Canción tradicional popular
Interpretada por Atahualpa Yupanqui, Mercedes Sosa, Víctor Jara
Si tratta di una brano sociale che descrive la condizione degli schiavi e, soprattutto quella delle donne e dei bambini: (Trabajando duramente, trabajando e va de luto, trabajando e no le pagan, trabajando e va tosiendo) Devi lavorare anche se non sei pagata, anche se ti è morto qualcuno, anche se sei malata. E per i tuoi bambini, in cambio del loro sonno, non c'è la promessa di giocattoli, ma di cibo e la minaccia non è quella del lupo o dell'orco, ma dell'uomo bianco, il più feroce dei persecutori.
Coro Hispano-Americano