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Spaghetti Western

Baustelle
Langue: italien


Baustelle

Liste des versions


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(Baustelle)
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(Jacques Brel)
Il liberismo ha i giorni contati
(Baustelle)


‎[2008]‎
Ghost track dall’album “Amen”‎
Baustelle-Amen

Stesso titolo e ispirazione analoga a quella di un brano dei Club Dogo
‎"Ti spacco la faccia con un calcio
E poi ti mando al creatore"
Disse l'uomo bianco al magrebino sporco
‎"Te la spacco in due"
Poi gli sputò sul muso e
‎"Cosa avete da guardare?" urlò

Clint Eastwood è un signore
ha fatto grandi film
i nostri pomodori sono buoni
il mondo va così

‎"Se vuoi lavorare" disse il caporale a un altro disperato
‎"porta la tua donna che la scopa il capo
se vuoi lavorare"
Poi prese il cellulare
sputò a terra e ritornò alla jeep

Lee Van Cleef è morto, è morto Volontè
i nostri imprenditori sono esperti
il mondo è quel che è

Tanti messicani in un deserto a Foggia
e pochi pistoleri
fanno sì che i nostri maccheroni al sugo
restino i migliori
ogni tanto il tonfo di una spranga
i cani scappan via

Sergio Leone è vivo per lo meno qui
e l'occidente lento muore di tumore
va così

envoyé par Dead End - 6/7/2012 - 13:31



Langue: français

Version française - WESTERN SPAGHETTI – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Spaghetti Western – Baustelle – 2008


Ça commence tôt dans la vie ces comportements, dit Lucien l'âne. Tout petit déjà, l'humain est initié à ces brutalités imbéciles. "C'est mi le plus grand ! C'est moi le plus fort !" Nous les ânes, comme tous les animaux, on en sait quelque chose. Il y a comme un malin plaisir à nous harceler, à nous faire subir mille avanies (et framboises...), à nous frapper, à nous torturer... Les humains, il faudrait les éduquer. Et c'est d'ailleurs, il me semble, ce que tentent de faire ici les chansons contre la guerre... J'ajouterais : et contre la bêtise. Comme le faisait Jacques Brel dans son Air de la Bêtise, ou Victor Hugo dans « Bêtise de la guerre »



Oui, dit Marco Valdo M.I., chansons contre la guerre et la bêtise... Pourquoi pas ? Quant au Western spaghetti, car par chez nous, on dit Western spaghetti, ce fut un grand moment de cinéma et un monument de parodie des « westerns », ces films sur la légende fondatrice de l'Ouest, que les Zétazunis déversaient à jet continu d'abord chez eux, puis sur le reste du monde. Le Western, c'était le péplum étazunien; le mythe magnifié par la parabole. . . Et le Western spaghetti à sa manière roulait dans la sauce qu'on dit « bolognaise » (c'est comme ça qu'on appelle ici la sauce tomate à la viande qu'on verse sur les pâtes...) comme ailleurs on roule dans la farine, les grands mythes fondateurs de la démocratie du Colt. Le western était fondé sur le culte du Colt; les Zétazunis le sont encore. Donc, le Western spaghetti utilisait et rejouait le western avec ses personnages typés, ses situations mille fois racontées, et racontées mille fois de la même manière. Les Indiens sont fourbes et mauvais, la cavalerie (les « boys ») arrive toujours (ou presque) pour sauver la caravane, les enfants sont en pleurs et les femmes hystériques, le bon a toujours finalement raison – il cogne avec ardeur et son Colt est le plus rapide, le bandit est toujours puni.... Simplement, le Western Spaghetti ajoute la sauce tomate, couleur rouge sang, il force le trait et tout s'éclaire mieux. Le Western spaghetti est un western bien saignant. Ce qu'il raconte et ce que raconte la chanson de Baustelle, on le voit à l’œuvre actuellement encore dans tous les pays du monde où débarquent les « boys », les fameux libérateurs, leurs cigarettes, leurs sodas, leurs bagnoles, leur malbouffe, leur bible, leur « In God , We Trust ». Bref, les nervis de la première puissance terroriste du monde. Si tu ne t'alignes pas, on sort notre arme nucléaire... Un Colt maousse, celle-là. Et puis, on te prive de tout, comme on l'a fait à Cuba. Et puis, on tue des milliers, des millions de gens, autant qu'il faut, à coups de tout : de fusils, de mitrailleuses, de canons, dechars, de jeeps, de croiseurs, de porte-avions, d'hélicoptères, de chasseurs supersoniques, de drones, de napalm, de bombes à fragmentation - tous els moyens sont bons; de coups d’État, de défoliant, de blocus, de commandos, de milices, de bombardements au phosphore, de pénuries alimentaires, de manque de médicaments... Alors, petit peuple qu'on vient sauver, écrase et écoute les grands... Le tout au nom de la liberté, des droits de l'homme, de la démocratie, de la paix... Et avec la certitude de faire le bien... Nous sommes pour la loi, le droit, la justice et l'ordre... Nous apportons la civilisation... Voilà, transposé au plan du réel le sens des films Western Spaghetti et de leurs magnifiques héros. Et regarde, Lucien l'âne mon ami, ces derniers vers de la chanson des Baustelle (car ils sont plusieurs):

« Et l'Occident lentement
Meurt de tumeur
C'est ainsi. »


C'est exactement ce que veut dire « cacochyme »....


À part le fait de signaler que le groupe Baustelle n'est pas un groupe allemand, mais un groupe musical de Montepulciano dans le sud de la Toscane, je crois que tu as bien démêlé le sens du Western Spaghetti. Une dernière chose cependant, voici une sentence qui pourrait être celle des riches qui sont en fin de compte les vrais responsables des Zétazunis, ceux-là même qui les mènent à la guerre depuis environ deux cent cinquante ans.  : « Qu'importe la raison, qu'importe l'ennemi... pourvu qu'on ait la guerre. » Dès lors, reprenons notre tâche et tissons sans répit le linceul de ce vieux monde envahi par les cow-boys, colonisé, brutal, flingueur, arrogant, volontairement guerrier et cacochyme (cependant !)



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
WESTERN SPAGHETTI

« Je t'écrase la face d’un coup de pied
Et puis, je t'envoie au créateur »,
Dit le blanc au Maghrébin
« Je te la casse en deux
Puis, je te crache à la gueule » et
Il hurle : «  Tu oses me regarder ? »

Clint Eastwood est un monsieur
Il a fait grands films
Nos tomates sont bonnes
Ainsi va le monde

« Si tu veux bosser », dit le caporal à un autre désespéré
« Amène ta femme
Que le chef la baise
Si tu veux bosser »
Puis, il prend son portable
Crache à terre et retourne à la jeep.

Lee Van Cleef est mort,
Volontè est mort
Nos entrepreneurs sont des experts
Le monde est ce qu'il est

Tant de Mexicains dans un désert à Foggia
Et un peu de pistoleros
Font que si nos macaronis à la sauce
Restent les meilleurs
Au moindre bruit de bâton
Les chiens foutent le camp.

Sergio Leone est vivant
Et l'Occident lentement
Meurt de tumeur
C'est ainsi.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 26/8/2012 - 16:37




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